Après plus d’un an de retenue sur la question, j’ai fini par me laisser aller à faire une vidéo qui parle de COVID… https://www.youtube.com/watch?v=8b3lhDyVqgk Je ne vais pas forcément ajouter beaucoup de détails scientifiques dans ce billet, car énormément d’éléments se trouvent dans l’article qui est en accès libre Bazant, M. Z., & Bush, J. W. (2021). A guideline to limit indoor airborne transmission of COVID-19. Proceedings of the National Academy of Sciences, 118(17). Concernant…
Dans cette nouvelle vidéo, je m’attaque à ces fameuses « études américaines » auxquelles ont fait dire tout et son contraire…
https://www.youtube.com/watch?v=NkdczX1Sq-U
Détail amusant : quand j’ai écrit le script, j’ai imaginé au hasard un sujet d' »étude américaine » : le heavy metal et la dépression. Or après j’ai vérifié, il existe bien des publications ayant étudié cette association ! D’ailleurs les résultats ont l’air subtils car en non-randomisé, il semblerait que l’écoute du metal soit plutôt corrélée avec les symptômes dépressifs, mais qu’en traitement randomisé il ait un effet bénéfique. Paradoxal, non ? Mais bon j’avoue que je n’ai pas creusé.
Quelques petits compléments d’usage, pour ceux qui voudraient aller plus loin…
Aujourd’hui une vidéo sur un sujet complexe, le cancer. https://www.youtube.com/watch?v=gxtqGhhomQE Comme vous l’avez remarqué, j’ai bénéficié pour cette vidéo de l’aide de l’institut Gustave Roussy. Si vous voulez plus d’information, vous en trouverez notamment sur la page de l’école des sciences du cancer, la structure de formation de l’institut. Pour les chiffres concernant les incidences et la mortalité, je me suis basé sur le travail de synthèse de Catherine Hill accessible ici. Enfin un grand…
Cette semaine, je vous propose une fois de plus une vidéo de bio, qui parle des maladies à prions.
http://www.youtube.com/watch?v=xS9dW25tJc0
Sur ce sujet relativement récent, j’ai dû assez souvent retourner aux publications scientifiques d’origine, et je voudrais donc ici revenir sur quelques points et apporter plusieurs précisions.
Une petite vidéo sur ce sujet qu’il me parait indispensable de faire connaitre au plus grand nombre…
http://www.youtube.com/watch?v=bYVE05egjPg
Pour une fois, vous remarquerez que ça n’est pas un sujet que j’avais déjà traité sur le blog !
Je n’ai pas beaucoup de compléments à ajouter à la vidéo, à part un truc un peu étonnant que j’ai compris sur le tard, c’est que les palindromes…n’en sont pas ! Il m’a fallu retourner à la toute première publication de 1987 (voir [1]) pour m’en rendre compte, mais si j’ai bien compris on parle de séquence ayant en fait une symétrie « dyadique », c’est-à-dire que quand on les lit à l’envers, on retrouve ne retrouve pas les mêmes bases mais leurs complémentaires.
Par exemple puisque A et T sont complémentaires ainsi que C et G, la séquence
AGGCGCCT
possède une symétrie dyadique : les 4 premières bases (AGGC) sont complémentaires des 4 dernières lues à l’envers (TCCG). Comme les deux séquences sont complémentaires, leurs transcriptions ARN peuvent s’apparier pour former une sorte d’épingle à cheveux.
Certains charlatans prétendent pouvoir prédire le temps qu’il vous reste à vivre à partir de la longueur de votre « ligne de vie », juste en regardant la paume de votre main. Absurde bien sûr !
Et pourtant il y a au sein de nos cellules de petites structures appelées télomères, dont la longueur est liée à notre âge, et qui se raccourcissent au fur et à mesure de notre vieillissement.
Est-ce que l’on peut alors prédire notre espérance de vie à partir de la longueur des télomères ? Et est-ce que l’on pourrait carrément interrompre notre vieillissement en les rallongeant ?
Il y a de ça, mais ça n’est pas si simple…
Non, le paradoxe de Simpson ne tire pas son nom de Homer, mais de Edward Simpson, le statisticien qui l’a décrit pour la première fois en 1951. Il s’agit d’un de ces paradoxes mathématiques qui peut nous faire des noeuds à la tête, mais qui malheureusement est bien plus qu’une simple curiosité : bien comprendre ce paradoxe peut s’avérer essentiel pour prendre les bonnes décisions !
Alors si vous ne connaissez pas ce phénomène statistique très contre-intuitif, lisez la suite, et les bras devraient vous en tomber !
L’état végétatif est un état physiologique encore très mal compris. Il se rencontre à la suite de traumatismes crâniens ou au sortir d’un coma. On peut le définir comme un état éveillé, mais sans aucune manifestation volontaire ou consciente.
Grâce à des techniques récentes d’IRM, on a pu se rendre compte que pour certains patients, l’état végétatif pouvait présenter une activité cérébrale qui se rapproche de celles d’un état de conscience minimale, voire même jusqu’à entamer un début de communication avec eux !
Ces découvertes vont peut être nous amener à devoir réviser la notion d’état végétatif.
Ces derniers temps dans l’actualité, on a beaucoup parlé des cellules souches embryonnaires ,et des questions éthiques découlant des travaux de recherche ou des traitements médicaux basés sur leur utilisation. C’est l’occasion pour moi de revenir sur ces concepts et surtout de vous parler des travaux extraordinaires du japonais Shinya Yamanaka (en photo ci-dessus), et qui pourraient bien à terme révolutionner ce domaine. Il vient d’ailleurs semble-t-il d’échapper de peu au prix Nobel, et cela…