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Psychologie expérimentale

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La vidéo du jour parle de la plus célèbre des expériences de psychologie sociale : l’expérience de Milgram, dite « de soumission à l’autorité. » https://youtu.be/7Vy1Cg5O5Pc Ca fait longtemps que je voulais traiter ce thème, mais sans forcément savoir par quel bout le prendre, tant le sujet est chargé. Comme vous l’avez compris dans la vidéo, c’est le livre de Gina Perry qui m’a fait sauter le pas et qui m’a servi de principale base.…

Troupeau de moutonsJ’aime beaucoup parler des travaux importants en sciences sociales, et notamment de toutes ces expériences qui nous démontrent combien nous pouvons être irrationnels ou influençables dans nos choix.

Parmi les expériences classiques, celle réalisée par Solomon Asch dans les année 1950 est tout à fait perturbante. Elle nous montre en effet à quel point nous pouvons être sensibles à la pression d’un groupe, au point de faire des choix qui vont à l’encontre de l’évidence.

On s’imagine souvent que lorsque l’on décide quelque chose, on le fait en connaissance de cause et de manière rationnelle. En réalité les chercheurs en psychologie expérimentale ont montré de nombreuses fois que nos décisions sont souvent très influencées par des éléments que l’on ne soupçonne pas.

Par exemple une expérience de Gary Wells et Richard Petty publiée en 1980 dans la revue Basic and Applied Social Psychology a montré comment nos mouvements de tête peuvent influencer notre jugement. Dans cette expérience, 72 étudiants sont convoqués soi-disant pour tester la qualité d’écoute d’un casque audio, notamment en situation de mouvement.

Un tiers des participants reçoit comme consigne de hocher la tête (comme pour faire « oui »), un autre tiers de secouer la tête (comme pour faire « non »), et le dernier tiers ne reçoit pas de consigne (c’est le groupe de contrôle). Dans le casque est diffusé un extrait d’émission de radio comprenant des chansons, mais aussi l’éditorial d’un journaliste prenant position pour l’augmentation des frais d’inscription à l’université, de 587$ à 750$.

Les recherches en sciences sociales publiées dans la revue Science ne sont pas légion, alors elles méritent bien qu’on s’y intéresse un peu !

Un article [1] paru récemment a montré par des expériences contrôlées que le fait d’écrire son anxiété juste avant un examen peut permettre aux élèves d’améliorer leurs résultats scolaires.

Cette étude menée par G. Ramirez et S. Beilock de l’Université de Chicago a consisté en deux séries d’expériences : l’une en laboratoire, et l’autre en conditions réelles.

Le stress en laboratoire

Pour l’expérience en laboratoire, les étudiants ont été invités à faire deux tests de mathématiques. Le premier test était effectué sans conditions particulières, et avait pour vocation de mesurer le niveau initial des élèves en l’absence de stress.

L’objectif du second test était d’évaluer la performance en situation de stress. Mais ça n’est pas si simple de recréer une situation de stress dans une expérience de laboratoire. Alors les auteurs n’y sont pas allés avec le dos de la main morte.

C’est Noël, et je ne vais probablement pas beaucoup écrire dans les 2 semaines à venir. Alors parlons justement de la trêve de Noël.

Il semble que cette expression ait été popularisée au cours de la Première Guerre Mondiale, alors que des soldats des deux fronts fraternisaient ensemble au soir du 24 décembre. Et en amour comme à la guerre, il semble que cette trêve existe bien.

En tout cas c’est ce que montrent les étonnantes statistiques compilées par David McCandless et Lee Byron, grâce à notre ami Facebook.