Une vidéo en réaction à la sortie de l’article qui évalue les performances du télescope spatial James Webb à l’issue de la période de mise en service https://youtu.be/bnl05iaftB0 La vidéo a été faite rapidement et je ne voulais pas faire un truc trop long, donc je vous mets en prime quelques infos que je n’ai pas casées mais qui sont quand même intéressante. L’orbite du télescope J’ai expliqué que le télescope « se trouvait » au point…
https://youtu.be/FGwmAEMabm4 Comme souvent, j’ai eu une petite hésitation concernant la traduction. La vidéo se base sur l’image donnée par l’expression en anglais « cosmic distance ladder », mais il semble qu’il n’y a pas de traduction canonique en français. Wikipédia a un article Mesure des distances en astronomie, mais dont le titre ne reprend pas cette image de l’échelle. Est-ce que la traduction « échelle » n’est que peu utilisée en français à cause de la confusion avec l’échelle au…
La vidéo du jour nous parle d’astrophysique, et des processus étranges qui se déroulent au sein des étoiles !
https://www.youtube.com/watch?v=MWUEh0xqtB4
Et comme de coutume, c’est parti pour des compléments !
Mercredi soir, l’ESO a annoncé la découverte d’une exoplanète autour de Proxima du Centaure, notre plus proche voisine. J’avais pondu une vidéo à chaud pour commenter la découverte.
[youtube=www.youtube.com/watch?v=yIEmc7ffTeM]
Je voudrais maintenant revenir « à froid » sur quelques points et questions fréquemment soulevés en commentaire. Tout d’abord, la publication est ici.
Une seule planète ?
La question qui est revenue le plus souvent, c’est de savoir comment on déduit qu’il n’y a qu’une seule planète qui provoque l’oscillation de la vitesse radiale de Proxima. Laissez moi tout d’abord vous montrer « LE » graphique du papier :
Ma nouvelle vidéo parle d’un phénomène astronomique ayant influencé le climat passé de la Terre : les cycles de Milankovitch.
[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=MXcY8Cf6hsI]
Avant d’entrer dans le vif du sujet scientifique, et apporter quelques compléments techniques à la vidéo, je voudrais revenir un peu sur l’affaire « Al Gore », et dissiper tout éventuel malentendu.
Hier soir, j’ai sorti une petite vidéo de réaction à chaud à l’annonce de la « découverte » des ondes gravitationnelles par la collaboration LIGO.
http://www.youtube.com/watch?v=1WKWEbmaN30
Quelques petites commentaires pour venir compléter ce que j’ai dit.
Cela fait un moment que je n’ai pas écrit de billet de physique théorique qui pique. Ça tombe bien : je vais pouvoir vous parler de ce paradoxe qui, depuis quelques mois, donne des insomnies à quelques chercheurs, spécialistes de ce domaine qu’on appelle la gravité quantique.
La question qui provoque tout cette agitation est « que se passe-t-il quand on tombe dans un trou noir ? » La réponse est bien évidemment qu’on finit par mourir.
Mourir, oui, mais comment ?
Il y a quelques mois, des chercheurs de l’Université de Santa Barbara en Californie ont publié un article démontrant que – contrairement à ce que l’on pensait – tout ce qui tombe dans un trou noir finit par se faire carboniser au contact de ce qu’ils ont appelé « un mur de feu » (firewall). Et l’air de rien, cette affirmation menace gravement certains fondements de la physique !
Pour mesurer les distances dans l’Univers, les astronomes peuvent utiliser différentes méthodes, suivant qu’ils s’intéressent à des objets proches, comme les planètes du système solaire, lointains comme les étoiles, ou très lointains, comme les galaxies.
Mais ces différentes méthodes ne sont pas indépendantes, et elles reposent en fait les unes sur les autres : il faut d’abord connaître les distances aux objets les plus proches pour pouvoir déduire correctement celles des objets les plus lointains.
Cette hiérarchie de méthodes s’appelle l’échelle des distances cosmiques, et nous allons voir qu’elle permet de passer de la connaissance de la taille d’un simple bâton, à celle de l’Univers visible !
Elle nous est familière, nous la voyons presque tous les jours, et pourtant la Lune conserve sa part de mystère ! J’avoue que je ne m’étais jamais franchement demandé d’où venait notre unique satellite naturel. Et vous allez voir que la réponse n’est pas si évidente !
Le sujet est d’ailleurs très actif pour les chercheurs du domaine, comme en témoignent trois récents articles publiés simultanément dans les prestigieuses revues Nature et Science [1,2,3].
Faisons donc un petit tour d’horizon des différentes hypothèses qui expliquent l’apparition de notre Lune.
Sommes-nous seuls dans l’Univers ? C’est pour répondre à cette obsédante question que de nombreux scientifiques ont participé depuis les années 60 au programme SETI : Search for ExtraTerrestrial Intelligence.
Une des principales méthodes d’observation du programme SETI consiste à utiliser un radio-téléscope. Ces télescopes géants (comme celui d’Arecibo en photo ci-dessous) permettent de capter des ondes, mais pas dans le domaine de la lumière visible. Au contraire d’une bonne vieille lunette astronomique, ces télescopes détectent les ondes radios.
La première observation en radio-astronomie du programme SETI fut réalisée en 1960 par l’américain Francis Drake, alors jeune astronome à l’observatoire de Green Bank en Virginie. Pour justifier sa tentative et estimer ses chances de pouvoir détecter une civilisation extra-terrestre, il a proposé un calcul approché, connu maintenant sous le nom d’équation de Drake. Voyons un peu le raisonnement derrière cette équation.