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Hero_of_AlexandriaJ’espère que vous connaissez déjà tous Kidi’Science, le blog collaboratif créé et animé par des membres du C@fé des Sciences pour promouvoir la découverte de la science par les plus jeunes.

J’ai déjà eu l’occasion d’y écrire deux billets dans la catégorie « Expériences à la maison« , pour apprendre à faire pousser des cristaux de sel, ou à faire une crème glacée en quelques minutes. Aujourd’hui je vous propose un autre billet issu des expériences que je réalise avec mes filles : la fontaine de Héron. Bien sûr, je vous encourage à aller lire tout cela directement sur le site de Kidi’Science !

Au départ de cette expérience, ma fille voulait faire une fontaine dans le jardin. Mais je lui ai expliqué que mettre une pompe électrique tout ça tout ça … c’était compliqué ! C’est alors que je me suis souvenu d’une démo que mon prof de physique de seconde nous avait faite, et dont je ne suis pas sûr que je l’aie véritablement comprise à l’époque.

C’est le montage que je vous propose de faire aujourd’hui ! Il a été inventé il y a 2000 ans par le savant grec Héron d’Alexandrie, et il permet de faire fonctionner une petite fontaine, sans pompe ni électricité  (ce qui tombe bien puisque cette dernière n’avait bien sûr pas été découverte à l’époque).

trou noir 300Cela fait un moment que je n’ai pas écrit de billet de physique théorique qui pique. Ça tombe bien : je vais pouvoir vous parler de ce paradoxe qui, depuis quelques mois, donne des insomnies à quelques chercheurs, spécialistes de ce domaine qu’on appelle la gravité quantique.

La question qui provoque tout cette agitation est « que se passe-t-il quand on tombe dans un trou noir ? » La réponse est bien évidemment qu’on finit par mourir.

Mourir, oui, mais comment ?

Il y a quelques mois, des chercheurs de l’Université de Santa Barbara en Californie ont publié un article démontrant que – contrairement à ce que l’on pensait – tout ce qui tombe dans un trou noir finit par se faire carboniser au contact de ce qu’ils ont appelé « un mur de feu » (firewall). Et l’air de rien, cette affirmation menace gravement certains fondements de la physique !

clepsydre fort boyard« La clespydre, Roger ! La clepsydre !…Sors !… Sors, bordel ! »

Voilà qui sans nul doute évoquera de bons souvenirs aux fans de l’émission « Les clés de Fort Boyard ». Je crois d’ailleurs avoir découvert le mot « clepsydre » à cette occasion.

Alors la clepsydre est-elle un simple sablier avec de l’eau ? Eh bien non ! Il s’avère qu’il est beaucoup plus facile de mesurer le temps avec du sable qu’avec de l’eau, et pourtant la physique de l’écoulement du sable est affreusement complexe !

Comprendre comment coule le sable paraît futile, mais c’est en réalité un sujet d’importance capitale en géophysique et dans certains procédés industriels. La physique des « écoulements granulaires » est justement un domaine dans lequel plusieurs équipes françaises ont fait des avancées importantes ces dernières années.

Lac de laveConnaissez-vous la structure de la Terre ? Pour ma part, je pensais avoir une idée raisonnable sur cette question, mais je me suis rendu compte en préparant ce billet que quelques unes de mes conceptions étaient totalement fausses !

J’ai aussi été frappé par le nombre de choses que l’on peut apprendre sur ce qu’il y a à l’intérieur de notre planète, alors que contrairement aux héros de Jules Verne, nous n’y avons jamais mis les pieds !

Alors croûte, manteau et noyau : voyons ce que l’on sait actuellement de la structure interne de notre bonne vieille Terre.

échelle distance cosmiquesPour mesurer les distances dans l’Univers, les astronomes peuvent utiliser différentes méthodes, suivant qu’ils s’intéressent à des objets proches, comme les planètes du système solaire, lointains comme les étoiles, ou très lointains, comme les galaxies.

Mais ces différentes méthodes ne sont pas indépendantes, et elles reposent en fait les unes sur les autres : il faut d’abord connaître les distances aux objets les plus proches pour pouvoir déduire correctement celles des objets les plus lointains.

Cette hiérarchie de méthodes s’appelle l’échelle des distances cosmiques, et nous allons voir qu’elle permet de passer de la connaissance de la taille d’un simple bâton, à celle de l’Univers visible !

eau_en_poudreInitialement, j’avais prévu de sortir ce billet la semaine dernière. Et puis je me suis dit que publier un billet sur l’eau en poudre le 1er avril, ça allait passer tout de suite pour une mauvaise blague.

Et pourtant c’est très sérieux ! Ce phénomène amusant est bien réel, et permet de fabriquer une poudre composée à 95% d’eau, comme celle représentée sur l’image ci-contre. Le principe de l’eau en poudre a été développé ces dernières années, et les applications potentielles existent dans de nombreux domaines. Alors arrêtez de rire, et lisez la suite !

planck-carte-CMBSi vous suivez l’actualité, l’image ci-contre doit vous être familière. Il s’agit de la carte du rayonnement fossile de l’Univers, publiée cette semaine en grande pompe par l’Agence Spatiale Européenne, et qui a été établie grâce aux données collectées depuis 4 ans par le satellite Planck.

Après la découverte du boson de Higgs par le CERN en juillet dernier, c’est donc la deuxième fois en moins d’un an qu’une avancée scientifique fait la une des journaux. Mais tout comme le boson de Higgs, pas forcément facile de comprendre vraiment de quoi il s’agit et pourquoi c’est important.

Je vais donc essayer de faire la lumière sur le rayonnement fossile !

einstein GPSEn ce moment où l’on parle beaucoup de valorisation de la recherche, le grand public peut parfois s’interroger sur les retombées technologiques de certaines recherches très fondamentales.

Et pourtant les exemples ne manquent pas, à commencer par la mécanique quantique sans laquelle l’électronique et l’informatique n’existeraient pas !

Mais aujourd’hui, je voudrais évoquer le cas de la théorie de la relativité générale. Car cette théorie – qui nous permet de comprendre ce qu’est un trou noir ou comment s’est déroulé le big-bang – joue un rôle essentiel dans le fonctionnement du GPS.

[Edit du 25/04/2013 : Suite à une discussion en commentaire, on m’a fait remarquer que la méthode actuelle de compensation des horloges GPS n’utilise en fait PAS les formules issues des théories d’Einstein. Si le fait que les effets relativistes ‘perturbent’ le GPS est incontestable, il est donc faux de dire que sans la relativité le GPS ne pourrait pas fonctionner. Il s’agirait donc d’une légende urbaine que j’ai honteusement contribué à propager. Mais que ca ne vous empêche pas d’étudier la physique de la chose !]

banniere-kidisciencesJe me dis souvent que j’aurai dû être enseignant. Il se trouve que j’ai choisi une vie de chercheur qui ne me donne que rarement l’opportunité de le faire, mais je saute en général sur toutes les occasions qui se présentent, de la Maternelle au Master ! Il est clair que pour moi le fait de tenir ce blog est une manière de combler ce manque, et d’essayer de transmettre à d’autres mes passions, et le savoir que j’ai eu la chance de recevoir.

J’ai toujours pensé que l’éveil aux sciences était quelque chose d’important, et qu’il devait se faire tôt chez les enfants, car une fois le collège venu, les sciences peuvent malheureusement devenir un repoussoir pour les élèves. C’est vrai que sur ce blog, je suis la plupart du temps bien au delà du niveau primaire (même si je m’efforce de rester autant que possible abordable avec un bagage maximum de lycée.)

Heureusement, une superbe initiative du C@fé des Sciences va me permettre de me donner à fond dans la science pour les jeunes enfants : Kidi’Science ! Il s’agit d’un blog collaboratif, où les blogueurs du C@fé et les dessinateurs de Strip Science peuvent se retrouver pour proposer des billets à destination des plus jeunes. Une occasion parfaite pour moi de parler des quelques expériences que je fais à la maison avec mes enfants (et là je vous rassure, on est au niveau maternelle !). Donc pour aujourd’hui, je vous reproduis le billet que j’ai écrit il y a quelques jours, mais bien sûr je vous encourage à aller le lire directement sur Kidi’Science !

nanoparticulesLes nanoparticules vont peut-être un jour révolutionner la science des matériaux ou le traitement de certaines maladies. Et pourtant à l’heure actuelle, le manque de connaissances sur leur toxicité potentielle commence à provoquer de légitimes inquiétudes dans l’opinion publique.

A l’occasion de ma lecture d’un petit livre  sur le sujet « Développons les nanomatériaux ! » [1], publié dans la collection Sciences Durables, j’ai choisi de vous dire quelques mots sur les notions scientifiques qui se cachent derrière ces mystérieuses nanoparticules.

Et comme ce sont bien sûr les dangers potentiels associés à ces matériaux qui préoccupent nos concitoyens, je vais m’attacher à décrire en quoi ces particules sont spéciales et pourquoi elles requièrent une attention particulière en matière de toxicologie.