Nouvelle vidéo, qui retrace l’histoire évolutive récente de la lignée humaine. http://www.youtube.com/watch?v=yd_bfJ9kpPA Pour ceux que le sujet intéresse, j’avais écrit quelques billets reliés : Denisova, qui c’est celle-là ? Out of Africa Aux origines de l’homme : De Lucy à Toumaï
Il s’agit de la plus grosse étude scientifique jamais entreprise sur les oiseaux. Elle est le fruit d’une collaboration entre près de 80 laboratoires de recherche, qui ont réalisé le séquençage du génome de 48 espèces d’oiseaux, parmi les 10 000 que l’on connait actuellement.
Parmi les nombreux résultats de cette étude (une vingtaine de publications au total), l’une des plus importante concerne la reconstitution de l’équivalent de l’arbre généalogique des oiseaux. A partir des génomes et au prix de calculs ayant demandé un total de 300 ans de processeur, il est en effet possible de préciser les relations de parenté entre les différentes espèces, et même de dater dans une certaine mesure les divergences entre les différentes lignées.
Comme je suis sympa, je vous ai redessiné l’arbre à partir de données publiées dans Science [1], vous pouvez cliquer pour le voir en plus grand.
Bien que le chiffre exact ne soit pas si simple à déterminer, on estime que l’espèce humaine compte environ 10% de gauchers, pour 90% de droitiers…auxquels il faut bien sûr ajouter environ 1% d’ambidextres (oui, je sais, ça fait 101%).
Conséquence de tout ça : nous vivons dans un monde irrémédiablement fait pour les droitiers, comme en témoigne cette tasse avec l’anse à droite.
Seul un humain sur 10 est gaucher, donc : mais pourquoi une telle (dis-)proportion ? Si notre préférence manuelle était totalement le fruit du hasard, on s’attendrait plutôt à 50/50. Ou à l’opposé, ça n’aurait pas été surprenant qu’elle eut été la même pour tout le monde : tous droitiers, ou tous gauchers. Après tout nous avons tous le coeur à gauche et le foie à droite !
Mais 10% de gauchers, pourquoi ?
Aujourd’hui, je voudrais vous parler d’un individu étrange que certains n’hésitent pas à considérer comme le plus gros et le plus vieil être encore vivant sur Terre. Non, je ne vous parle pas d’un humain, ni même d’un improbable animal.
C’est tout simplement un arbre.
Ou plutôt des arbres.
Enfin non, UN arbre.
Notre cerveau est sans nul doute la machine la plus complexe qui soit. Il faut dire que chez nous les humains, on y trouve pas loin de 100 milliards de neurones, reliés entre eux par près d’un million de milliards de connexions.
Pas étonnant que l’on ait du mal à comprendre comment fonctionne ce satané cerveau !
Et pourtant depuis une dizaine d’années, une technique nouvelle est apparue, qui est peut-être en passe de révolutionner les neurosciences : l’optogénétique.
Dernière rediffusion de l’été : un de mes préférés de l’année écoulée, les surprises de la stéréochimie !
Quelle est la différence entre la drogue synthétisée par le héros de Breaking Bad et un inhalateur Vicks pour se décongestionner le nez ? Il n’y en a pas ! Les deux sont à base de méthamphétamine !
A une minuscule différence près : la molécule psychotrope et celle qui décongestionne sont identiques, mais l’une est l’image de l’autre par réflexion dans un miroir; un peu comme votre main gauche et votre main droite.
C’est une situation que l’on trouve de plus en plus souvent dans le domaine des médicaments : une molécule peut avoir un effet totalement différent de sa sœur jumelle obtenue par réflexion. Au point que l’une peut vous soigner, et l’autre vous tuer !
C’est l’été ! Et comme à la radio, j’en profite pour rediffuser quelques anciens épisodes. Certains récents, d’autres moins ! On commence avec celui-ci sur le bisphénol A et son étrange toxicité…
Pas une semaine ne se passe sans que ne sorte une étude concernant le bisphénol A. Et bien sûr, si la plupart des études concluent à sa dangerosité, il s’en trouve une de temps en temps pour affirmer que sa toxicité est finalement limitée. Alors, toxique ou pas, le bisphénol A ?
Je me souviens d’avoir lu une fois que ces résultats en apparence contradictoires provenaient du fait que le bisphénol A est plus toxique à faible dose qu’à forte dose, et qu’il faut donc le tester avec des doses suffisamment faibles pour révéler ses dangers.
Je dois avouer qu’en lisant cela, j’ai clairement pensé que c’était n’importe quoi. Comment un poison peut-il être plus dangereux quand sa dose diminue ? Sauf à croire à un effet homéopathique, bien sûr. Et pourtant, après m’être un peu documenté, il semble bien que ce type d’effets puisse exister, et soit en train de bouleverser les conceptions traditionnelles en matière de toxicologie et de sécurité sanitaire.
Voilà une affirmation qui semble être frappée au coin du bon sens. Et pourtant, vous êtes vous déjà demandés d’où vient cet oxygène qui nous est si précieux ?
Eh bien vous allez découvrir qu’il n’a pas toujours été présent sur Terre, loin de là, et qu’il faudrait même renverser l’affirmation initiale : sans vie, pas d’oxygène !
Quand on parle du développement de l’aéronautique, on évoque généralement le fait que « de tout temps les hommes » ont toujours été fascinés par la capacité des oiseaux à voler. Mais c’est oublier que les insectes avaient inventé le vol longtemps avant les oiseaux !
Bien que le spectacle soit moins majestueux, il faut reconnaitre que les insectes sont encore plus forts que les oiseaux, j’en veux pour preuve la difficulté qu’il y a à attraper des mouches ou à écraser des moustiques.
Et pourtant si on s’en réfère aux lois classiques de l’aérodynamique, les insectes ne devraient pas pouvoir voler ! S’ils y arrivent quand même, c’est que leur vol se base sur des principes physiques assez différents de ceux qui gouvernent un Airbus ou un corbeau.
La sélection sexuelle, c’est l’idée que la nature favorise ceux qui se reproduisent le plus, et le mieux. Il s’agit d’un des mécanismes de la sélection naturelle, qui explique certaines évolutions des espèces, comme le fait que les mâles et les femelles ont des apparences physiques différentes chez de nombreux animaux.
Nous allons voir que la sélection sexuelle pousse aussi parfois à certains excès, et pose quelques paradoxes : si ce sont les plus forts et les plus beaux qui réussissent le mieux, pourquoi les mâles ne sont-ils pas tous des Apollons super-balèzes ?