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Dernière rediffusion de l’été : un de mes préférés de l’année écoulée, les surprises de la stéréochimie !

chimie reflet miroirQuelle est la différence entre la drogue synthétisée par le héros de Breaking Bad et un inhalateur Vicks pour se décongestionner le nez ? Il n’y en a pas ! Les deux sont à base de méthamphétamine !

A une minuscule différence près : la molécule psychotrope et celle qui décongestionne sont identiques, mais l’une est l’image de l’autre par réflexion dans un miroir; un peu comme votre main gauche et votre main droite.

C’est une situation que l’on trouve de plus en plus souvent dans le domaine des médicaments : une molécule peut avoir un effet totalement différent de sa sœur jumelle obtenue par réflexion. Au point que l’une peut vous soigner, et l’autre vous tuer !

C’est l’été ! Et comme à la radio, j’en profite pour rediffuser quelques anciens épisodes. Certains récents, d’autres moins !  On commence avec celui-ci sur le bisphénol A et son étrange toxicité…

biberonPas une semaine ne se passe sans que ne sorte une étude concernant le bisphénol A. Et bien sûr, si la plupart des études concluent à sa dangerosité, il s’en trouve une de temps en temps pour affirmer que sa toxicité est finalement limitée. Alors, toxique ou pas, le bisphénol A ?

Je me souviens d’avoir lu une fois que ces résultats en apparence contradictoires provenaient du fait que le bisphénol A est plus toxique à faible dose qu’à forte dose, et qu’il faut donc le tester avec des doses suffisamment faibles pour révéler ses dangers.

Je dois avouer qu’en lisant cela, j’ai clairement pensé que c’était n’importe quoi. Comment un poison peut-il être plus dangereux quand sa dose diminue ? Sauf à croire à un effet homéopathique, bien sûr. Et pourtant, après m’être un peu documenté, il semble bien que ce type d’effets puisse exister, et soit en train de bouleverser les conceptions traditionnelles en matière de toxicologie et de sécurité sanitaire.

vieilles mainsCertains charlatans prétendent pouvoir prédire le temps qu’il vous reste à vivre à partir de la longueur de votre « ligne de vie », juste en regardant la paume de votre main. Absurde bien sûr !

Et pourtant il y a au sein de nos cellules de petites structures appelées télomères, dont la longueur est liée à notre âge, et qui se raccourcissent au fur et à mesure de notre vieillissement.

Est-ce que l’on peut alors prédire notre espérance de vie à partir de la longueur des télomères ? Et est-ce que l’on pourrait carrément interrompre notre vieillissement en les rallongeant ?

Il y a de ça, mais ça n’est pas si simple…

chimie reflet miroirQuelle est la différence entre la drogue synthétisée par le héros de Breaking Bad et un inhalateur Vicks pour se décongestionner le nez ? Il n’y en a pas ! Les deux sont à base de méthamphétamine !

A une minuscule différence près : la molécule psychotrope et celle qui décongestionne sont identiques, mais l’une est l’image de l’autre par réflexion dans un miroir; un peu comme votre main gauche et votre main droite.

C’est une situation que l’on trouve de plus en plus souvent dans le domaine des médicaments : une molécule peut avoir un effet totalement différent de sa sœur jumelle obtenue par réflexion. Au point que l’une peut vous soigner, et l’autre vous tuer !

nra gunCes derniers temps, il semble que les actualités françaises fassent de plus en plus penser à celles des USA. J’entendais l’autre jour à la radio une comparaison entre Marseille et Baltimore dans la série The Wire.

Plus récemment certains tenants de la légitime défense par les armes à feu rappellent immanquablement les arguments que l’on entend aux États-Unis.

Le papier dont je vais vous parler tombe donc à point nommé !

Publié il y a quelques jours dans la revue PLoS One [1], il traite de la loi sur le contrôle des armes à feu et se propose de mettre la question en équations. Une approche qui peut paraître abstraite, mais qui aidera peut-être à clarifier le débat.

biberonPas une semaine ne se passe sans que ne sorte une étude concernant le bisphénol A. Et bien sûr, si la plupart des études concluent à sa dangerosité, il s’en trouve une de temps en temps pour affirmer que sa toxicité est finalement limitée. Alors, toxique ou pas, le bisphénol A ?

Je me souviens d’avoir lu une fois que ces résultats en apparence contradictoires provenaient du fait que le bisphénol A est plus toxique à faible dose qu’à forte dose, et qu’il faut donc le tester avec des doses suffisamment faibles pour révéler ses dangers.

Je dois avouer qu’en lisant cela, j’ai clairement pensé que c’était n’importe quoi. Comment un poison peut-il être plus dangereux quand sa dose diminue ? Sauf à croire à un effet homéopathique, bien sûr. Et pourtant, après m’être un peu documenté, il semble bien que ce type d’effets puisse exister, et soit en train de bouleverser les conceptions traditionnelles en matière de toxicologie et de sécurité sanitaire.

nanoparticulesLes nanoparticules vont peut-être un jour révolutionner la science des matériaux ou le traitement de certaines maladies. Et pourtant à l’heure actuelle, le manque de connaissances sur leur toxicité potentielle commence à provoquer de légitimes inquiétudes dans l’opinion publique.

A l’occasion de ma lecture d’un petit livre  sur le sujet « Développons les nanomatériaux ! » [1], publié dans la collection Sciences Durables, j’ai choisi de vous dire quelques mots sur les notions scientifiques qui se cachent derrière ces mystérieuses nanoparticules.

Et comme ce sont bien sûr les dangers potentiels associés à ces matériaux qui préoccupent nos concitoyens, je vais m’attacher à décrire en quoi ces particules sont spéciales et pourquoi elles requièrent une attention particulière en matière de toxicologie.