Une petite vidéo sur un thème en apparence simple, mais qui cache quelques subtilités ! Notamment quand on commence à comparer notre perception de la lumière et celle des sons… http://www.youtube.com/watch?v=FvbNrwjIrNU Parmi les choses dont je ne parle pas dans la vidéo, il y a bien sûr l’injustice que je fais à nos yeux vis-à-vis de nos oreilles : évidemment la grande force de la vue, c’est sa directionnalité ! Ce qui fait qu’on ne perçoit…
Vous avez déjà certainement entendu parler de ces animaux qui voient moins bien les couleurs que nous. Nos amis les chiens ne voient pas le rouge et l’orange; quant aux dauphins, ils sont carrément monochromes ! Mais d’autres animaux perçoivent au contraire plus de couleurs que nous. Certains insectes sont même capables de détecter la polarisation de la lumière !
Vous ne savez pas exactement ce qu’est la polarisation de la lumière ? C’est bien normal, puisque nous autres humains, nous sommes incapables de la voir ! Quoique…
A la fin de ce billet, vous vous apercevrez peut-être que vous possédez cette super-capacité inutile : voir la lumière polarisée. Tout ça grâce à la houppe de Haidinger.
L’influence des images subliminales semble être quelque chose d’avéré dans l’opinion publique, comme en témoignent les lois visant à interdire leur utilisation à la télévision. Mais existe-t-il réellement des preuves scientifiques de l’existence de leurs effets ?
Quand on creuse la question, on s’aperçoit heureusement que non ! Nous sommes loin de pouvoir être manipulés par des images subliminales qui nous forceraient à acheter certains produits ou à voter pour certains candidats. Et pourtant on arrive à montrer qu’un stimulus subliminal peut avoir des effets mesurables.
Préliminaire : Ce billet est la suite de celui de la semaine dernière, qui portait sur les probabilités conditionnelles et introduisait la formule de Bayes. Si ces notions vous sont familières, vous n’êtes pas obligés d’aller le lire. Dans le cas contraire, n’hésitez pas à vous rafraîchir la mémoire !
La semaine dernière, je vous ai présenté la célèbre règle de Bayes, qui permet de relier la probabilité conditionnelle de « A sachant B » à celle de « B sachant A »
$latex P(A | B) = \frac{P(B | A) P(A)}{P(B)}&s=2&fg=0000ff$
Nous avions vu un cas simple, où A et B désignaient respectivement le fait d’être rouge et carré pour un objet que l’on tire au hasard dans une urne (« quelle est la probabilité qu’il soit carré sachant qu’il est rouge »), ainsi qu’un cas plus subtil où il était question de dépistage du cancer.
L’idée était de souligner la différence entre « la probabilité d’avoir le cancer sachant qu’on est dépisté positif », notée P(C | +), et « la probabilité d’être dépisté positif sachant qu’on a le cancer », notée P(+ | C). D’après la formule de Bayes, on peut relier les deux par :
$latex P(C | +) = \frac{P(+ | C) P(C)}{P(+)}$
Aujourd’hui, nous allons voir en quoi la formule de Bayes peut s’interpréter dans un contexte plus général, et devenir un outil formidable pour quantifier la manière dont nous raisonnons, et même dont notre cerveau fonctionne !
Le goût est un sens bien méconnu. On a par exemple longtemps cru que les différents goûts étaient perçus par des régions différentes de notre langue. Alors qu’il n’en est rien !
Du côté des neurones, les zones du cerveau impliquées dans l’identification des goûts sont elles aussi encore mal comprises.
Quelques publications récentes permettent de lever un peu le voile sur ces mystères. Alors penchons nous sur le fonctionnement du goût, depuis les papilles de notre langue jusqu’aux neurones de notre cerveau.
Qui ne s’est jamais amusé du teint blafard et orangeâtre que prennent les visages et les objets dans les tunnels autoroutiers ? Dommage pour les jolies couleurs de carrosseries imaginées par les constructeurs automobiles ! Et pourtant, contrairement à ce qu’on pourrait penser, ça n’est pas la couleur de la lampe qui est en cause !
Si vous n’êtes pas convaincus, songez qu’à certains moments de son coucher, le soleil peut très bien prendre une couleur très proche de celle des ces lampes d’autoroute. Pourtant vous ne pouvez pas nier que l’effet sur le paysage sera bien différent !
En effet entre le soleil couchant et la lampe d’autoroute, la différence n’est pas dans la couleur de la source lumineuse, mais dans ce qu’on appelle le rendu des couleurs. Pour comprendre d’où vient ce concept très important pour l’éclairage des habitats modernes, il nous faut remonter à ce qui crée les couleurs du point de vue physique mais surtout la perception biologique que nous en avons.