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Economie comportementale

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Nouvel épisode de la série « Crétin de cerveau », qui examine l’influence de l’alcool et de certaines hormones sur nos jugements et notre prise de décision :

https://youtu.be/YhEFWFs6BJs

Comme toujours, quelques compléments.

Tout d’abord j’ai essayé de le faire ressortir dans la vidéo, mais j’en remets une couche : certaines de ces études ont un petit côté perturbant par le fait que les tailles d’effet ne sont pas énormes. Certes, la « significativité » est suffisante pour passer la barrière de la publication (généralement le « petit-p » est inférieur à 0.05), mais l’effet n’est pas dément.

Un nouvel épisode de « Crétin de cerveau » qui tourne autour de la prise de décision en environnement incertain, et particulièrement de la théorie des perspectives de Kahneman & Tversky.

https://www.youtube.com/watch?v=MCg2lw4Nxno

Pas grand chose à ajouter aujourd’hui, les férus de détails trouveront plein d’infos dans l’épais et séminal papier des deux auteurs :

Kahneman, D., & Tversky, A. (1979). Prospect theory: An analysis of decision under risk. Econometrica: Journal of the econometric society, 263-291.

Je continue ma série de vidéos « Crétin de cerveau » consacrée aux biais cognitifs et à l’économie comportementale. Aujourd’hui, je vous parle de l’effet de dotation, de l’aversion aux pertes et de la dépendance à la référence… https://www.youtube.com/watch?v=9AJHdGcyqh8 Comme toujours, je vous recommande d’aller lire les papiers si vous voulez voir un peu mieux ce qui se passe derrière les chiffres. Les références sont à chaque fois dans la vidéo. Notamment il faut savoir que sur…

La vidéo de la semaine est consacrée aux coûts irrécupérables ! [youtube=http://www.youtube.com/watch?v=GCmfXMMhRzk] Quelques publis pour les gourmands : Arkes, H. R., & Blumer, C. (1985). The psychology of sunk cost. Organizational behavior and human decision processes, 35(1), 124-140. Staw, B. M., & Hoang, H. (1995). Sunk costs in the NBA: Why draft order affects playing time and survival in professional basketball. Administrative Science Quarterly, 474-494. Staw, B. M. (1976). Knee-deep in the big muddy: A…

Encore une rediffusion, la dernière de l’été 2012, après je m’y remets sérieusement !

Il y a quelques semaines, je vous avais parlé de la théorie des jeux, à travers l’exemple du dilemme du prisonnier. Et j’ai bien fait ! Car cela va me permettre d’aborder aujourd’hui un thème fascinant à l’interface entre biologie, sciences sociales et économie : la neurobiologie de la confiance envers les autres.

Suite de ma série sur le tourisme estival, au cours d’une petite semaine à parcourir les châteaux de la Loire, j’ai pu visiter le château d’Ussé, dit « Château de la Belle au Bois Dormant ».

J’ai été frappé par une chose : il s’agit d’un château tout à fait normal, mais pour mes deux filles, cette visite fut infiniment plus intéressante que les autres châteaux. Et ce simplement parce qu’on leur avait dit que celui-ci était « celui de la Belle au Bois Dormant ».

Un comportement économiquement irrationnel, mais à méditer !

Contrairement à ce qui est fréquemment supposé en science économique, l’être humain se comporte bien souvent de façon irrationnelle. De nombreuses expériences mettent en évidence notre irrationnalité, mais bien peu cherchent à expliquer son origine.

Dans cette veine, des chercheurs de l’Université de Yale se sont demandés si notre irrationnalité humaine était de nature culturelle (et donc acquise), ou bien d’origine biologique (et donc innée). Pour tenter de répondre à cette question, ils ont analysé les choix économiques…d’une colonie de singes !

Et ces derniers se révèlent tout aussi faillibles que nous !

Contrairement à Jonathan et Jennifer Hart, les héros de la célèbre série télévisée l’Amour du Risque, la plupart des gens n’aiment pas le risque. C’est ce que les économistes appellent l’aversion au risque. Cette idée à la frontière entre économie et psychologie est riche de surprises et de paradoxes que l’on peut mettre en lumière à travers des expériences.

L’aversion au risque.

Pour un économiste, une situation de risque désigne une situation avec un gain possible, mais à l’issue incertaine. Il s’agit par exemple d’un placement dont le rendement n’est pas garanti, ou simplement d’un jeu de hasard.

Supposons que je vous donne 100€, et que je vous propose de choisir entre les deux options suivantes :

A – Vous partez avec vos 100€
B – On tire à pile ou face. Pile : je reprends mes 100€, Face : je vous redonne 120€ de plus (vous repartez avec 220€).

Que choisissez-vous ?

dollars 100Le bonheur étant une chose importante qui nous concerne tous, il est rassurant de voir que des chercheurs – et pas des moindres – y consacrent leurs travaux. C’est notamment le cas de Daniel Kahneman, un éminent psychologue de Princeton, connu pour être le premier chercheur en psychologie à avoir reçu le prix « Nobel » d’économie.

Mais c’est quoi le bonheur ?

Définir le bonheur (ou le bien-être) n’est pas si simple. Les chercheurs en psychologie ont d’ailleurs mis un certain temps avant de prendre en compte la distinction entre deux types de bonheur : le bonheur instantané, que l’on ressent sur le moment, et le bonheur mémoriel, que l’on ressent rétrospectivement en pensant à un moment passé.

Il y a quelques semaines, je vous avais parlé de la théorie des jeux, à travers l’exemple du dilemme du prisonnier. Et j’ai bien fait ! Car cela va me permettre d’aborder aujourd’hui un thème fascinant à l’interface entre biologie, sciences sociales et économie : la neurobiologie de la confiance envers les autres.

Comment mesurer la confiance envers les autres ?

La notion de confiance est à la base de nombreuses interactions sociales, et les économistes du comportement ont mis au point une expérience pour permettre de l’étudier et de la quantifier. Dans cette expérience, appelé Jeu de l’Investissement, on fait participer deux joueurs : l’un est l’Investisseur, l’autre est le Dépositaire, et chacun reçoit initialement 10€.

L’Investisseur a alors le choix de confier tout ou partie de cette somme au Dépositaire. La somme confiée par l’Investisseur est triplée avant d’être donnée au Dépositaire. Puis le Dépositaire à son tour a le choix de redonner tout ou partie de cette somme à l’Investisseur. Le jeu ne dure qu’un seul tour.