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Astronomie

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L’été est une bonne saison pour aller à la plage. Aussi pour s’adonner à l’astronomie. Voire les deux !

Tout ça me rappelle une phrase que m’avait dite mon père au cours de vacances estivales, alors que je devais avoir dans les 6 ans : « Il y a autant d’étoiles dans l’Univers que de grains de sable sur Terre ! »

J’imagine qu’à l’époque je n’avais pas dû trop le croire. J’étais déjà perplexe devant l’immensité du nombre des grains de sable de la plage du Grau-Du-Roi, alors sur toute la Terre, pensez-donc !

Aujourd’hui, j’ai décidé de voir si mon père avait raison.

Cela fait plusieurs fois que j’entends attribuer le titre d’objet le plus fin du monde dans des domaines assez différents de la physique. Alors j’ai décidé de me pencher sur la question.

Pour commencer, qu’est-ce que j’entends par « un objet fin » ? Je vais supposer que c’est un corps dont l’épaisseur est beaucoup plus faible que sa largeur et sa longueur.

Pour un objet dont on connait l’épaisseur et les dimensions (largeur ou longueur), on peut simplement quantifier sa finesse en faisant le rapport des deux.

Premier quartier ou dernier quartier ? Pas si simple de dessiner la lune sans se tromper ! Et vous allez voir que même les meilleurs peuvent se laisser avoir.

Au cours de sa rotation autour de la Terre qui dure environ 29 jours et demi, la lune passe par différentes phases. Quand elle se trouve en opposition avec le soleil, elle nous apparaît de nuit totalement éclairée, c’est la pleine lune. Environ une semaine plus tôt, seule une moitié est visible : c’est le premier quartier, alors qu’une semaine après la pleine lune, c’est le dernier quartier. Enfin quand la lune se trouve dans la direction du soleil, elle nous est invisible, c’est la nouvelle lune.

Jusqu’ici tout va bien, non ? Patientez un peu, les surprises arrivent !

Un troyen, ça n’est pas seulement un beau guerrier antique. C’est aussi un astéroïde plus ou moins gros qui squatte l’orbite d’une planète, mais sans la déranger.

Si l’on en connait quelques milliers près de Jupiter, jamais aucun n’avait été détecté sur l’orbite de la Terre. Eh bien c’est maintenant chose faite, grâce à une récente publication [1] révélant l’existence du mystérieux astéroïde troyen 2010-TK7.

Eh non, Milankovitch n’est pas le nom de la belle qui tient le premier rôle dans Le 5ème élément ! Mais celui d’un astronome serbe beaucoup moins sexy, qui, en 1920, conjectura un lien entre d’infimes variations périodiques de l’orbite terrestre, et les changements climatiques qui sont intervenus sur Terre sur des échelles de quelques centaines de milliers d’années.

Les glaciations du Pléistocène

La Terre est âgée de 4,5 milliards d’années, et tout porte à croire que son climat a beaucoup changé au cours de son existence. On sait par exemple qu’il y a 750 millions d’années, notre planète était totalement recouverte de glace des pôles à l’équateur ! C’est ce qu’on appelle la glaciation Varanger.

Il n’est pas forcément évident de trouver des traces du climat aussi loin dans le temps (la glaciation Varanger est un cas extrême), mais pour les périodes plus récentes, on a pu reconstituer une histoire climatique un peu plus précise : c’est le cas des glaciations du Pléistocène.