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ADN

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Une petite vidéo sur ce sujet qu’il me parait indispensable de faire connaitre au plus grand nombre…

http://www.youtube.com/watch?v=bYVE05egjPg

Pour une fois, vous remarquerez que ça n’est pas un sujet que j’avais déjà traité sur le blog !

Je n’ai pas beaucoup de compléments à ajouter à la vidéo, à part un truc un peu étonnant que j’ai compris sur le tard, c’est que les palindromes…n’en sont pas ! Il m’a fallu retourner à la toute première publication de 1987 (voir [1]) pour m’en rendre compte, mais si j’ai bien compris on parle de séquence ayant en fait une symétrie « dyadique », c’est-à-dire que quand on les lit à l’envers, on retrouve ne retrouve pas les mêmes bases mais leurs complémentaires.

Par exemple puisque A et T sont complémentaires ainsi que C et G, la séquence

AGGCGCCT

possède une symétrie dyadique : les 4 premières bases (AGGC) sont complémentaires des 4 dernières lues à l’envers (TCCG). Comme les deux séquences sont complémentaires, leurs transcriptions ARN peuvent s’apparier pour former une sorte d’épingle à cheveux.

GATTACAOn nous le rappelle trop souvent : nos gènes ont une influence majeure sur ce que nous sommes. Heureusement, les gènes ne déterminent pas tout, et l’on sait bien que nous sommes également le produit de notre environnement : les expériences que nous vivons, ce que nous mangeons, ou l’air que nous respirons.

Toutefois ce que nous léguons finalement à nos enfants, ce sont nos gènes, pas notre environnement. Vous pouvez donc bien manger ou boire ce que vous voulez, ça n’est pas ça qui changera le patrimoine génétique de vos enfants.

C’est ce que vous pensez ? Alors venez découvrir le monde mystérieux de l’épigénétique !

Les mitochondries qui sont présentes dans chacune de nos cellules sont un maillon essentiel de notre métabolisme. Mais on sait aujourd’hui qu’à l’origine elles étaient des organismes unicellulaires distincts et autonomes. Jusqu’à ce qu’un jour une cellule décide d’avaler une mitochondrie, et se mette à vivre en symbiose avec elle.

Un scénario que n’aurait pas renié Ridley Scott.

La centrale énergétique des cellules

Les mitochondries sont des petites structures présentes dans les cellules de tous les organismes eucaryotes, c’est-à-dire les organismes dont les cellules possèdent également un noyau. Leur taille peut varier de 0.5 à 10 microns, et si on ne trouve qu’une seule mitochondrie dans la plupart des organismes unicellulaires, on peut en trouver plusieurs milliers dans une cellule dans notre foie.

En principe, notre ADN sait beaucoup de choses sur nous. Mais il n’est pas si simple de faire parler la quantité immense d’information qu’il contient. En 2008, des chercheurs ont réussi à montrer qu’il est possible de lire nos origines géographiques dans nos gènes, moyennant une méthode statistique adaptée : l’analyse en composantes principales.

A la pêche aux gènes

Pour faire parler nos gènes, il y a deux difficultés à surmonter : transcrire les informations contenues dans notre ADN en données numériques, puis trouver les bonnes méthodes statistiques qui permettent d’exploiter ces données.

Pour réaliser leur étude publiée dans Nature [1], John Novembre et ses collaborateurs sont partis d’une population de 3192 individus européens dont ils ont réalisé un génotypage. Mais qu’est-ce que cela signifie, génotyper ?

Difficile de passer à côté, la NASA vient d’annoncer avec tambours et trompettes la mise au jour d’une « nouvelle forme de vie », soi-disant basée sur l’arsenic.

Mais il semble que cette découverte suscite déjà la polémique chez les scientifiques du domaine, et n’étant pas très compétent sur le fond, je me garderai bien de commenter le caractère solide ou pas de cette annonce.

Pourtant c’est une bonne occasion de revoir quelques principes de biochimie et de se replonger dans la classification périodique des éléments de Mendeleev, alors n’hésitons pas !