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Au début de l’été, et après 18 mois de débats, il semble que l’affaire de la bactérie à l’arsenic ait été définitivement tranchée. La revue Science a en effet publié deux articles réfutant l’affirmation initiale de l’équipe de la NASA. En cette période estivale où je poste des rediffusions sur ce blog, j’en profite pour vous reservir mon article écrit à l’époque, et qui ne parle pas tant de la bactérie à l’arsenic, que des éléments chimiques qui sont indispensables à la vie telle que nous la connaissons.

Difficile de passer à côté, la NASA vient d’annoncer avec tambours et trompettes la mise au jour d’une « nouvelle forme de vie », soi-disant basée sur l’arsenic.

Mais il semble que cette découverte suscite déjà la polémique chez les scientifiques du domaine, et n’étant pas très compétent sur le fond, je me garderai bien de commenter le caractère solide ou pas de cette annonce.

Pourtant c’est une bonne occasion de revoir quelques principes de biochimie et de se replonger dans la classification périodique des éléments de Mendeleev, alors n’hésitons pas !

Le pouillot verdâtre (Phylloscopus trochiloides) est un petit oiseau d’une dizaine de centimètres, que l’on trouve dans les forêts d’Asie centrale et de Sibérie. Dans ces régions, on distingue plusieurs sous-espèces de pouillot verdâtre, qui diffèrent par leur plumage et leur chant, mais surtout par leur implantation géographique. Et la comparaison de ces sous-espèces est pleine de surprises pour les biologistes de l’évolution.

Quand on compare deux sous-espèces voisines géographiquement, on retrouve un certain nombre de caractères communs : les allures des plumages et la structure des chants sont proches par exemple.

On ne compte plus le nombre de livres ou de personnes qui vous vantent les bienfaits de la méditation. Depuis plusieurs années, une équipe conjointe de l’université de Dalian en Chine et de l’université d’Oregon aux USA tente de mettre en évidence, de manière scientifiquement rigoureuse, les bienfaits de la méditation .

Alors pour se faire une idée sur la question, voici un petit tour d’horizon de quatre de leurs papiers les plus importants, qu’on peut penser plutôt sérieux car tous publiés dans la prestigieuse revue PNAS (Proceedings of the National Academy of Science).

Les vertèbres cervicales, ce sont les os situés dans la partie supérieure de notre colonne vertébrale, et qui forment la structure du cou. Nous en possédons exactement sept. D’ailleurs tous les mammifères en possèdent sept !

Tous ? Oui, oui ! Tous ! De la petite souris à l’immense girafe, du dromadaire à la baleine, du chat à l’homme, il existe plus de 5000 espèces de mammifères, et toutes possèdent 7 vertèbres cervicales…toutes sauf le paresseux !

Eh oui, à cette règle des 7, le paresseux  fait figure d’exception, car il en possède entre 8 et 10 ! Le grand naturaliste Buffon déclarait d’ailleurs au XVIIIème siècle à propos de cet animal qu’il était

« une espèce d’excès ou d’erreur de la nature car de tous les animaux même des plus grands et de ceux dont le corps est le plus long relativement à leur grosseur, aucun n’a tant de chevrons à sa charpente »

Dans notre vision traditionnelle de la compétition entre espèces, les forts dominent les faibles, les gros mangent les petits, les plus adaptés supplantent les moins adaptés. Nous raisonnons intuitivement comme s’il existait une hiérarchie stricte entre les espèces.

Et pourtant parfois, on peut avoir entre espèces des situations identiques à celle du jeu « Pierre-Feuille-Ciseaux » (ou Chifoumi), où la pierre bat les ciseaux, les ciseaux battent la feuille, mais la feuille bat la pierre. Il s’agit d’une hiérarchie cyclique, qui ne permet pas de désigner un vainqueur incontestable. On a Pierre > Ciseaux > Feuille > Pierre.

J’évoquais une situation analogue dans mon billet de la semaine dernière sur le paradoxe de Condorcet. Eh bien dans ce billet-ci, nous allons partir à la recherche de ces espèces qui jouent à « pierre-feuille-ciseaux » dans la nature, une situation qui semble d’ailleurs un facteur important de biodiversité !

Quand j’ai promis à mon petit neveu que j’allais lui montrer un dinosaure vivant, j’ai senti comme une excitation ! Mais quand, tout fier de mon coup, je lui ai désigné un pigeon sur le trottoir, j’ai senti comme une déception…

J’ai eu beau invoquer « La Classification Phylogénétique du Vivant » de G. Lecointre & H. Le Guyader, ça n’a pas suffit à le convaincre que ça n’était pas un poisson d’avril.

Et pourtant, c’est maintenant un fait connu et reconnu, les oiseaux sont des dinosaures ! Voyons exactement ce que cela signifie et comment on en est arrivé à cette conclusion surprenante.

Nous avons coutume de penser que nous sommes libres de décider et de choisir nos actes. Et pourtant, une série d’expériences de neurosciences jettent un doute sur ce qu’on a l’habitude d’appeler notre libre-arbitre.

Même si elles sont largement débattues, tant du point de vue de leurs résultats scientifiques que de l’interprétation philosophique qui en est donnée, ces expériences sont pour le moins…troublantes ! Aujourd’hui au menu : neurologie, sciences sociales et philosophie !

Beaucoup moins impressionnants visuellement que les dinosaures, les fossiles du schiste de Burgess constituent pourtant l’une des découvertes paléontologiques les plus importantes de tous les temps. Ils sont si bizarres qu’il a fallu aux spécialistes un demi-siècle pour les interpréter correctement. Mais ils nous montrent qu’il y a 500 millions d’années, existait une faune animale extrêmement étrange, et bien plus diversifiée que celle qui peuple la Terre aujourd’hui.

Manifestement, la sélection naturelle à elle seule ne suffit pas à expliquer pourquoi la plupart de ces lignées d’espèces bizarres se sont éteintes. Et il semble que tout cela soit simplement le fruit du hasard qui fut à l’oeuvre lors des périodes d’extinctions massives.

Et si on prolongeait notre existence en diminuant notre température corporelle ? C’est l’étonnante hypothèse à laquelle ont aboutit des chercheurs après avoir mené des expériences sur les souris [1].

En étudiant l’impact d’un abaissement artificiel de la température corporelle des rongeurs, ils ont constaté que leur espérance de vie se trouvait prolongée d’environ 15%.

Voyons ensemble comment a été réalisée cette étude.

Pourquoi la coopération existe-t-elle ? Comment se fait-il que la plupart des hommes et certains animaux coopèrent entre eux, alors que la nature semble favoriser les comportements individualistes et égoïstes.

En 1981, pour essayer de répondre à cette question, un professeur en sciences politiques et un spécialiste en zoologie ont écrit un des papiers les plus étonnants qu’il m’ait été donné de lire.