Il y a une semaine est sorti le 5ème rapport du GIEC, le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat. Plus alarmiste que jamais, il me semble pourtant qu’il a été accueilli cette fois dans une relative indifférence.
Bien que ces rapports ne paraissent que tous les 6 ans en moyenne, se pourrait-il que le grand public et les médias se soient déjà lassés ? Pour ma part, j’ai décidé cette fois de me coltiner le rapport frontalement !
J’ai commencé par le classique «Résumé à l’intention des décideurs», une synthèse de 26 pages destinée aux responsables politiques, et présentant seulement les principales conclusions. Mais j’ai voulu faire mon scientifique snob, et j’ai décrété que je méritais mieux que le résumé pour politiciens. Alors j’ai téléchargé le rapport complet !
Et là j’ai un peu déchanté, il fait quand même 2216 pages ! Hors de question de lire tout ça ! Heureusement le GIEC a pensé à moi, le rapport commence par un résumé technique de seulement 129 pages, destiné à servir de lien entre le fasicule pour politiciens et les 2000 pages du rapport complet.
J’ai donc décidé de vous parler un peu de ce que j’ai trouvé dans ce rapport. Les principales conclusions, mais aussi quelques petites surprises (pour moi).
(Le rapport complet est téléchargeable ici – attention 150 Mo ! Je citerai les références aux pages du rapport sous la forme suivante TS-6 désigne par exemple la page 6 du Technical Summary, 2-56 la page 56 du deuxième chapitre. Notez enfin que toutes les pages du rapport comportent la mention « Do Not Cite, Quote or Distribute ». Donc je suis dans l’illégalité !)