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David Louapre

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On a souvent tendance à penser qu’il a fallu attendre la Renaissance pour que l’humanité découvre que la Terre n’était pas plate. C’est une fausse croyance, car l’idée que la Terre soit ronde date de l’Antiquité, et était partagée par de nombreux savants comme Platon ou Aristote.

D’ailleurs en 200 avant J.C., Eratosthène a même réussi l’exploit de calculer la circonférence de la Terre à quelques centaines de kilomètres près, puisqu’il l’estima à 39 375 km, alors que la valeur actuellement admise est autour de 40 070 km !

Voyons ensemble comment il a procédé.

Si au cours d’une soirée vous croisez une riche héritière arborant un énorme diamant sur sa bague, il existe un moyen simple de vérifier s’il s’agit d’un vrai: faites-lui le baisemain, et passez discrètement votre langue sur la pierre.

Si elle vous paraît froide, il s’agit bien d’un vrai diamant ! Mais si elle est plutôt tiède, c’est certainement un faux…

Voyons ensemble le principe thermique de ce test.

Le goût est un sens bien méconnu. On a par exemple longtemps cru que les différents goûts étaient perçus par des régions différentes de notre langue. Alors qu’il n’en est rien !

Du côté des neurones, les zones du cerveau impliquées dans l’identification des goûts sont elles aussi encore mal comprises.

Quelques publications récentes permettent de lever un peu le voile sur ces mystères. Alors penchons nous sur le fonctionnement du goût, depuis les papilles de notre langue jusqu’aux neurones de notre cerveau.

Un troyen, ça n’est pas seulement un beau guerrier antique. C’est aussi un astéroïde plus ou moins gros qui squatte l’orbite d’une planète, mais sans la déranger.

Si l’on en connait quelques milliers près de Jupiter, jamais aucun n’avait été détecté sur l’orbite de la Terre. Eh bien c’est maintenant chose faite, grâce à une récente publication [1] révélant l’existence du mystérieux astéroïde troyen 2010-TK7.

A l’ère d’Internet, on peut se demander à quoi sert encore notre mémoire, puisque quelques clics suffisent à retrouver à peu près n’importe quelle information. A partir d’expériences contrôlées, des chercheurs américains ont justement pu montrer comment les technologies de l’information modifient notre processus de mémorisation.

Si les résultats sont relativement convenus, l’une de ces expériences m’a paru particulièrement intéressante.

Il y a un an, je publiais mon tout premier billet consacré à l’ornithorynque. Histoire de m’aider à faire mon petit bilan annuel, je vous avais sollicité avant l’été pour répondre à un sondage.

Ce billet est donc tout d’abord l’occasion pour moi de remercier tous mes lecteurs. Faire perdurer un blog au delà des premiers mois n’est pas chose facile, et ce serait mission impossible sans vos visites, vos commentaires et vos encouragements.

Je voudrais en profiter aussi pour évoquer l’avenir du blog et quelques petites évolutions présentes ou futures.

Tous les liquides ne s’écoulent pas de la même manière. Si vous observez l’eau d’un fleuve, vous pouvez voir que son écoulement est en permanence le siège de multiples tourbillons. Au contraire, l’huile qui s’écoule hors d’une bouteille ne tourbillonne pas du tout.

Étonnamment, la frontière entre ces deux situations est assez mince, et on peut la percevoir au moyen d’une quantité appelée nombre de Reynolds. Comme nous allons le voir, la compréhension de la transition entre les deux comportements fait encore l’objet de recherches pointues [1].

Suite de ma série sur le tourisme estival, au cours d’une petite semaine à parcourir les châteaux de la Loire, j’ai pu visiter le château d’Ussé, dit « Château de la Belle au Bois Dormant ».

J’ai été frappé par une chose : il s’agit d’un château tout à fait normal, mais pour mes deux filles, cette visite fut infiniment plus intéressante que les autres châteaux. Et ce simplement parce qu’on leur avait dit que celui-ci était « celui de la Belle au Bois Dormant ».

Un comportement économiquement irrationnel, mais à méditer !

C’est l’été, peut être me lisez-vous dans votre chaise longue, alors je ne vais pas vous assommer avec un billet compliqué, mais plutôt vous parler de tourisme. Il y a deux ans, mes vacances m’ont amené  à visiter la grotte de Lascaux, ou plutôt sa fidèle reproduction, puisque l’original est mise sous protection pour tenter de limiter sa dégradation.

En regardant attentivement les peintures datées d’il y a environ 17 000 ans, j’ai été absolument abasourdi par un détail qu’on retrouve sur beaucoup des dessins de la grotte. Il est particulièrement apparent sur celui-ci :

Rien ne vous surprend ?

Les vacances ont commencé et certains d’entre vous auront peut-être la chance de visiter des contrées lointaines. Pour ceux qui iront vraiment loin, vous subirez éventuellement un décalage horaire significatif.

Peut-être seriez-vous alors intéressés pour tester cette solution proposée dans Science par Clifford Saper, professeur de neurologie à Harvard : pour éviter le jet-lag, il vous faudra jeûner pendant 16 heures !