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David Louapre

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einstein GPSEn ce moment où l’on parle beaucoup de valorisation de la recherche, le grand public peut parfois s’interroger sur les retombées technologiques de certaines recherches très fondamentales.

Et pourtant les exemples ne manquent pas, à commencer par la mécanique quantique sans laquelle l’électronique et l’informatique n’existeraient pas !

Mais aujourd’hui, je voudrais évoquer le cas de la théorie de la relativité générale. Car cette théorie – qui nous permet de comprendre ce qu’est un trou noir ou comment s’est déroulé le big-bang – joue un rôle essentiel dans le fonctionnement du GPS.

[Edit du 25/04/2013 : Suite à une discussion en commentaire, on m’a fait remarquer que la méthode actuelle de compensation des horloges GPS n’utilise en fait PAS les formules issues des théories d’Einstein. Si le fait que les effets relativistes ‘perturbent’ le GPS est incontestable, il est donc faux de dire que sans la relativité le GPS ne pourrait pas fonctionner. Il s’agirait donc d’une légende urbaine que j’ai honteusement contribué à propager. Mais que ca ne vous empêche pas d’étudier la physique de la chose !]

epidemieComprendre comment se propagent les épidémies peut être d’une importance capitale. Qu’il s’agisse de maladies ou de virus informatiques, il est utile d’analyser à partir de quel point une épidémie peut s’emballer, ou bien quelle est la meilleure manière de traiter une population si on possède un antidote.

Pour étudier cela avec des simulations, on fait appel à des modèles où les individus sont représentés par des noeuds d’un réseau dont les liens sont aléatoires et figurent la possible propagation de l’épidémie : on parle de graphes aléatoires.

Cholera_bacteria_SEMAu secours, les bactéries sont partout ! Sur les poignées des portes, dans les claviers des ordinateurs, sur les sièges du métro, et bien sûr sur vos mains !

Mais rassurez-vous, tout cela n’est rien à côté des bactéries installées bien confortablement au chaud chez vous. Et quand je dis « chez vous », je veux dire « dans vous » ! Nos corps sont littéralement envahis par les bactéries, et leur nombre a de quoi donner le vertige.

Petite plongée dans nos entrailles…

banniere-kidisciencesJe me dis souvent que j’aurai dû être enseignant. Il se trouve que j’ai choisi une vie de chercheur qui ne me donne que rarement l’opportunité de le faire, mais je saute en général sur toutes les occasions qui se présentent, de la Maternelle au Master ! Il est clair que pour moi le fait de tenir ce blog est une manière de combler ce manque, et d’essayer de transmettre à d’autres mes passions, et le savoir que j’ai eu la chance de recevoir.

J’ai toujours pensé que l’éveil aux sciences était quelque chose d’important, et qu’il devait se faire tôt chez les enfants, car une fois le collège venu, les sciences peuvent malheureusement devenir un repoussoir pour les élèves. C’est vrai que sur ce blog, je suis la plupart du temps bien au delà du niveau primaire (même si je m’efforce de rester autant que possible abordable avec un bagage maximum de lycée.)

Heureusement, une superbe initiative du C@fé des Sciences va me permettre de me donner à fond dans la science pour les jeunes enfants : Kidi’Science ! Il s’agit d’un blog collaboratif, où les blogueurs du C@fé et les dessinateurs de Strip Science peuvent se retrouver pour proposer des billets à destination des plus jeunes. Une occasion parfaite pour moi de parler des quelques expériences que je fais à la maison avec mes enfants (et là je vous rassure, on est au niveau maternelle !). Donc pour aujourd’hui, je vous reproduis le billet que j’ai écrit il y a quelques jours, mais bien sûr je vous encourage à aller le lire directement sur Kidi’Science !

Le livre Moby Dick, publié par Hermann Melville en 1851, ne connut semble-t-il qu’un succès modeste lors de sa première parution. Ce n’est qu’après la Première Guerre mondiale – et plus de 20 ans après la mort de Melville – que le livre fut finalement acclamé par le public et la critique.

Moby Dick fait partie aujourd’hui des œuvres majeures de la littérature anglo-saxonne, et est considéré comme un livre unique, à la langue et au style bien particulier. L’alliance de la numérisation massive des livres et des techniques d’analyse de données permet aujourd’hui de comprendre pourquoi.

nanoparticulesLes nanoparticules vont peut-être un jour révolutionner la science des matériaux ou le traitement de certaines maladies. Et pourtant à l’heure actuelle, le manque de connaissances sur leur toxicité potentielle commence à provoquer de légitimes inquiétudes dans l’opinion publique.

A l’occasion de ma lecture d’un petit livre  sur le sujet « Développons les nanomatériaux ! » [1], publié dans la collection Sciences Durables, j’ai choisi de vous dire quelques mots sur les notions scientifiques qui se cachent derrière ces mystérieuses nanoparticules.

Et comme ce sont bien sûr les dangers potentiels associés à ces matériaux qui préoccupent nos concitoyens, je vais m’attacher à décrire en quoi ces particules sont spéciales et pourquoi elles requièrent une attention particulière en matière de toxicologie.

L’état végétatif est un état physiologique encore très mal compris. Il se rencontre à la suite de traumatismes crâniens ou au sortir d’un coma. On peut le définir comme un état éveillé, mais sans aucune manifestation volontaire ou consciente.

Grâce à des techniques récentes d’IRM, on a pu se rendre compte que pour certains patients, l’état végétatif pouvait présenter une activité cérébrale qui se rapproche de celles d’un état de conscience minimale, voire même jusqu’à entamer un début de communication avec eux !

Ces découvertes vont peut être nous amener à devoir réviser la notion d’état végétatif.

C’est en cours de philo que j’en ai entendu parler pour la première fois ! Notre prof nous faisait un cours sur la logique et ses fondements, et c’est alors qu’elle le mentionna : le fameux théorème de Gödel, celui qui prouve que quoi qu’on fasse, il existe des énoncés mathématiques vrais, mais indémontrables. Les mathématiques resteront à tout jamais un édifice imparfait !

J’en fus évidemment tout retourné et fasciné : comment était-il possible qu’un truc pareil existe ? Comment prouver ce résultat pouvait même être du domaine de la science ?

De même que l’on croule désormais sous les « journées mondiale de » (« de la radio », « du tricot », « sans Facebook », etc.), il est de plus en plus fréquent de voir que les années aussi sont dédiées à un thème. Par exemple, l’ONU a très officiellement proclamé 2013 « année mondiale de la gestion de l’eau », mais aussi « année mondiale du quinoa » ! (Il faut se rappeler que 2008 avait déjà été « année mondiale de la pomme de terre »…)

Et comme la science est au moins aussi importante que le quinoa, je me suis dit que, moi aussi, j’avais le droit de décréter une « année de », et j’ai choisi que 2013 soit l’année des blogs de science !

Alors à tous mes lecteurs et tous ceux qui je l’espère le deviendront cette année, je souhaite une bonne année 2013 sous le signe de la science ! Et pour accompagner tout cela, voici quelques liens vers mes blogs scientifiques francophones favoris :

The_Last_Judgement._Jean_Cousin_extrait.L’affaire est entendue : c’est la fin du monde dans quelques jours. Alors un grand merci à tous mes fidèles lecteurs qui m’auront suivi jusque là !

Et pour finir en beauté, nous allons bien sur parler de l’Apocalypse ! Mais comme il s’agit de sciences, nous allons discuter de la probabilité prochaine de la fin du monde.

Et vous allez voir que ça n’est pas si catastrophique que vous le pensez, mais c’est plus inquiétant que vous ne le croyez !