La vidéo du jour aborde un thème ultra-classique, j’espère tout de même en avoir fait un traitement raisonnable !

Quelques précisions et ordres de grandeurs :

Grains de sables

Concernant le nombre de grains de sable sur Terre et les étoiles de l’Univers visible, on se rend compte qu’il est finalement plus facile de compter les étoiles ! Je m’étais risqué à un calcul dans ce billet . On arrive à la conclusion que le nombre de grains de sable dans un m3 est en gros le nombre d’étoiles dans une galaxie, et qu’il y en en gros autant de m3 de sable sur Terre que de galaxies dans l’Univers. Après c’est du en gros dans le sens de l’ordre de grandeur, disons à un facteur 1000 près dans un sens ou dans un autre !

Equation de Drake et Grand filtre

Quand on parle du paradoxe de Fermi, il y a deux concepts qui reviennent très souvent, et que finalement je n’aime pas beaucoup : l’équation de Drake et le « Grand filtre ». En conséquence je n’en ai pas parlé dans la vidéo !

L’équation de Drake, c’est cette fameuse multiplication de probabilités pour estimer le nombre de civilisations extraterrestre (j’en avais quand même fait un billet ici). Implicitement c’est le raisonnement que l’on tient quand on se demande si la Terre est rare, ou si l’apparition de la vie était un truc miraculeux. Mais le fait d’écrire une « vraie » équation et d’attribuer des termes à ces probabilités, je trouve ça finalement assez pédant. Ca laisse croire qu’on a une approche numérique rigoureuse, alors qu’en vérité on n’a vraiment aucune idée de la valeur de certains termes (qui peuvent très bien valoir 1 ou \(10^{-23}\).) Donc en définitive, je trouve que c’est une façon un peu mystifiante de présenter les choses.

Même remarque pour le Grand filtre, un concept formulé par Robin Hanson en 1998. En gros ça consiste à unifier les explications « la Terre est rare », « la vie n’a que peu de chance d’apparaitre » et « les civilisations E.T. sont détruites avant de voyager » sous l’expression pédante de « il existe un Grand Filtre qui empêche le voyage interstellaire ». Je trouve que c’est vraiment faire de l’abstraction pompeuse qui obscurcit plus qu’elle n’éclaire. Donc je n’ai pas utilisé ce terme (mais je sais que le concept a été très populaire depuis sa formulation, je ne sais pas pourquoi…).

Endosymbiose

Sur l’endosymbiose, j’ai vraiment formulé ça vite fait. Il faut bien avoir en tête qu’on a pas de scénario certain, et que toutes les théories ne reposent pas forcément sur l’endosymbiose à toutes les étapes. En particulier pour la formation du noyau lui-même, il ne s’agirait pas d’une endosymbiose d’une autre bactérie, mais plutôt d’une sorte de repliement de la membrane, comme suggéré sur le dessin que j’ai affiché.

Il y a une histoire intéressante autour de cette théorie de l’endosymbiose, qui a été proposée par la microbiologiste Lynn Margulis. Sa théorie formulée dans les années 60 fut largement rejetée par la communauté scientifique. D’après Wikipédia, son article fondateur aurait été rejeté une cinquantaine de fois ! La théorie de Margulis a fini par s’imposer dans les années 80. Vous pouvez lire le papier ici

Dans les anecdotes, vous remarquerez qu’elle signe cet article du nom de « Lynn Sagan »…eh oui car elle était à l’époque la femme de Carl Sagan. (Sinon il semblerait que Lynn Margulis ait connu une fin de carrière sulfureuse, avec des positions pour le moins contestables concernant les origines du VIH ou les attentats du 11 septembre…)

L’Etoile de la Mort

Parlons un peu de l’Étoile de la Mort. Comme je le dis dans la vidéo, un vaisseau de la taille de l’étoile de la mort pourrait très bien se trouver aux portes du système solaire, on n’aurait aucun moyen de s’en rendre compte. Même sans taper dans des technologies de camouflage avancées.

Voici un petit calcul d’ordre de grandeur. Pour savoir si on a une chance de la voir, on va estimer sa luminosité vu d’ici : sa magnitude apparente. Cela va dépendre évidemment de sa taille, de sa distance et de sa capacité à réfléchir la lumière.

La taille « canonique » de l’étoile de la mort, c’est environ 150 km (même si Roland Lehoucq arrive à une estimation plutôt autour de 750km). Concernant son albedo, on va retenir une valeur plutôt basse de 0.05. On imagine qu’elle est plutôt peinte en noir !

Le tableau situé sur cette page nous indique que pour cette taille et cet albedo, un tel objet aurait une magnitude absolue de 8. Alors attention, quand on parle d’astéroïde (et plus généralement d’objets du système solaire) les calculs de magnitude sont un peu différents de ce qu’on a pour les objets lointains qui émettent leur propre lumière, comme les étoiles.

Pour une étoile, on compte la distance en parsecs et la distance de référence est de 10 parsecs. Le lien entre magnitude apparente \(m\) et magnitude absolue \(M\) est défini comme

$\(m = M + 5 \log_{10}(D/10)\)$

Pour une étoile, quand on multiplie la distance par 10, cela correspond à ajouter 5 à sa magnitude. (Je rappelle que la magnitude marche « à l’envers » : plus élevé = moins lumineux).

Pour un astéroïde (ou une planète du système solaire), quand on augmente sa distance, on a un double effet : on l’éloigne de nous et on l’éloigne de la source de lumière. La distance de référence est cette fois 1 unité astronomique (UA) et on mesure les distances en UA. On a alors

$\(m = M + 5\log_{10}(D_O) + 5\log_{10}(D_S) + X\)$

où \(D_O\) c’est la distance à l’observateur (nous) et \(D_S\) la distance au Soleil. Et puis il y a ce terme que j’ai noté \(X\) qui désigne une correction à appliquer du fait que l’angle entre l’objet, le soleil et l’observateur n’est pas nul. Mais on va ignorer ça dans notre cas, et considérer que \(D_O=D_S\) puisque notre étoile de la Mort est loin.

Dans la vidéo, je parle de la ceinture de Kuiper, située en gros à 50 UA. Pour un objet de magnitude absolue 8, et situé à 50 UA de nous et autant du Soleil, on a donc la magnitude apparente

$\(V = 8.0 + 10\log_{10}(50) \approx 25\)$

Une magnitude de 25, c’est vraiment pas beaucoup. Hubble peut en théorie aller jusqu’à 28-30, mais le champ de vision est tout petit, donc on n’aurait aucune chance de tomber dessus par hasard (sauf si on sait déjà où elle est). En théorie l’observatoire Vera Rubin devra un jour être capable avec le LSST de scanner le ciel entier, mais avec une magnitude de seulement 24. Bref on est pas loin, mais ça n’est pas encore tout à fait ça.

Et encore, comme me le faisait remarquer Alain Maury avec qui j’ai pu en discuter, si Dark Vador était malin, il s’approcherait en se mettant dans l’axe de la Voie lactée, où là ça devient compliqué de s’y retrouver avec toutes les étoiles qu’il y a !

Un autre point que me soulevait Roland Lehoucq, c’est que vu la consommation énergétique de l’étoile de la Mort (enfin surtout de son arme), on aurait peut-être une chance d’en détecter une signature dans les infrarouges !

 

 

66 Comments

  1. Ce message est un argument pour expliquer en quoi la distance me semble être un argument largement suffisant pour expliquer que nous ne croisons pas d’extraterrestres, cependant je tiens à signaler que la raison de la différence de technologie est une explication que je n’avais jamais entendu et est très intéressante.
    Supposons que les voyageurs intergalactiques aille à un cinquième de la vitesse de la lumière jusqu’à l’étoile la plus proche (disons une année lumière pour être gentil) avec assez de matériel, de population etc pour survivre 5 ans, ce qui est l’explication de la vidéo si j’ai bien compris.
    Un train de cent tonnes allant à un cinquième de la vitesse de la lumière aurait une énergie cinétique E_c=Mc^2[(1-(v/c)^2)^(-0,5)-1]=10^18 J soit 30 000 fois l’énergie dégagée par l’explosion d’Hiroshima (6*10^13 J). C’est une énergie colossal et inatteignable, surtout en sachant que plus on a besoin de consommer d’énergie, plus le vaisseau doit être lourd pour contenir les sources d’énergie et donc plus il doit avoir d’énergie pour atteindre la même vitesse. Si on prend ce même train, la vitesse qu’il doit atteindre pour ne demander que l’énergie d’une dizaine d’explosions d’Hiroshima est 0,4% de la vitesse de la lumière (ce qui est tout de même énorme, l’objet le plus rapide fabriqué par l’homme a atteint la vitesse de 0,02% de la vitesse de la lumière). En admettant que l’objet aille à 0,1% de la vitesse de lumière (ici l’important est les ordres de grandeurs, pas les valeurs exactes), le voyage prendrait 1000 ans ce qui me semble beaucoup trop pour qu’une espèce puisse voyager pendant 1000 ans sans escale (sans compter qu’il faut les trouver les personnes qui sont prêtes à mourir sur le vaisseau dans l’unique objectif d’avoir une descendance qui mourra sur le vaisseau et ainsi de suite pendant au moins 10 générations en supposant qu’une génération corresponde à 100 ans).
    Et en plus, pour coloniser, il faut que les planètes aient des matières premières utiles à la technologie de cette espèce, donc même en admettant qu’ils arrivent à faire le voyage de 1000 ans, ils devraient sûrement refaire le voyage vers une autre planète pour trouver les bons matériaux.
    Donc si on accepte la relativité restreinte, il semble que l’argument de la distance soit largement suffisant.

    • Omicron Alpha Reply

      L’argument de la distance ne tient pas et ce pour plusieurs raisons, la vitesse de la lumière, même si elle semble infranchissable, ne l’est peut-être pas tant que cela, certains chercheurs pensent par exemple que les trous de vers pourraient mener à d’autres endroits au sein de l’univers ou de la galaxie, comme des sortes de brèche de saut ou des portes de saut, servant alors de raccourcis et permettant ainsi le voyage à travers une grande distance en quelques secondes ou minutes seulement pour aller d’un point A à un point B, cela ne semble pas impossible ou irréalisable, tout comme on sait localiser des systèmes, des étoiles, des exo-planètes, on parviendra à trouver une ou des solutions pour les atteindre plus rapidement.

      Pour les voyages que tu cites qui pourraient durer 1000 ans, il me semble que des technologies comme la cryogénisation ou des techniques de stabilisation/arrêt de vieillissement laissant le corps en quasi état de mort à l’instar de la biostase, de l’hibernation prolongée, permettrons justement de ne pas avoir à se reproduire sur plusieurs générations à l’intérieur des vaisseaux colons.

      Pour ce qui est des matières premières et des technologies, il suffira de les synthétiser si elles manquent, rien ne se créer, rien ne se perd, tout se transforme, même si j’imagine qu’on tentera d’envoyer des sondes et Rover pour connaitre la composition de l’atmosphère, obtenir des images physiques de la dite planète et la composition approximative de son sol afin de ne pas avoir de surprises.

      L’argument de David concernant les différences d’évolution technologique colossales séparant 2 civilisations de plusieurs millions voir milliards d’années semble être le plus séduisant, ces derniers nous considérant alors comme des fourmis, des êtres primitifs et insignifiants, d’autres nous observent ou nous étudient peut-être, dans tous les cas il semblerait qu’on ait évolué dans une partie non explorée de la voie Galatée, ou bien peut-être que notre planète à été visitée auparavant alors que nous n’existions pas, il est même possible que ces êtres intelligents nous aient précédés et vivent dans des bases souterraines indétectables sur notre planète, au final il semblerait qu’il y ait une myriades et une pléthore de possibilités de théories quand à la possible existence des extraterrestres.

      Les théories concernant le fait que certains souhaitent rester tranquillement sur leurs planètes tiennent aussi, ils pourraient ne pas avoir envie de voyager et de coloniser d’autres planètes tant cela semble risqué et coûteux en ressources, d’autres pourraient s’auto-télécharger dans leurs propres simulations et donc ne s’amuserait pas à voyager.

      Par contre le fait qu’on ait envoyé des signaux à travers notre galaxie et l’univers n’était certainement pas une bonne idée, car même si la plupart des espèces extraterrestres sont pacifiques, certaines étant probablement hostiles nous verront peut-être comme une menace, et souhaiteront nous rendre visite, si elles ne sont pas déjà là.

      Force est de constater que lorsque les conquistadors ont rencontrés/découverts les indiens d’Amériques, cela ne s’est pas très bien terminé pour eux, quand sera t-il de nous si nous faisons face à une espèce belliqueuse qui souhaite nous coloniser ou nous exterminer ? (Même si j’imagine qu’il serait plus simple et plus pratique pour eux de prendre le contrôle de nos dirigeants et de nous transformer en esclaves que de tout détruire)

      Dans tous les cas, seul l’avenir nous le dira, et on se doit d’espérer que seulement des civilisations pacifiques recevront nos communications, autrement ça ne sera pas fun pour nous, cf. La guerre des mondes, Prometheus, etc…

      • Non. Les trous de verre sont un concept, ça n’existe pas. On sait pas non plus maintenir un humain entier et vivant au frais ! Oublis le voyage intergalactique. Ta seule chance d’y parvenir en un temps record c’est d’utiliser l’assistance gravitationnelle des gros astres et des trous noirs pour peu que tu aies la chance d’en trouver pas trop loin de toi…

    • Farid MEHCER Reply

      Excellent survol et résumé des différentes « résolutions » proposées au paradoxe de Fermi.

      Un peu déçu par la fin tout de même avec l’explication que tu trouves personnellement la plus convaincante : après avoir très (trop !) furtivement évoqué ce qui me parait au contraire comme un (LE !) facteur majeur de fin d’une civilisation, ie. L’EPUISEMENT DES RESSOURCES ENERGETIQUES (Ressources sans lesquelles plus aucune civilisation technologique n’est possible, ce que l’on est sur le point d’expérimenter nous-mêmes — je renvois aux excellentes confs de Jancovici actuellement), il est dommage selon moi de s’appesantir ensuite sur la question assez futile de « Jusqu’où peut aller et quelles formes peut prendre une civilisation technologique ayant 100 ans, 500, 1000, 1 million ou 1 milliard d’années ou + encore d’avance sur la nôtre », quand le gros GROS problème du véritable FILTRE techno-civilisationnel que constitue l’épuisement énergétique planétaire (avant d’en arriver à pouvoir drainer l’énergie des étoiles avec des sphères de Dayson, il faut quand-même se donner qques siècles de délai à tout le moins, non ?), quand ce gros GROS problème fait qu’il est manifestement beaucoup plus pertinent et raisonnable scientifiquement parlant de poser D’ABORD la question : « Est-il même POSSIBLE à une civilisation technologique quelle qu’elle soit de passer ce filtre et de résoudre le problème de l’épuisement de ses ressources énergétiques ? ».

      Si la réponse à cette question préalable est « NON, ça n’est pas possible » (et c’est une possibilité tout à fait envisageable et parfaitement plausible), alors ta conclusion, selon laquelle on ne pourrait même pas discerner par leur forme et leurs trace des civilisations ayant trop d’avance sur la nôtre, cette conclusion n’aurait dès lors plus aucun sens, puisque de telles civilisations seraient en fait (suivant comment on aura répondu à la question préalable, donc) totalement impossibles, et ce pour des causes parfaitement connues et mesurables, en un mot : physiques ! C’est bien beau de laisser courir son imagination : j’aime beaucoup la SF, autant que toi certainement, mais _l’entropie énergétique_ me parait un (et même « LE » encore une fois) facteur déterminant dans la résolution la plus réaliste et la plus raisonnable (car mesurable avec des lois physiques bien connues) au paradoxe apparent proposé par Fermi.

      C’est sûr, c’est une explication qui fait moins rêver, moi le 1er…

      Et pour répondre à ta question pratique de fin, ie. peut-on imaginer à quoi ressemblera notre civilisation (sous-entendu : du point de vue technologique, je devine) dans 200 ou 1000 ans ?
      Malheureusement, je crains fort que la réponse soit OUI : technologiquement, elle risque de ressembler beaucoup à ce qu’elle était jusqu’en 1850 (ie. avant le début de l’ère industrielle, soit la date à partir de laquelle l’humanité acquière la compréhension et la capacité scientifique/technologique de puiser et transformer l’énergie des matériaux dit « fossiles » non-renouvelables. Après bien sûr, on peut se dire que si l’humanité survit qques 10aines de millions d’années dans l’avenir — le temps que pétrole et gaz se reforment — et n’est pas entièrement retombé au niveau de savoir d’avant l’ère industrielle actuelle, elle pourra alors bénéficier à nouveau d’une petite fenêtre de 200 à 300 ans d’utilisation de ces nouvelles énergies fossiles pour progresser technologiquement… Bon ça fait une progression technologique assez tirée par les cheveux quand-même, pas vrai ?)

      • KiwiSpiralin Reply

        Supposer l’existence d’un seuil énergétique identique pour toutes les autres formes de vie technologiques me paraît un peu trop anthropocentré.
        Qui nous dit que toute forme de vie suivrait le même developement que nous ? Avec des energies non renouvelables ? Epuiserait toutes ses ressources avant d’être capable de trouver d’autres solutions ? (Sphère de dyson ou tout simplement fusion nucléaire). Je pense qu’on peut imaginer beaucoup de scénarios où les limites énergétiques que nous connaissons sur terre ne sont pas un frein.

      • En effet, malgré une super vidéo, j’ai trouvé ça un peu étonnant de ne pas faire un petit clin d’oeil vers le réchauffement climatique pendant le moment « auto destruction des civilisations » Et ensuite, extrement étonnant de donner du crédit à une théorie qui s’appuie sur l’évolution exponentielle de la technologie, en se basant probablement sur l’évolution technologique depuis la révolution industrielle qui s’appuie sur l’épuisement de nos ressources et n’est donc pas soutenable sur les durées mentionnees. Je pense que des stagnations technologiques/regresssion ont aussi existé par le passé, (chute de l’Empire Romain? ) , pourtant pas freiné par un problème physique(limite des ressources). Bref assez étonné par cette argument donnant du crédit à la fuite/evolution technologique comme moyen de subsister alors que cette même évolution technologique nous mène aujourd’hui dans le mur (voir cours Jankovic)
        Merci pour les vidéos dans tous les cas!

      • Oui ça n’a aucun sens une évolution technologique chiffrée en millions ou en milliards d’années puisqu’on crève 100 fois entre temps mais c’était un exemple pour rendre compte qu’une technologie bien supérieure à la nôtre nous dépasserait tellement qu’elle échapperait à nos instruments de détection etc.
        Sinon. L’épuisement des ressources n’est pas une fatalité. Rien n’empêche une civilisation suffisamment avancée de palier à ce problème en régulant strictement le taux de natalité voir l’arrêter totalement. Surtout si cette civilisation est suffisamment calée en génétique pour contrer la mort programmée des cellules et améliorer celles-ci à volonté et ainsi accéder à une forme d’immortalité… bien à toi

    • Bonjour, il me semble que vous êtes tomber dans le piège de comparer une civilisation avancée à la notre. Je vous invite à regarder ses ordres de grandeurs :

      Hiroshima : 10^13 Joules
      Energie dégagée par le soleil en 1 secondes : 10^26

      Pensez également aux éléments les plus présents dans l’univers. Il devient évident qu’une civilisation avancée n’utilise pas de pétrole, ni d’uranium, ni de panneau solaire.

      Nous avons quelques centaines d’années de développement technologie, autant dire, rien.

    • C’est amusant cette tendance qu’on a tous de vouloir expliquer les voyages intergalactiques ou simplement interstellaires avec nos moyens et nos connaissances actuels.
      Tout comme aujourd’hui nous prétendons que ces voyages sont impossibles parce que nous n’avons à notre disposition que des fusées à poudre, des congélateurs et sommes limités par la vitesse de la lumière, il y a 2 siècles, on aurait postulé définitivement que les voyages dans la lune ne se feraient jamais, parce qu’aucune voie ferrée ne pourrait jamais s’élancer vers le ciel si elle n’était pas soutenue par un pont. Et cela tombe sous le sens commun que construire un pont de la Terre à la Lune est tout bonnement impossible braves gens.

    • Bonjour et bonne année. Vous dite que des possibles civilisations soit très vieux de plusieurs milliards d’années? Faut il prendre en compte les générations d’étoiles car les deux premiers n’ont pas créé de planètes tellurique possèdent des métaux lourd comme le platine ou l’or donc il est fort possible qu’il n’existe pas de veille civilisation avant la 3e génération d’etoiles la nôtre et comme une évolution demande du temps il ne peut donc exister en théorie de civilisation hyper développer quelques milliers d’années au plus…

  2. Moi j’ai bien peur que la matière dite « stable » ne soit pas si stable que ça… On connaît les réactions en chaîne de fissions nucléaires avec certains gros atomes comme l’Uranium depuis pas si longtemps que ça, et il est bien possible que les autres atomes aient des capacités de réaction en chaîne, différentes bien sur mais tout aussi destructrice, voir bien pire…

    Les forme de vie accédant à la technologie se croyant toutes très intelligente, et toute très sûre de leur savoir (à toutes les époques d’ailleurs c’est assez drôle) serait en fait au beau milieu d’explosifs ultra puissant en train de jouer avec des allumettes sans se rendre compte du danger, jusqu’à ce qu’on s’auto-détruise dans une petite étincelle à l’échelle de l’univers…

    • Tout ce que la technologie humaine réalise expérimentalement se fait également dans la nature en bien pire, par exemple au coeur du soleil c’est un véritable enfer de fusion nucléaire qu’on arrivera jamais à égaler dans nos petits laboratoires et si ça avait du « super-détruire » ça l’aurait déjà fait depuis longtemps, donc d’ici que nous petits expérimentateurs misérables on fasse « tout exploser » il y a de la marge je pense, rassurez vous donc.

      • Hooo non la nature ne fait pas aussi bien que nos expériences loin de là… On raffine de l’Uranium avec des techniques spéciales et on en regroupe une concentration importante à un endroit d’un seul coup… On accélère des particules avec des charges électrostatiques fantastiques disposées de façon très précises et elles atteignent des vitesses inhabituelle dans l’univers.. Non, il n’y a que les « technologies » pour faire ça, la nature, « le hasard » donc, n’a pas cette « puissance organisatrice », elle peut pas faire ça, ou plutôt « ça » ne peut pas « arriver »… Il n’y qu’une entité complexe organisatrice qui peut le produire…

        Ce que vous dites est vrai pour des grosses réactions avec masse de composés communs dans l’univers comme l’hydrogène et la fusion dans le soleil comme vous dites, et il est vrai que ce sont des réactions violente mais nous, en combinant les effets « calculés » et concentrés surtout des éléments on arrive à bien « plus »… Et facilement malheureusement ce qui me conduit a penser qu’a un moment on va faire une bêtise .. on va tout faire « exploser » .. comme toute les civilisations avant nous…

        Et qu’est ce qui nous en empêcherait ? On est tellement certain de tout savoir, à toutes les époques comme je le disais, quelqu’un m’a fait remarquer qu’il n’y a pas si longtemps les médecins pensaient que la saignée était bonne pour la santé, que c’était un « bon » soin de base ! alors que ça affaiblissait les gens… Mais gare à celui qui contestait… Et aujourd’hui c’est bien la même chose… Si on parle d’aller plus vite que la lumière on est carrément censuré !! Même ici.. sur des forum non spécialisé ! Demandez à David 🙁 Alors sur les discutions spécialisées même pas la peine d’en parler….

  3. J’adore vraiment vos video j’aimerais savoir si une de mes idées tient la route moi je me dit que il y’a des planètes plus vieille mais pas forcément tout les éléments pour que une forme de vie vienne tout les éléments ne se sont pas former au moment du big bang et si certains sont des premiers étoiles d’autre sont apparu au bout de beaucoup de temps sont contée le temps que ses éléments arrive jusqu’au niveau de notre système solaire sa voudrait dire qu’il sont pas forcément ultra en avance même si l’idée évoqué en fin de vidéo et mieux

  4. Il y a aussi un autre argument que j’aime beaucoup, c’est celui de la forêt sombre. En gros. il y a bien des civilisations, la plupart beaucoup plus avancées que nous, mais elles cachent toute trace d’elle car dès qu’elles se manifestent, elles se font détruire par peur qu’elle ne viennent détruire les autres.

    Et quand on voit sur terre la manière qu’on a d’agir face à l’inconnu, ça parait aussi plausible. C’est pas si différent de celle de la différence de technologie finalement, mais avec une vision bien plus pessimiste des rencontres inter espèces.

    • Effectivement, je ne comprends pas pourquoi il y a si peu de débat autour de cet argument de la « forêt sombre ». Ok, c’est un roman de science fiction, mais toutes les autres hypothèses sont de la science fiction également…

      Une autre hypothèse, l’émergence de la vie intelligente est très rare. Par exemple une chance sur 100 pour toute une galaxie « moyenne »… Dans ce cas, il y aurait quand même quelques milliards de peuplades intelligentes dans l’univers mais qui ne pourraient pas se voir pour cause de distances intergalactiques. Et nous n’aurions qu’extrêmement peu de chance d’avoir des voisins dans notre galaxie du coup.

  5. On n’a vraiment commencé à développer les sciences depuis, allez, 500 ans, et la révolution technologique et industrielle n’a que 150-200 ans.
    C’est juste… incroyablement court ! L’espèce humaine n’en est qu’aux prémisses !
    Donc penser que les voyages interstellaires sont trop long et impossibles est pour moi du même acabit que ceux qui pensaient que les « plus lourds que l’air » ne voleraient jamais.
    Amenez un smartphone avec internet au début du XIXème siècle : cela passera pour de la sorcellerie, vous serez brûlé en place publique !
    Sans même aller comme David jusqu’à 1 milliard d’années d’avance pour une autre civilisation, je crois bien moi aussi qu’il est complètement illusoire d’imaginer ce qui est possible.
    La relativité restreinte / générale n’est peut-être qu’une étape vers une théorie plus complète.
    Ce que je veux dire est qu’on ne pense qu’à l’intérieur de notre cadre de pensée : à l’intérieur de la relativité, à l’intérieur de la biochimie qu’on connaît. Le « grand filtre » est également une impasse intellectuelle , pour les mêmes raisons. Ce qui s’est produit sur Terre est très très peu probable ? Eh bien, il se passera autre chose sur une autre planète : un autre chemin, qui rendra l’évolution possible vers plus de complexité.
    Je suis assez d’accord avec l’idée finale de David, et je pense également qu’il existe certainement des civilisations plus avancées de seulement 10 000 – 20 000 ans, pour lesquelles le voyage interstellaire est possible, et pour lesquelles nous ne serions pas encore des fourmis à étudier en 3 semaines via quelques robots et quelques IA.
    Alors, une communication serait possible.
    Et ça, c’est juste hypra intéressant !

    • Farid MEHCER Reply

      Toutes tes considérations me semblent justes, à une exception près : elles partent du postulat erroné que l’énergie disponible (pour que le progrès technologique puisse continuer à se faire au même rythme) soit infini (ou du moins en stock suffisamment vaste pour tenir encore des siècles). Hors nous vivons sur une planète faisant 13 000km de diamètre ni plus ni moins, et après grosso-modo 200 ans de civi industrielle nous voyons déjà pointer la fin de notre stock de ressources d’énergie (je rappelle par exemple que le pic de production de pétrole date de 2008 et est statique et même en régression depuis).

      Ou, mais OU toutes les civilisations ultra-avancées auxquelles toi ou David faites références ont-elles été puiser l’énergie suffisante pour alimenter des 10aines de siècles (sans parler de millénaires ou plus) de développement technologique ???
      Comme je l’ai dit dans mon commentaire précédent, avant de pouvoir prétendre construire une sphère de Dyson, et régler ainsi une bonne fois le problème de l’approvisionnement en énergie, il faut déjà avoir assez de ressources préalables pour en arriver là).

      • Farid, tu parles de fin stock de ressources d’énergie… Dois-je te rappeler (ou peut-être t’apprendre) que le principe même de la fusion nucléaire, avec le réacteur tokamak… c’est justement de fournir une énergie infinie ? La fusion nucléaire reproduit à l’identique ce qui se passe dans notre soleil, mais en beaucoup plus puissant (150 millions de degrés, soit bien plus que le soleil) et de manière éternelle.

        Imaginer notre propre évolution dans 1000 ans, considérant qu’on devrait maîtriser la fusion nucléaire dans une dizaine d’année, c’est juste impensable.
        Je n’aurai aucun mal à croire que dans 1000 ans, on pourrait maîtriser le déplacement instantané d’étoile en étoile par le biais de trou de vers créé par nos propres technologies. Et surtout, trouver une technologie capable de nous faire communiquer instantanément d’un bout à l’autre de la galaxie : ça s’appelle l’intrication quantique, on en découvre à peine la portée aujourd’hui.

        Alors, de là à se demander ce que pourrait faire une civilisation extra-terrestre qui aurait « seulement » 10000 ans d’avance technologique sur nous, c’est juste impossible. Ils doivent mourir de rire à nous entendre parler de stock d’énergie épuisable. Petits êtres insignifiants que nous sommes, nous, humains. A leurs yeux, même une fourmi serait plus intelligente que nous.

        Personnellement, je rigole encore de tous ces abrutis qui ne croyaient pas à l’existence du laser, de l’Internet et autre « évidences » d’aujourd’hui. Je ne parle même pas de ce que demain nous réserve.

  6. Fermi Croonde Reply

    Je m’interroge à propos du dernier argument évoqué, celui sur la différence d’avancement technologique incommensurable qu’il pourrais y avoir entre deux civilisations. En effet cet argument repose sur l’apriori que le progrès technologique pourrais continuer à un rythme exponentiel pendant des milliers, millions, voir milliards d’années comme vous l’évoquiez à la fin de la vidéo. Mais peut être au contraire qu’à un moment donné, ce progrès finirais inévitablement par ralentir, et même cesser complètement une fois que l’on atteint des limites ultimes qui nous sont imposés par les lois de la physique (c’est tout a fait comme la croyance en la croissance infinie en économie). Par exemple la loi de Moore, qui se heurtera à des limites ultimes de miniaturisation des transistors un jour ou l’autre. Ce qui n’empêchera bien sûr pas les progrès de l’électronique de continuer par d’autres innovations, mais qui elles mêmes atteindrons leurs limites, etc.

    Alors, globalement, peut t-on continuer ainsi à l’infini ou fini t-on par atteindre des limites absolues et infranchissables ? Et si il y en a, peut être qu’on en es très loin et qu’on peut progresser encore des milliards d’années, ou peut être seulement quelques siècles encore. Ainsi peut être qu’une civilisation des milliards d’années plus ancienne que nous ne serais pas si extraordinairement différente de nous technologiquement parlant. C’est évidemment très difficile ou même impossible à estimer et je n’y risquerais pas, j’en serais bien incapable. Et ce serais certainement très différent d’un secteur technologique à un autre, se heurtant à des limites différentes en des temps différents.

    Une autre pensée semblable qui me reviens à l’esprit, c’est que la nouveauté elle même finirais peut être un jour par s’estomper. Par exemple, les livres. Il n’existe qu’un nombre finis de livres possibles, étant donné un nombre maximum de pages d’un livre, du nombre maximum de caractères par page et de l’alphabet utilisé. Par conséquent, les écrivains d’une civilisations extraterrestre qui perdurerais suffisamment (et très, très très) longtemps finiraient un jour par avoir écris tout les livres intéressants possible. Bien évidemment le nombre de livres possibles est un nombre inconcevablement immense.

    Mais la quasi totalité d’entre eux ne sont que des suites aléatoires de caractères sans significations. A combien peut t-on estimer le nombres de livres non aléatoires, qui racontent quelque chose, bref de livres « normaux » parmi la totalité possible ? C’est bien sûr extrêmement flou tant cela dépend d’une culture donné, d’un contexte et autres, etc. Combien de temps peut t-il s’écouler avant que cette civilisation ai fait le tour de tout ce qui est possible et intéressant, et qu’il n’y alors plus aucune nouveauté, tout deviens répétitif, déjà vu ?

    C’est sans doutes la même chose avec la technologie, en plus des limites absolues imposées par les lois physiques, il y a peut être aussi le moment ou tout ce qui est intéressant ou utile d’inventer à été inventé. La aussi, on est peut être encore à des milliards d’années d’un tel moment, ou peut être moins. Bref toutes ces digressions pour apporter un peu de réflexions à la dernière solution de la vidéo au paradoxe de Fermi. ^_^

    • Bonjour,

      Votre théorie du livre fini est interessante. Néanmoins, il suffit de regarder l’histoire et où nous en sommes aujourd’hui pour nous rendre compte qu’il n’ya rien de fondamentalement fini surtout avec la technologie ou aussi la métaphysique qui nous échappe complètement.

      Avant qu’il n’y ait de livre avec un nombre de page limité par la physique (ou la praticité), il y a avait des rouleaux de papyrus et avant ceux-ci menhirs et avant ceux-là des murs de grottes et aujourd’hui un fichier word et demain une pensée télépathique transmissive d’un individu à un autre.

      L’écriture aussi évolue et l’humain (et pas que) trouve toujours de nouvelles manières de communiquer. Bon je sais on peut dire que l’histoire se répète, car nous en sommes revenus aux hiéroglyphes en quelques sortent mais finalement ces néo-hiéroglyphes ou emojis sont intégrés à l’écriture courante aujourd’hui précisant l’humeur de l’auteur ou tout simplement illustrant un propos. Peut-être demain la sacro-sainte académie française intègrera ces emojis dans le dictionnaire enrichissant ainsi « officiellement » la langue française de petites images.

      J’ai de la peine à me dire qu’il y a des limites aux choses et à l’imaginaire.

      Salutations 🙂

    • Farid MEHCER Reply

      J’aime beaucoup ton argument, et dans mes précédents comms j’ai moi-même proposé une loi physique à laquelle on sait DEJA que doivent se heurter non seulement notre progrès tech mais aussi celui de toute forme de civilisation : la fin des ressources énergétiques suffisantes disponibles sur la planète d’origine. Avant de pouvoir en coloniser d’autres (et exploiter leurs énergies fossiles), encore faut-il que la quantité d’énergie dispo sur la planète d’origine d’une civilisation soit suffisante pour en arriver à ce niveau.

      Est-ce même POSSIBLE ? Voilà la question que je me pose (en observant ce qui nous arrive à nous, humains, et à ce qu’il va advenir très vraisemblablement de l’évolution de notre civilisation technologique d’ici 50, 100, 150 ans au mieux, sans doute pas plus et p-e moins, à savoir le ralentissement/freinage brutal et quasi-arrêt par manque d’énergie fossile. Bien sûr on pourra continuer à utiliser les énergies renouvelables, mais vu le rendement qu’elles permettent, cela ne se fera pas DU TOUT dans les mêmes ordres de grandeur, et donc on pourra difficilement continuer à parler au niveau « civilisationnel »).

      • Fermi Croonde Reply

        C’est tout à fait ça. En fait il faut être bien conscient du fait que ce qui nous est possible ou non de faire est complètement conditionné par les lois de l’univers.

        Imaginons que les lois physiques auraient été légèrement différentes, faisant qu’il n’existe pas de matériaux conducteur de l’électricité. A quoi ressemblerais notre civilisation dans un tel univers ? Eh bien quasiment rien de tout ce qu’on a aujourd’hui n’existerais, on en resterais à des machines à vapeur et autres systèmes mécaniques, et ça n’irais pas bien plus loin. On aurais jamais et on ne pourrais jamais mettre un bout de doigt de pied dans l’espace. En effet, difficile d’imaginer une sonde explorant le sol d’une autre planète du système solaire, qui fonctionnerais à la vapeur et au charbon… Même une civilisation de un milliard d’années en serais au même point que nous.

        Si on imagine qu’au contraire les lois physiques auraient été moins contraignantes, et qu’il serais possible de produire de l’énergie à partir de rien et de façon illimité, pour aller dans le sens de votre réponse, ça nous ouvrirais des perspectives inimaginables et résoudrais une bonne parties de nos problèmes actuels. Malheureusement, les lois de la thermodynamique sont dures et froides. Je crains que l’univers se contrefiche totalement de nos fantasmes et rêves.

        En raisonnant dans ce sens, cela me parais relever d’un fort anthropocentrisme que d’imaginer que l’univers devrais être par nécessité être fait de telle manière que l’on pourrais y faire ce que l’on veut, presque sans limites, faisant de nous des sortes de demi-dieux lorsque notre technologie est suffisamment avancée. C’est certes une vision triste des choses, j’aimerais bien avoir tort et qu’il en soit autrement, et je l’espère, mais j’en doute.

  7. yog-sothoth Reply

    A ce sujet, je me suis toujours posé 2 questions sans jamais avoir de réponse claire (ou au moins d’opposition explicite pour me dire que mes réflexions sont impossibles pour telles raisons).

    Tout d’abord pour l’argument de la vitesse, au niveau de la galaxie, je peux comprendre qu’une civilisation se répande « rapidement ». Mais cette solution me semble impossible pour rejoindre une autre galaxie. Si la vie est rare, elle peut l’être suffisamment pour ne pas apparaître dans chaque galaxie, rien ne justifie une répartition équilibrée de la vie. Nous sommes peut être seuls dans la Voie Lactée, ils sont peut être une dizaine dans une autre galaxie.
    Et j’ai aussi toujours eu un autre problème lié, et la fin de l’épisode de David le montre bien, les distances et le temps font qu’il est possible que ces êtres se découpent en plusieurs civilisations très différentes. A un moment ils peuvent oublier les autres, retourner sur des systèmes déjà explorés s’ils gardent l’aspect colonisateurs…
    Cette présentation du pixel central qui se répand aux autres pixels autour ne fonctionne qu’avec un pouvoir fort qui pourrait continuer à organiser la colonisation toujours plus loin. Ca implique de régler le problème des communications.

    Seconde question, concernant le développement technologique, je n’ai pas de connaissances en chimie. Si on regarde l’humain, on a eu absolument besoin du feu pour notre développement, et sous des formes différentes, on peut même dire qu’on l’utilise encore. On en serait pas là sans la métallurgie.
    Ca me fait penser au triangle du feu, qui est possible sur Terre notamment grâce à l’oxygène.
    Sur une planète à l’atmosphère très différente, sans oxygène ou presque, parmi tous les éléments, existe t’il d’autres réactions chimiques équivalentes à notre feu ? Qui permettrait de faire fondre des métaux, et… ben tout ce que produit la métallurgie en fait.
    Sans cette possibilité, ça me paraît compromis pour aller coloniser l’espace, même sans partir dans l’extrême des planètes océans.

    • Hors sujet mais…yog-sothoth, le cri du dindon des étudiants musiciens brestois..
      Il y a longtemps. Amitiés

      • Farid MEHCER Reply

        Yog-Sothoth est la Porte. Yog-Sothoth est la Clé…
        Mais ta private joke est vraiment très private car on voir mal le rapport avec ce que tu mentionnes ensuite (ça doit être drôle, je regrette de ne pas être dans la confidence)

        • Pas de private joke. Je me suis sans doute trompé sur l’identité de celui qui a utilisé ce pseudo inhabituel. Bonne soirée.

  8. J’avais entendu parler de l’importance de l’eau, et de sa particularité d’être moins dense une fois gelée, pour aider au développement de la vie. J’avais trouvé ça fascinant d’imaginer que les glaçons, qui flottent au lieu de couler, puissent former une sorte de « bouclier » pour protéger la vie qui se développe en dessous…

    Aussi, à la question « sommes nous seul dans l’univers », je trouve dommage qu’on parle peu de la chance de voir la vie (même dans sa forme la plus « simple » ) apparaître. J’imagine que tout le monde s’en fiche (on veut des hommes verts sinon rien !!!), mais il me paraît pas si fou que des bactéries ou des cellules pullulent sur les autres planètes, un tant soi peu accueillantes. Est-ce que l’endosymbiose (nommée dans ce blog et sur la vidéo) est si miraculeuse que ça ?

  9. Mes deux solutions préférées n’étant pas évoquées, je les mets ici.

    1. Une espèce capable de technologie n’atteint cependant pas forcément la Révolution industrielle (argument de l’économiste Alexandre Delaigue dans le livre coécrit avec Lehoucq sur le sujet). Car l’origine de notre propre Révolution est mystérieuse.

    2. L’univers va exister pendant des centaines de milliards d’années et nous on en est qu’au 15ème. On fait peut-être partie des toutes premières formes de vie à exister.

    • Nicolas Victoire Reply

      D’accord avec toi Eric, je préfère l’idée que nous sommes des pionniers 🙂

    • Farid MEHCER Reply

      « L’origine de notre propre Révolution est mystérieuse. »

      Cette affirmation me laisse perplexe : l’origine de la Révolution Industrielle réside tout bonnement dans l’acquisition de la maitrise à transformer les matières premières naturelles fossiles (charbon, pétrôle, gaz) et en utiliser cette transformation énergétique… Voilà l’intégralité de l’origine de ladite révolution.

      Est-ce que j’ignore un aspect de la question en répondant cela ?

  10. bon, vidéo un peu décevante après celle de « lyfe » qui explorait justement bien d’autres formes de vie possibles qui du coup pourraient s’affranchir aussi de l’inclinaison de l’axe, de la distance au soleil, voire de l’eau liquide…. Du coup ça augment terriblement les probabilités de « vie » et de planètes l’abritant. Par ailleurs, rien que dans notre misérable petit système solaire, il pourrait y avoir de la vie sur Encelade, à 1,5 milliards de kms de son soleil, un tout petit satellite hyper glacé en surface!
    En tout cas, cela conforte pour moi la dernière partie de la vidéo avec laquelle je suis tout à fait d’accord : il est juste ultra probable qu’on ne se « remarque pas » mutuellement tellement les civilisations sont conceptuellement éloignées les unes des autres…. A bientôt….

  11. Ma théorie, qui ne repose sur rien (et je n’ai pas la prétention d’être capable de faire des « expériences de pensée) c’est que la vie basique est absolument partout, que la vie intelligente existe mais en bien plus petit nombre, et bien trop loin de nous pour que ce soit du tout cuit. Et que tant qu’on ne les appellera pas ils ne viendront pas. Je m’explique.

    Le problème du manque de sol ou de planète n’en est vraiment pas un. Dans le système solaire il y a peut-être 15 ou 20 sphères telluriques sur lesquelles on peut se poser et y faire des choses (Mars, Triton, Venus, Europe, Titan, Encelade, Lune, Io, Pluton, Ganymède, Céres, Terre, etc, etc…). Il n’y a pas de raisons particulières que le système solaire soit tant plus riche que d’autres. Au contraire avec le satellite Kepler on a vu des systèmes stellaires plus complexes ou nombreux que nous avec 5 ou 6 telluriques ou/et 5 ou 6 gazeuses voir plus.

    Sur la nature elle même de la vie les possibilités de constituer quelque chose d’autonome qui tourne a peu pres rond comme on l’imagine et capable de se develloper sont très nombreuses. Par exmple avec de l’ADN ou autre chose. Sur la base du carbone ou d’un autre élement (Silicium, etc…). Avec les acides aminés qui nous constiuent ou bien d’autres. Elle peut se développer dans l’eau ou un autre solvant. Et une fois constituée ça pourrait être des cellules à 2 noyeaux, à 5, de taille petite, grande, avec 0, 1, 2, 5, 10 autres cellules dans la cellule, ou une forme completement autre qu’on est pas capable di’imaginer… Bref le sens de la phrase « il faut de tout pour faire un monde » n’a jamais été aussi vraie. Niveau diversité de constitution il y a le choix.

    Sur le concours de circonstance fabuleux dont on ferait l’objet, il est réel pour nous, quoi que au fond peut être pas tant. Mais je pense qu’il ne faut pas être tant chanceux pour que la vie éclose. Comme le dirait le Géneral de Gaulle « Oú il y a une volonté il y a un chemin ». Et la nature, par nature, ne fait que ça avoir la volonté… d’exister. Il suffit de voir sur notre bonne terre il n’y a pas 1m2 sans qu’il n’y ai de la vie. Et que ce soit au pôle nord, en Antarctique, à 12000m de profondeur dans l’océan, dans l’air ou encore collé à la lave des volcans. Partout, partout, partout. Il en existe même qui résistent au vide spatial. Peut-être qu’on ne le sait pas encore mais il y en peut-être sur Mars, sur Venus, dans Encelade, dans Europe, sur Titan ou encore ailleurs. Pour moi partout où elle peut émerger elle émerge et partout où elle peut s’y dévelloper elle s’y développe. Et une fois dévellopée, presque rien ou presque la détruit. Sur Terre 5 extinctions de masse et peut-être 100 mineures. Oui et alors ? Toujours la la vie. On raserait la Terre avec toutes les bombes nucleaires que l’homme à crée que la vie serait à peine éraflée, et l’homme s’en remettrait en quelques dizaines d’années. Si verrouillage gravitationnel de l’astre elle peut se prosperer dans la limite entre les deux zones. Si l’astre est irradié peut être que ça ne lui fait rien qu’elle est immunisée. Si il n’y a pas de Jupiter Le Grand Frêre il n’y a peut-être plus ou pas trop de corps menaçant autour. Si il n’y a pas la Lune pour stabiliser peut être que la masse, la constitution ou la vitsse de rotation de l’astre tellurique font que c’est suffisament stable… Que sais-je ?

    Rien que pour ça, pour moi il y a de forte chance que la vie existe ou a existé de partout rien que dans le système solaire, sous une fomre unicellulaire ou multicellulaire, sous forme d’archées, de bacteries, de plantes ou d’animaux vertébrés ou non, volant ou nageant volontairement ou non, etc… Et même là ou c’est vraiment, vraiment trop dur, qu’elle soit fossilisée ou en létargie.

    La stabilité de l’étoile, sont rayonement, sa magnitude, etc… Le Soleil est bien certes, mais il a des défauts que d’autres n’ont pas. Il lui reste 4 à 5 milliards d’année à vivre alors que d’autres en ont encore 100 ou 1000 devant elles. Certaines sont plus radioactives, d’autres moins, certaines plus, lumineuses, d’autres moins, etc… Le Soleil n’a pas de relais alors que d’autres étoiles fonctionnement en binôme ou trinômes (et pas loin de nous). Donc idem il faut de tout pour faire un monde et on peut imaginer qu’une bonne majorité d’étoile font suffisamment bien le travail pour faire éclore quelque chose, au moins et rien qu’une seule chose, dans leur système de planètes, de satellites, d’astéroïdes…

    Donc de la vie basique partout, partout, partout dans la galaxie et partout dans l’univers.

    Après la vie intelligente, civilisationnelle et technologique.

    Les problèmes de distance, c’est un peu vrai pour le système solaire qui est un peu vers l’exterieur de la galaxie, mais je pense pas du tout vers le centre de l’univers. L’étoile la plus proche est entre 4 ou 5 années lumières de nous. Vers le centre de la galaxie on peut imaginer quelles sont à 0,25 ou 1 année lumière des unes des autres. Donc relativement proches pour pas dire très proches. Et si c’est trop proches, entre labas et ici il doit bien y avoir une zone avec la bonne densité, le juste milieu qui doit permettre de voyager en mode film de science-fiction sans difficulté.

    … [je suis pris je continue plus tard ]…

    • … [j’ai un peu de temps je reprends]…

      Le problème de « non-curiosité » d’une civilisation, je n’y croie pas non plus. Si une civilisation a pu se développer, cela ne peut se faire que de découvertes en découvertes et pour cela il faut être explorateur et curieux par nature. On ne risque pas de comprendre le monde si il nous intéresse pas. Même dans les pires dictatures. Et même si toute une civilisation avancée est « blasée » ou « heureuse » intégrée dans un monde virtuel, c’est qu’elle a quand même du faire son bonhomme de chemin, que le nombre d’âme qui vivent est très élevé, et qu’au moins une partie d’entre eux est réfractaire à ce fonctionnement continue de s’intéresser à ce qui se passe tout autour de eux dans la galaxie et qu’ils ont même un message à faire passer, qu’il soit pacifique, technologie, religieux… J’imagine que même dans 1000 ou 10000 ans nous aurons toujours des fascinés, des missionnaires, des djihadistes ou des mormons qui voudront apporter la bonne nouvelle ou convertir l’univers tout entier. On peut aussi imaginer une volonté purement militaire de conquérir l’univers tout entier et de vouloir nous écrabouiller aussi. Mais la volonté d’une civilisation intelligente, donc douée de pensée, ne peut quasiment que vouloir se diffuser pour de bonnes ou mauvaises raisons.

      Le coup du grand filtre devant nous je n’y crois pas non plus. A partir du moment qu’une civilisation s’est répandue sur plusieurs planètes voir plusieurs systèmes stellaires, je ne vois pas qu’est ce qui pourrait l’anéantir, autant puissant que ce soit. Rayon de la mort ? Au pire ça crame une planète. Supernova ? Il suffit de s’être établi dans un autre une système stellaire. Le virus de la mort qui tue qui ferait pâlir le coronavirus et capable de tuer des milliards de gens ? J’imagine qu’au moins une poignée de vies seraient intrinsèquement résistante à ce virus, et si en avance sur nous, cette civilisation sera certainement capable de la contenir ou de la guérir. Je ne vois pas ce qui pourrait éradiquer l’humanité aujourd’hui, alors une civilisation encore plus résistante et diffusée que nous autres encore moins. Au pire elle est remplacée par une IA, mais qui elle aussi chercherait à s’étendre, si elle-même à remplacé la civilisation précédente (sinon comment se serait-elle pris pour le faire ?)

      Admettons qu’il y ai qu’une seule planète où une civilisation peut naître pour 100 étoiles, cela représente encore des millions, voire des milliards de planètes propices à une civilisation, rien que dans notre galaxie.

      Il faudrait faire des modèles aboutis de statistiques mais il me semble que les probabilités nous montrerait que physiquement il ne peut qu’exister d’autres civilisations, ou qu’il y ai une chance sur des milliards que ce ne soit pas le cas.

      Donc pour tout cela je suis convaincu que des dizaines et des dizaines voir même des centaines de civilisations existent aujourd’hui même, en ce moment précisément, qu’elles soient « organiques » ou « robotiques » ou encore complètement autre chose, au travers de notre galaxie. Et il y a des chances qu’elles soient même pour une partie d’entre-elles connectées les unes aux autres d’une manière ou d’une autre, notamment dans les zones où les étoiles ne sont pas autant éloignées qu’ici.

      La vraie question est pour moi plutôt quand ou comment l’apprendrons-nous ? Plutôt que savoir si elles existent vraiment ou si sommes-nous seuls ?

      Pour elles, si en avance sur nous (et certainement) le problème de capter notre communication n’en est pas un non plus. Si une civilisation est plus avancées que nous, surement qu’elle communique de manière bien plus évoluée et avancée que nous autres, mais elle serait largement capable de recevoir ce que nous émettons comme ondes électromagnétique depuis 100 ans. Pas qu’elle utilise ces fréquences pour communiquer, mais au moins capable de les lires pour observer et surveiller leur ciel, leur entourage, pour leurs recherches ou autres.
      A mon avis le parcours de progrès technologique est similaire d’une civilisation à une autre étant donnée, que sauf preuve contraire, les lois de la physique sont universelles… au moins pour cette univers. On ne peut pas cuire sa nourriture sans feu. Comme on ne peut pas forger le fer sans chaleur. Comme il n’est pas possible de se déplacer rapidement sans exploiter une énergie, comme il n’est pas possible de créer des matériaux plastiques sans chimie, comme il n’est pas possible de communiquer à distance sans un canal quelconque, etc… Si nous rencontrons une civilisations plus avancées de nous, que ce soit de 100, 1000, 100 000 années ou plus, il y a des chances qu’au début elle aient eu le même genre de parcours que nous. Donc capable de comprendre nos technologies, et certainement plus, comme nos comportement, nos sociétés, etc…

      Toutefois pour qu’elles nous analysent il faut qu’elles nous captent. Et depuis quand sommes-nous « captable » ? Surement depuis peu de temps à l’échelle de notre ère humaine, donc encore moins à l’échelles de l’univers. 100 ans, 150 ans peut-être ?

      Et bien peut-être que 100 années lumières autour de nous ce n’est pas assez pour rencontrer une civilisation capable de nous détecter, ou bien peut-être que la vitesse de la lumière est réellement infranchissable et qu’ils sont entrain de nous répondre et que nous aurons la réponse… dans 100 ans.

      En tout cas je pense que nous aurons un jour, d’une manière ou d’une autre, une détection, une réponse, un contact. Et que c’est inéluctable. Et que nous sommes capable de les prendre pour des dieux ! Mais quand ? La je n’ai pas la réponse…

      Sauf si l’univers était trop agité pour que des civilisations émerge et qu’on les premiers ou parmi les premiers (car il faut bien un premiers). Et là c’est une autre paire de manches. Mais vu les projections actuelles, l’univers à des centaines de milliards d’années à vivre devant lui, nous en sommes peut-être qu’à ses prémices, et dans ce cas et bien c’est à nous d’explorer l’univers et de rencontrer les autres et de les faire évoluer.

      Mais je me fais pas de bile ça arrivera dans l’autre sens, on nous visiterons ou contactera ou écrasera ou intègrera avant ^^

  12. Bonjour,

    J’ai deux arguments de nature totalement différente pour expliquer la non exploration de la terre.

    1. Le danger des grandes vitesses. Supposons que l’on dispose d’ores et déjà d’un vaisseau capable d’aller à la vitesse de la lumière / 10 mettons. Serait-il raisonnable de voyager à cette vitesse ? La vitesse n’est qu’un problème : l’autre, c’est éviter les obstacles, de toute taille !
    A cette vitesse, un petit caillou d’un gramme qui flotterait dans l’espace serait probablement capable de traverser 10 m d’acier (qui sait calculer cela ?)
    Du coup, ça pose des problèmes titanesques pour la sécurité de la structure. Est-ce que la densité de petits cailloux qui se promènent deci delà ne pose pas un problème entraînant de facto la nécessité de diminuer la vitesse ?

    Je sais que c’est naïf, car, si on sait aller vite, alors peut-être peut-on construire des boucliers ?! Oui, mais ces boucliers ont un poids, et l’argument de la densité reste posé; faut pas qu’on tombe toutes les 30 secondes sur des amas de « poussière;

    L’argument qui me semble valable c’est le coût de l’exploration, et la diversité des explorations possibles; le coût est de deux natures: le temps, et la mise à disposition de matière première et de voyageurs.

    Mettons qu’une civilisation possède une technologie suffisante pour voyager et pour observer les planètes, mettons à 100 années lumière au plus. Supposons que ce que l’on connaît actuellement de l’énergie nécessaire (E=MC2) pour aller à à la vitesse c / 10. On peut imaginer que cette quantité d’énergie mobilisable pour faire voyager mettons 100 voyageurs pour 100 ans (ou 1000) reste considérable, et le voyage, non agréable (et tout ce qui alourdit le vaisseau (bouclier par exemple) pose problème, mais aussi, nécessité de recycler les ressources à l’intérieur, etc).

    Dans ces conditions, pourquoi des voyageurs essaieraient de visiter / coloniser la terre, même s’ils le pouvaient ?

    Il faudrait qu’ils y trouvent un intérêt énorme à mettre en face du coût du voyage.

    L’intérêt pourrait-être uniquement culturel j’imagine, car on n’a vraisemblablement pas de ressources méritant un tel voyage. En fait, il faudrait que l’on soit la plus intéressante de leur option (ou l’une des plus intéressantes) pour qu’on mérite qu’on vienne nous voir, où que nos ressources méritent le déplacement. Bref, personne ne vient peut-être car ce qu’on a, nos conditions de vie, notre planète, ne vaut pas le détour.

    3 eme argument ? : on émet de la radio que depuis 70 ans. Une civilisation qui nous surveillerait à 100 années lumières de nous, à peut-être compris indirectement qu’on avait eu une révolution industrielle… et n’a pas encore reçu notre radio. Dans 30 ans, elle va la recevoir, et se dira peut-être que ça vaut le coût de venir… mais ça lui prendra peut-être 1000 ans.

  13. sobriquet Reply

    Concernant l’émergence d’une civilisation sur une planète, j’avais aussi vu passer une vidéo où ils expliquaient que la position de l’étoile dans la galaxie avait son importance. Si l’étoile est trop loin du centre, elle est probablement trop jeune. Si elle est trop proche, les rayonnements provenant du centre galactique sont préjudiciables à l’émergence de la vie.
    Si l’étoile est dans une zone trop dense (au milieu d’un bras ou près du centre), la probabilité de collisions ou de perturbations entre les systèmes stellaires est plus importante, ce sont des conditions instables qui limitent les chances de la vie de se maintenir durablement. Si l’étoile est dans une zone insuffisamment dense (loin du centre ou entre deux bras), il me semble que les étoiles n’auront probablement pas suffisamment de combustible pour maintenir un climat viable sur le long terme.
    Je ne suis pas certains que ce soit étayé scientifiquement, mais ça avait l’air crédible.

  14. Pour gagner au loto, il faut tirer les 6 numéros, la probabilité de gagner, est de l’ordre d’une case de 6 numéros sur plusieurs milliards de cases, peut-être 2, peut-être aussi aucune case. Il y’a plus de chance de gagner s’il ne fallait tirer que cinq numéros, ou 4, 3, 2, 1 numéro. dans le cas des extras terrestres on peut considérer que, pour un nombre de planètes dans l’univers égale a 100 000 milliards de milliards, avec une case de 100 000(chiffre complétement aléatoire + ou -) numéros étant donnés le nombre incalculable de paramètres nécessaires a une planète pour donner la vie, il est tout a fait curieux que même une seule planète est pue donner la vie et la conscience, ceci dit, il y’a de fortes probabilités que des planètes donnent uniquement de la vie a l’état moléculaire ou un peu plus, qui ne nécessiterai qu’une case de quelques centaines de numéros.

  15. Pourquoi partir du principe que la vie ailleurs serai la même qu’ici ? Pourquoi faudrait il de l’eau par exemple ? ou des eucaryotes ? il se peut que la vie ailleurs a dépendu d’autre facteur et a suivie un enchainement ‘miraculeux’ totalement différent du notre

    • Il est très difficile d’imaginer l’apparition de la vie sans liquide. Il se trouve que l’eau, en plus d’être un élément abondant dans notre système solaire, en particulier sous forme liquide (Mars, satellites de Jupiter et Saturne, comètes (sous forme de glace), …), présente des propriétés très intéressantes pour la vie: par exemple, la molécule d’eau est dipolaire, ce qui est fait un très bon solvant, utile pour transporter des minéraux (sels, etc) essentiels à la vie (du moins, telle qu’on la connait). Pour ces raisons, l’eau semble être une bonne piste pour chercher la vie. Même s’il n’y a pas de certitude que l’eau soit nécessaire ni suffisante pour abriter la vie, c’est un bon point de départ. Après, il est certain que les astrobiologistes travaillent avec beaucoup d’incertitude. On peut imaginer la vie apparaître en s’appuyant sur d’autres liquides (l’ammoniac serait un bon candidat, il me semble), tout comme on peut imaginer une chimie organique basée sur une autre molécule que le carbone (azote par exemple). Mais il n’y a pas d’indice de telles formes de vie à l’heure actuelle, donc les scientifiques laissent un peu toutes les portes ouvertes…

      • Quelque que soit la forme de vie et le liquide utilisé, il faut pour communiquer, des ondes électromagnétiques qui sont communes a tous , a partir du moment ou l’homme a dirigé il y’a 70 ans des antennes pour recevoir d’éventuelles signaux d’ET, c’est le silence radio totale, surtout, pour les étoiles proches du système solaire, c’est une preuve flagrante que nous somme seul dans l’univers.

        • en gardant l’hypothèse des nécessaires ondes électromagnétiques pour communiquer, ce ne serait que la preuve que nous sommes seuls dans un rayon supérieur à la distance maximale qui permet à une source d’être détectée par nos instruments, l’intensité du champ électrique diminuant avec la distance à la source (en 1/D).
          Etant données les distances « astronomiques » rappelées dans la vidéo, ce ne serait pas étonnant que d’éventuels signaux émis par une civilisation extra-terrestre soient complètement noyés dans du bruit de mesure.
          D’ailleurs, je suis complètement estomaqué de constater le « génie humain », à de multiples points de vues, qui « nous » a permis la détection des ondes gravitationnelles. D’un point de vue technologique, cela n’aurait probablement pas été possible il y a seulement 20 ans. Alors peut-être que dans 200 ans, une I.A saura détecter un signal intelligent dans le bruit. Mais clairement, la priorité des investissements scientifiques n’ira pas à un genre de SETI.

    • J’ai vu personne en parler mais ya une chose qui est beaucoup revenu dans mes pensées en lisant vos commentaires,
      On est incapable d’imaginer le rythme d’existence d’une potentielle force de vie intelligente et technologiquement avancée

      Je me disais que peut-être, à l’image de l’univers, 1000 ans pourrait etre vue pour eux comme 10min pour nous

      Je ne sais pas trop où me mène cette idée surtout que j’ai aucune connaissance particulière en quoique ce soit

      C’est juste que j’ai vu pas mal de commentaires parler du côté éthique d’envoyer des individus pour des voyages interminables où ils serait sûr de mourir ainsi que les 10aine de génération après eux

      Du coup je me suis dis que notre espérance de vie peut être médiocre comparé à des espèces qu’on connait alors imaginez comparé à celles qu’on ne connait pas

      Bref j’ai adoré lire vos commentaires (et je regarde souvent la vidéo)
      Si quelqu’un a encore des choses à ajouter, par rapport à ce que j’ai dis ou peu importe je serais ravie de le lire

  16. > Et encore, comme me le faisait remarquer Alain Maury avec qui j’ai pu en discuter, si Dark Vador était malin, il s’approcherait en se mettant dans l’axe de la Voie lactée, où là ça devient compliqué de s’y retrouver avec toutes les étoiles qu’il y a !

    Il me semble que ce serait justement plus facile de détecter un objet sombre s’il est aligné avec le plan galactique, car il y aurait de grandes chances qu’il occulte une étoile, ce qui le rendrait plus facilement détectable, non ?

    • Alain Maury Reply

      Non, justement. L’objet serait ponctuel, et la probabilité qu’il passe juste devant une étoile est très très faible. Le facteur principal est qu’il y a tellement d’étoiles que les programmes de surveillance du ciel omettent la zone de la voie lactée.
      Allez sur https://www.minorplanetcenter.net/iau/SkyCoverage.html changez la première date à par exemple il y a un mois (pour voir la partie du ciel qui a été couverte par les programmes de surveillance), cliquez sur « generate plot » et vous verrez que 1) personne ne regarde actuellement le ciel du sud (ça va changer rapidement), et 2) qu’il y a une bande noire à droite qui est là où se trouve la voie lactée, et personne n’y va, les logiciels de détections étant saturés tellement il y a d’étoiles par degré carré.
      Alain

  17. Franchement, je ne vois pas pourquoi David traite la théorie du « grand filtre » de « pompeux »…

    Au contraire, il me semble que ce n’est qu’humilité que de dire que, peut être, un événement dans le développement des sociétés évoluées conduisent à leur perte AVANT d’avoir inventé le voyage inter système planétaire.

    On ne sait pas quel serait cet événement, on est humble devant notre méconnaissance, mais on laisse cette possibilité ouverte. Qu’y a t’il de vaniteux là dedans ?

    On pourrait imaginer que les sociétés, AVANT de pouvoir terraformer des systèmes et de voyager, puisse développer des moyens d’extraire énormément d’énergie de la matière. On pourrait imaginer que la maîtrise de ce « moyen » se démocratise, et devienne accessible à de plus en plus d’individus.

    Et on pourrait imaginer que des individus, par bêtise ou intentionnellement, décident de libérer une grande quantité d’énergie sur la planète, conduisant à un bouleversement conduisant à l’effondrement de ladite civilisation.

    Dans un tel scénario, on pourrait appliquer la loi de Murphy : plus le temps passe, plus la probabilité qu’au moins UN individu ne libère de formidables quantités d’énergie sa sur planète approche de 1.

    Ce n’est qu’une modeste hypothèse, mais moi en tout cas ça ne me paraît pas de l’ordre de l’impossible.
    Sur Terre, par exemple, je pense qu’on aura maîtrisé la fusion nucléaire avant la terraformation de Mars. Bon d’accord tout le monde va pas avoir un réacteur à fusion chez soi…. mais qui sait comment la technologie de demain va évoluer ? Le champ des possibilités ne cesse de s’agrandir , alors pourquoi pas…

  18. Juste un petit mot pour dire : BRAVO pour cette chaîne youtube et pour ce blog. C’est vraiment super ce que vous faites, et vous êtes peut-être le seul à proposer un contenu d’une telle qualité, à la fois exigeant et accessible à des littéraires comme moi qui s’intéressent aux questions essentielles de la physique et de la cosmologie sans avoir pourtant de bagage scientifique solide. Continuez surtout ! Et pour Noël, vos livres sont un cadeau idéal 🙂

  19. Peut etre que s ils sont super évolués ( trop pour nous) ils nous regarderont et nous etudieront comme nous le faisons avec les fourmis. Avez vous essayé de discuter avec une fourmis?

  20. Frédéric Reply

    Il y a aussi un aspect non négligeable, il n’y a AUCUNE trace de vie sur la Lune, Mars (pas de bactérie, absolument rien…) ou sur une quelconque comète…

    Donc rien, NADA, ce qui devrait être peu probable avant de penser trouver une autre forme d’intelligence qui plus serait capable de produire de l’énergie, de communiquer ou de voyager dans l’espace…

    Je pense que nous devrions « SEMER » la vie partout dans l’univers dès maintenant.

  21. Une lecture très intéressante sur la rencontre avec une civilisation extra-terrestre : « Le problème des trois corps » de Lui CIXIN.

    • Personnellement, j’aime bien la théorie de la Forêt Sombre de l’auteur Liu Cixin. Elle fait néanmoins froid dans le dos.

      L’idée est que la galaxie est comme une forêt sombre rempli de prédateur. Chaque civilisation est dans la peur des autres civilisations, elle se cache des autres. Dès qu’elle détecte une autre civilisation, elle l’a détruit immédiatement par prévention dans un réflexe de survie:
      – on ne peut faire confiance par défaut à toute civilisation étrangère : il y a forcément des civilisations pacifiques et d’autres belliqueuses
      – l’essor des technologies est exponentiel et rapide
      – le voyage ne peut se faire qu’à la vitesse de la lumière

      Le temps de voyage qui sépare d’une autre civilisation est donc largement suffisant pour permettre à cette civilisation, même très primitive, de surpasser et de devenir une menace mortelle. Dans cette théorie, même les plus pacifiques des civilisations ont comme obligation absolue de se cacher.

      • Apparemment nous somme une civilisation complétement folle pour envoyer dans toutes les directions de l’univers des messages pour les prévenir de nôtre existence.
        Depuis 80 ans que nous cherchons a capter un message venant de l’univers sans succès, silence radio, cela peut prouver l’inexistence d’autres civilisations et que nous soyons la seule.

  22. Frank Wolff Reply

    Je me permets de restaurer l’honneur des fourmis.

    Elles ne sont pas invisibles pour tout le monde. Certaines civilisations les mangent tout cru, et de ce fait n’en ratent pas une dans un tas de terre, et distinguent différentes espèces d’un seul coup d’œil. C’était probablement le cas de tous nos ancêtres, à quelques générations d’ici.

    Par ailleurs, certains de nos concitoyens consacrent leur vie à les examiner de fort près. On les appelle « entomologues », et on finance cette coterie d’universitaires doux-dingues sur nos impôts.
    On ne peut donc pas dire qu’on leur soit totalement indifférent.

    Enfin, nous savons depuis Edith Cresson que les fourmis sont les Japonais, qui sont des humains. Il y a là occurrence de la classique identité entre le chercheur et le cherché.

    Aussi, restons modeste.

  23. Bonjour ;

    Sur une planète 2 fois plus grosse que la nôtre , serait-il possible que cette civilisation n envisage
    pas de voyage spatial ; si les lois de la physique sont les mêmes partout avec une gravité 2 fois
    supérieur , l’énergie qu’il faut pour envoyer quelques kilogrammes en orbite. Ma question est-ce que
    cette civilisation pourrait avoir inventé l’avion ; et le moteur thermique?
    PS: MERCI monsieur Louarpe pour science étonnante.

  24. Se poser la question de savoir si nous sommes seuls dans l’univers me parait aussi sot que le Géocentrisme d’Aristote.

  25. Bonjour,
    Un grand merci pour cette vidéo ! Je me suis régalé.
    Personnellement, je pense que statistiquement, il existe une chance non nulle de reproduire le miracle de la vie sur d’autres planètes. Cela me paraît évident. Que cette vie donne naissance à des entités comme Homo Sapiens, dotées de cette capacité à modifier son environnement et à entamer l’exploration de son habitat. Je n’en doute pas une seule seconde.
    Le fait est que beaucoup de personnes dans le Monde, à commencer par des personnes sensées et respectables au sens « sérieux » du terme, aient vu des phénomènes son expliquées, montrent effectivement que nous ne sommes pas seuls. D’ailleurs, la recrudescence, depuis 10 ans, de témoignages de la part de plus en plus d’officiels n’est-il pas un moyen maladroit de préparer l’opinion publique à l’acceptation du fait que nous ne sommes effectivement pas seuls dans cet univers ? Pour ce qui est des contacts, ils ont déjà eu lieux, sans aucun doute. Assister à un phénomène est en soi un contact. C’est le premier contact reconnu officiellement comme tel qui n’a pas encore eu lieux. Mais cela ne devrait plus tarder. On sent que les choses changent.
    S’agissant du degré de maturité des sciences et de notre savoir, il est clair que nous en sommes qu’aux balbutiements. Notre physique vient de naître et nos équations n’expliquent pas grand-chose au final. Personnellement, j’ai derrière mois 6 années de physique et de chimie, mais j’estime ne rien savoir du tout à côté ce que pourraient connaître des entités issues d’une civilisation vieille de plusieurs dizaines de milliers d’années. Car oui, il nous est difficile de concevoir et de prendre réellement conscience, que d’autres civilisations ont assurément grandi et évolué alors que nous n’étions pas encore créés. Il est clair que tout ce qu’on a appris en physique est plus ou moins « vrai ». Ou tout du moins, est vrai uniquement dans notre référentiel commun d’une physique qui ne décrit que ce qu’on ne peut voir et observer. Mais est-ce un savoir universel ? Pour moi il est clair que la vitesse de la lumière n’est pas une vraie limite en soi. Il existe d’autres lois, d’autres physiques, d’autres passages, d’autres vérités, mais que ne connaissons pas encore et que peut-être nous ne connaitrons jamais (malheureusement).
    De même que nous ne sommes pas formatés ou préparés mentalement à la réelle prise de conscience de l’immensité de cet Univers. Pour preuve, lorsqu’on se pose intimement la question de savoir ce qu’est fondamentalement notre Univers, de savoir ce qu’il y aurait s’il n’existait pas, de savoir ce qu’il peut y avoir au-delà (même si cela n’a pas vraiment de sens en fait), alors toutes ces réflexions finissent par fatiguer le cerveau et qui finit par bugger, avec à la clé la crise d’angoisse qui pointe le bout de son nez. Car effectivement nous avons grandi avec ces notions de limites. De celles de notre village, de notre pays, des ensembles mathématiques appris à l’école, de celles de notre système d’étoile, de notre galaxie. Ah ces limites !! Quel frein à tout. Il faudrait pouvoir s’affranchir de tant de limites pour pouvoir ouvrir son esprit à une conception et une théorie bien plus vaste et plus juste. De temps en temps je me dis qu’à cause de par notre « conception » intrinsèque du genre même, nous n’avons pas cette capacité à pouvoir réellement concevoir un environnement sans limite. Comment faire pour faire sauter ce verrou ?
    Alors oui, je pense aussi que nous sommes peut-être des fournis faisant leurs petites vies au sein d’un petit espace de verdure encadré par l’autoroute et l’une de ses sorties, soit qu’effectivement, les autres sont bien là, près de nous, mais que nous ne sommes pas capables de les voir. Que comme dans un zoo, ils nous observent, ils nous toisent, ils nous étudient. Sauf que dans un zoo, les animaux peuvent voir très clairement les visiteurs.
    Non, moi ce qui m’intéresse finalement c’est de comprendre leur comportement. Je me dis qu’avec la maîtrise d’une technologie très en décalage par rapport à la nôtre alors il serait très facile de nous dompter, de nous détruire, bref, de prendre le contrôle de notre destin. Or, rien de cela (semble-t-il !). Au contraire, même si parfois ils donnent l’impression de jauger les capacités de nos technos, ils n’ont encore jamais été agressifs vis-à-vis de nous semble-il. Pourquoi ? C’est cet aspect des choses qui m’intéressent. De comprendre leur comportement. Pour cela, il faudrait pouvoir inverser les rôles de temps en temps. Bâtir une vraie stratégie d’observation de ces voisins trop discrets. D’analyser toutes les conditions dans lesquels nous sommes parvenus à les rencontrer et à avoir ces contacts. Tout un programme !
    Bonne journée,
    David

  26. La réponse ne peut être que « oui ils existent et on ne l’a pas encore vu (ou on s’en est pas encore rendu compte que l’on l’avait vu) ».

    Est ce que la Voie Lactée est une galaxie unique en son genre ? Non. Est-ce que le Systeme Solaire est unique dans son genre ? Non. Est-ce que le Soleil est unique en son genre ? Non. Est-ce que l’environement de la Terre (Lune, Jupiter, comètes, astéroïdes, etc…) est unique dans son genre ? Non. Est-ce que la Terre est unique en son genre ? Non. Est-ce que, au contraire, dans l’immensité de notre galaxie avec ses milliards de milliards d’étoiles et de planètes, statistiquement on ne peut dire uniquement que tout cela ne peut être que commun ? Oui.

    Est-ce que la vie a mis longtemps a éclore sur notre planète ? Non. Est-ce qu’elle peut s’adapter à tous les environements un mimimum viable mais completement extremes et hostiles ? Oui. Est-ce qu’elle a muté a un point de ré-inventer plusieurs fois le même attribut (poil, pince, organe, etc…). Oui. Est-ce qu’elle est capable de survivre a plusieurs extinction de masse ? Oui. Est-ce qu’elle est capable de resister à des bombardements de meteores ? Oui. Est-ce qu’elle trouve toujours un chemin ? Oui.

    Conclusion : la vie ne peut être que courante dans notre univers et notre galaxie.

    Est-ce que la nature est capable de produire du vivant sur la base de plusieurs éléments chimiques différents (carbone, silicium, etc) ? Oui. Est-ce qu’elle est capable de se constituer à partir d’acides aminés variés (qui parfois ne nous constituent même pas ou ne sont pas present sur terre) ? Oui. Est-ce qu’elle peut se baser sur autre chose que de la mécanique (thermodynamique par exemple) ? Oui. Est-ce qu’elle est capable d’exister sous des formes diverses des l’origine du vivant ? Oui. Est-ce qu’elle évolue ? Oui.

    Conclusion: les êtres vivants comparables à des archées ou des bacteries ne peuvent être que courants dans notre univers et notre galaxie.

    Est-ce que la nature, la physique, peut produire des êtres complexes mono-cellulaires ? Oui. Est-ce qu’elle produit du vivant tout autant complexe multi-cellulaire ? Oui. Est-ce qu’elle peut inventer nombre d’être vivants doués d’intelligence ? Oui. Est-ce qu’elle peut inventer nombre d’êtres vivants doué de langage (peu’importe la forme) ? Oui. Est-ce que tous les êtres qu’elle a infanté son curieux de leur environnement et s’adaptent en conséquent ? Oui. Est-ce qu’elle a produit a maintes reprise des êtres doués d’apprentissage ? Oui. Est-ce qu’elle a dévellopé des êtres vivants autres qu’humains et nombreux capables d’utiliser des outils (singes, poissons, oiseaux, etc…) ? Oui. Est ce qu’elle est capable d’infanter de nombreux êtres vivants doués de sentiments ? Oui.

    Conclusion : les êtres vivants comparables à des champgnons, des plantes et des animaux ne peuvent être que courants dans notre univers et notre galaxie.

    Est-ce que la vie est capable d’évoluer de manière répetée et diverse vers des êtres sociaux ? Oui. Est-ce qu’elle est régulièrement en mesure d’infanter des êtres vivants qui se battent ou s’entraident ? Oui. Est-ce qu’elle produit nombre d’êtres vivants capables de se reconnaitre dans un miroir ou parmis les siens ? Oui. Est-ce qu’elle est en mesure d’infanter régulièrement des êtres doués d’exploration pour des environements differents ? Oui. Est-ce qu’elle produit des êtres vivants capables de migration ? Oui. Est-ce qu’elle est capable, dans une même branche ou non du vivant, de générer des êtres doués de conscience ? Oui. Est-ce qu’elle produit régulièrement des êtres capables d’êtres mome’tanementnou durablement bipèdes ? Oui. Est-ce qu’elle a plusieurs occasions engendré des formes évoluées de prehension (ventouse, pouces opposables, etc) ? Oui.

    Conclusion : des êtres vivants comparables a des humains primaires et sommaires ne peuvent être que courants dans notre univers et notre galaxie.

    Est-ce qu’une fois qu’un être vivant qui a été doué d’intelligence avancée et de technologie a pu être aneanti a jamais dans notre passé ? Non. Est-ce que l’histoire de l’homme a montré un seul épisode (malgré les glaciation extreme, bombes nucleaires, épidemies énormes, etc) capable de la faire disparaitre completement ? Non. Est-ce que des civilisations sur Terre ont déja disparues sans engendrer de nouvelles civilisations ? Non. Est-ce qu’une civilisation multi-planetaire est destructible dans la durée de vie de son étoile. Non. Est-ce qu’une civilisation multi-stellaire est destrutible, même en dehors de la durée de vie de son étoile d’origine ? Non. Est ce qu’une civilisation (peu importe sa forme) est capable de coloniser sa galaxie ? Oui. Est-ce qu’une civilisation différente de la notre ne peut avoir qu’autant de curiosité que nous autres pour évoluer ? Oui. Est-ce qu’elle peut évoluer beaucoup plus que nous autre ? Oii. Est-ce qu’elle peut avoir imaginé tout ce dont on a pu imaginer en terme de connaissance, de culture, d’art, de fiction, et bien plus encore et au dela ? Oui. Est-ce que dès aujourd’hui la numerisation de notre histoire et de notre savoir, sur la base de supports physiques et virtuels basés sur des mathématiques, de la physique et de la chimie literalement universelle les rendent quasiment indestructibles et immuables ? Oui. Et est-ce qu’il y a eu suffisament de temps depuis le big-bang pour reproduire des milliers de fois tout cela ? Oui.

    Conclusion: des êtres vivants comparables aux humains évolués et technologiques que nous sommes ne peuvent être que courants dans notre univers et notre galaxie.

    Reste a trouver les traces de nos semblables ou de nos évolutions qui le sont à un point qu’il nous est impossible de nous le représenter, de le concevoir.

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  28. Mon commentaire déposé sur YT dans votre vidéo :
    Bravo pour vos excellentes vidéos, vos explications claires de choses difficiles à comprendre sans le bagage nécessaire.

    Parmi vos arguments dans cette vidéo, il y a le fait que la vie primitive sur notre planète semble être arrivée tôt.
    Autre argument, la difficulté à trouver une planète permettant à la vie d’éclore.

    Or, si une civilisation décide de s’étendre, elle aura déjà le choix entre terraformer une planète pour la rendre habitable, ce qui prend des dizaines de milliers d’années, ou opter pour une planète déjà prête à la vie.
    Mais une planète apte à faire éclore la vie peut-elle rester longtemps sans développer sa propre vie ?

    Cela laisse peu de choix à la civilisation prétendante, trouver des planètes en formation et stérile mais habitable, ce qui doit être difficile, soit prendre une planète ou des premières cellules sont déjà actives. Alors se pose un autre problème, stériliser la planète pour que la civilisation puisse y vivre ou risquer l’aventure de « la guerre des mondes » de H.G. Wells où les bactéries terrestres ont le dessus sur les envahisseurs…

    Peut-être que ceci peut expliquer que les civilisations restent chez elles et qu’elles ne s’étendent pas de système en système…
    Déjà que nous considérons que la fonte du pergélisol peut faire revivre des bactéries et virus anciens, dangereux pour nous, on imagine aisément la capacité d’une vie extra terrestre microbienne à s’en prendre aux organismes exogènes.Et comment cette civilisation pourrait-elle stériliser une planète entière, en étant certaine qu’aucune forme de vie ne puisse ressortir des tréfonds de la planète convoitée ?
    J’espère que mes remarques auront suscité votre intérêt.
    Et continuez à nous en apprendre autant sur des sujets aussi difficiles que la mécanique quantique et les particules et j’en passe…

  29. Je pense que nous ne mettons pas les bonnes prémices. Nous nous posons en aboutissement. Nous sommes là sans doute après de nombreux miracles mais est-ce vraiment la réponse que nous attendons ? Il est très possible que nous soyons seul dans l’univers. A notre connaissance, nous sommes le seul animal existentiel, tout au moins sur la planète terre. Si la notion d’existentiel est l’aboutissement de l’univers, elle peut parfaitement se créer différemment qu’avec l’homme. Chaque planète qui arrive à une notion existentielle pourrait passer par un tout autre « support » et les planètes, tout en étant chacune unique dans la méthode d’aboutissement, peuvent être finalement des millions dans l’univers Nous la cherchons loin dans l’univers mais il est possible que nous découvrirons la raison d’exister tôt ou tard sur terre sans cette aide. Nous n’aurons plus alors besoin de voyager.
    L’univers tout entier pourrait être vivant. Imaginons, avant l’univers, la présence de quelque chose que nous pourrions appeler une sorte d’existentiel immature sans espace ni temps dans lequel se créent des univers, peut-être différents les uns des autres, mais dont le but serait de créer la vie, ou des équivalences, qui aboutirait à une « matière » qui a la notion d’exister et qui, plus elle est élaborée, mieux elle serait le support de cet existentiel immature pour le rendre mature. Pour n’avez rien compris ? Ce n’est pas grave, moi non plus…

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