En cette période de COP21, j’ai décidé de vous parler du réchauffement climatique. Oui je sais, pas très original, étant donné que ce sujet vous en mangez déjà à toutes les sauces depuis plusieurs semaines…mais je l’ai traité sous un angle que j’espère vous trouverez nouveau et intéressant !

Pour commencer sur mes traditionnelles remarques complémentaires, je voudrais revenir sur quelque chose dont je n’ai essentiellement pas parlé dans la vidéo : le fait que l’on constate expérimentalement le réchauffement climatique et ses conséquences !

En effet j’ai voulu me concentrer sur les mécanismes physiques à l’oeuvre — pour bien montrer qu’ils sont incontestables — et j’ai du coup fait l’impasse sur ce qui constitue une partie importante du travail du GIEC : les courbes de températures, de niveau de la mer, de fonte des glaciers ou d’acidité des océans.

Vous trouverez ces données facilement n’importe où, mais voici quand même la plus importante : la courbe qui montre l’anomalie de température, c’est-à-dire la variation de température moyenne par rapport à une référence, qui est prise ici comme la moyenne de la période 1951-1980.

Réchauffement climatique

Pourquoi parle-t-on de l’anomalie de température et pas de la température tout court ? Parce que la température est différente à tous les endroits du globe, donc ça n’a pas tellement de sens de moyenner ensemble des températures à Arkhangelsk et à Ouagadougou. Donc on moyenne leur écart à une référence prise sur une période donnée.

Un détail tout de même : j’ai remarqué que le GIEC n’était pas toujours consistant sur la période de référence choisie; parfois il s’agit de la période 1951-1980, parfois de l’ère préindustrielle. Cela m’a particulièrement gêné dans les courbes qui prédisent les anomalies climatiques pour le siècle à venir. En effet il me semble plus logique de prendre l’ère préindustrielle en référence, et c’est ce que j’ai voulu faire pour être cohérent avec mon discours.

Comme je n’ai pas trouvé les données brutes, il m’a donc fallu décaler à la main la courbe présentée dans le rapport du GIEC (Figure 12.5). Vu qu’on parle de différences de températures par rapport à une référence, il n’y a pas de triche à décaler, mais le fait de retoucher à la main des courbes scientifiques m’a fait quand même me sentir un peu sale !

Un point intéressant sur la localisation de l’information : on finit par la trouver mais il faut souvent aller de référence en référence pour retrouver ce qu’on cherche. La plus classique est le « Résumé pour décideurs » qui fait 28 pages, lequel pour les aspects scientifiques cite le « Résumé technique du groupe de travail 1« , qui lui fait 84 pages. Mais ce résumé technique n’est qu’une version réduite du vrai rapport complet, qui pèse 375Mo et contient 1500 pages ! Et une fois là, il faudra parfois aller chercher les « Supplementary Materials » et ensuite retourner aux 9000 publications d’origine. Bref si vous voulez comprendre en détail une affirmation, préparez vous à faire un peu de spéléologie.

Le forçage radiatif

De la spéléologie de la littérature, c’est notamment ce qu’il m’a fallut faire pour vraiment comprendre d’où venait la formule qui lie la concentration en CO2 au forçage radiatif. Cette formule la voici :

\(\displaystyle \Delta F = 5.35 \log\left(\frac{C}{C_0}\right)\)

La dépendance en log ne parait pas physiquement absurde, mais je m’étonnais que l’article Wikipedia consacré précise pour d’autre gaz la dépendance est linéaire, ou bien en racine carrée. Pourquoi est-ce que la dépendance changerait avec la nature du gaz ? Eh bien il m’a fallut exhiber la publication originale pour comprendre que ces formules ne sont que des fits, et pas des expressions analytiques. En fait obtenir une expression analytique ne semble pas faisable car il faut résoudre l’équation du transfert radiatif dans les différentes couches, ce qui est mathématiquement un peu difficile, donc on a recourt à des résolutions numériques (voir aussi cet article).

Climatologie de comptoir

Il me faut dire un mot sur les « modèles climatologiques en 3 lignes » que j’ai utilisé. Le premier est relativement raisonnable, puisque si la planète n’avait pas d’atmosphère, le problème d’équilibre se résout très simplement.

Le deuxième « modèle » est évidemment plus le résultat d’approximations, puisqu’on y considère que l’atmosphère est une surface isotherme. Pour faire ça proprement il faut en fait découper l’atmosphère en différentes couches, et écrire proprement les conditions d’équilibre entre chaque couche et sa voisine, considérer les variations de concentration d’une couche à l’autre, etc. Bref, la réalité (et les « vrais » modèles climatiques) sont évidemment bien plus compliqué que ça. Mais comme souvent en physique, un petit modèle simple nous permet déjà de bien fixer les idées.

Deux choses qui m’agacent

Pour ceux qui ont eu le courage de me lire jusque là, je voudrais finir avec deux choses qui m’énervent sur la manière dont on parle généralement du réchauffement climatique.

Premièrement, on lit souvent des affirmations sur le fait que tel ou tel mois a été particulièrement chaud. C’est vrai que ça marque les esprits, mais scientifiquement on s’en fout : le climat se juge sur des longues périodes, typiquement plusieurs décennies. C’est d’ailleurs l’argument qu’on rétorque (à raison) aux climatosceptiques au sujet de la supposée « pause » du réchauffement depuis quelques années. Donc l’important, ça n’est pas que 34 février 2015 ait été le plus chaud de tous les 34 février de l’histoire, mais le fait que la moyenne des températures sur une décennie augmente ! Il faut être consistant. Et puis parler des mois « chauds » contribue, il me semble, à entretenir cette néfaste similarité apparente entre météorologie et climatologie (et donc se prendre des remarques du genre « On ne sait pas prédire le temps qu’il va faire dans 3 jours, comment voulez-vous qu’on le fasse pour dans 10 ans ? »).

Deuxième point qui m’agace : quand on attribue les évènements extrêmes (tornades, typhons, ouragans voire tsunamis) au réchauffement climatique. Il est possible qu’un changement climatique important et brutal finisse par augmenter la fréquence de ces évènements extrêmes, mais on n’en est pas sûrs, et on n’a pas de preuve observationnelle fiable qu’il y ait actuellement une recrudescence réelle de ces évènements du fait du réchauffement anthropognéique. Même le GIEC le dit qu’on n’en sait rien ! (voir ci-dessous Table SPM1, la première case concerne la confiance en une augmentation depuis 1950, la seconde en le fait que l’homme soit à l’origine d’une augmentation)

Capture d’écran 2015-11-27 à 12.17.47Un dernier point sur lequel j’ai un peu exagéré dans la vidéo, et j’espère que l’on ne m’en tiendra pas rigueur : le fait que l’homme sera la seule espèce à prendre cher. En fait ça n’est pas vrai, notamment pour des espèces localisées et si les changements sont brutaux. Il y aura des disparitions d’espèces autres que l’homme. Mais à l’échelle de la vie sur la planète, ça restera probablement marginal et minime comparées à de grandes extinctions catastrophiques comme celle de la limite Crétacé-Tertiaire.

141 Comments

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  2. Sur le CO2, j’étais tombé sur cet article il y a quelques années http://www.skyfall.fr/wp-content/2015/09/effet_de_serre_palais_smi2010.pdf

    Pour le résumer en deux mots, à partir de 200 ppm et à pression ambiante, l’absorption du rayonnement infrarouge par le CO2 est saturée.

    Un accroissement du taux de CO2 à pour effet de relever la hauteur à partir de laquelle l’atmosphère devient transparente au CO2. Comme avec la hauteur, la température de l’air diminue, l’échange thermique avec le fond cosmologique devient moins bon, d’où réchauffement.

    • La première équation est fausse: le flux radié (en W/m^2) par le soleil en bord d’atmosphère terrestre vaut sigma*(Rs/d)^2*Ts^4 (Rs rayon du soleil, d distance terre soleil, sigma cte de Stefan, Ts température surface du soleil). Parce que sigma*Ts^4 ça vaut 60MW/m^2… il faut tenir compte de l’angle solide entre la terre et le soleil.
      Le gros point qu’explique David c’est le calcul du terme de forçage radiatif, que l’on peut calculer normalement avec cette équation https://en.wikipedia.org/wiki/Radiative_transfer, d’ailleurs on trouve une review des modèles (1D, 2D etc) dans cette publi: https://link.springer.com/article/10.1007/s40324-021-00265-y .
      Il faut faire des calculs de physique impérativement parce que sinon on fait 3000 interprétations de mesures et de phénomènes qu’on ne comprends pas et on finit par un « hop ça réchauffe 🙂 » ou un « hop ça refroidit 🙂 ».

      @David: je me demande si d’ailleurs on ne peut pas seulement calculer l’intensité radiée entre la surface terrestre et la troposphère (étant donné que les couches au dessus sont très peu dense en gaz) ? Ça simplifierait la tâche. Si il y a un forum où on peut exposer des calculs et des discussions je suis preneur (physicstacks t’es dessus ?)

  3. toujours aussi sympa à regarder et écouter pour un profane scientifique. Bien sûr je ne peux juger le fond, mais cela recoupe l’avis de nombreux scientifiques et comme tout péquin cela m’aide à avoir une opinion.

  4. Super vidéo et article!
    C’est pour moi même un peu limite de parler de « croire » ou non au réchauffement climatique, qui est comme vous l’expliquez parfaitement avéré, et qui plus est de façon indéniable pour ce qui est du concept/mécanisme. Je suis même un peu surpris de l’ampleur des doctrines climato-sceptiques, j’imagine que quelqu’un quelque part doit tirer un avantage pécuniaire de leur propagation (du côté des exploitants des énergies fossile peut-être?).
    Petite remarque: quelques « consistant » d’origine anglaise se sont glissés dans le texte, avantageusement remplacés par de plus français « cohérent » ou « constant » en fonction du sens. 😉

    • Système Limbique Reply

      Tu es entrain de dire que les doctrines climato-sceptiques, relayées en grande partie par des petits blogs obscurs mis à jour par des scientifiques entre deux publi, des vidéos youtube de 45min d’un mec inconnu du grand public qui explique son point de vue grâce à son powerpoint et des livres très peu vendus car très peu médiatisés rapporte un avantage publicitaire et pécuniaire aux grands groupes pétroliers ?
      Quand en face, l’ultra-médiatisation de l’alarmisme climatique (les bons conseils de Hulot, la belle photographie de Arthus-Bertrand, la grande littérature de Naomie Klein, la témérité politique d’une Corinne Lepage etc etc etc la liste est longue) et l’organisation du grand rassemblement des témoins de Céhodeux qui se tient en ce moment à Paris œuvre pour le bien de tous sans avantage pécuniaire à la clef ?
      Intéressant.

      • Le scepticisme est consubtentiel à la démarche scientifique. L’aveuglement doctrinaire est le fait de l’écologie politique, des ONG alarmo-climatiques et des manimupaliions du Giec. Prenez le temps d’écouter les arguments de cette pesonne qui n’a rien d’un illumliné : https://t.co/V44ReKbLS7

      • D’accord avec Zébulou Luchador. La falsifiabilité/réfutabilité est le critère de démarcation de la Science. Sinon, c’est de la religion ou de la propagande. Et: oui je suis poppérien. Et: oui, j’en suis fier. :))

        C’est ce qui me dérange le plus dans l’usage du verbe croire. Le bonne question, c’est: « qu’est-ce qui est démontrable (ou non) »?

        Ceci dit, j’ai beaucoup aimé la vidéo (et l’article)

      • Belle vidéo de vulgarisation très claire, comme les autres.
        Je voulais répondre a zebulou luchador : je ne suis pas climato sceptique mais ouvert a la discussion, je suis donc allé regarder la vidéo citée de Vincent courtillot. C’est vrai qu’il parle bien et qu’il avance des arguments scientifiques durs a réfuter pour des non-spécialistes comme nous… Néanmoins, en cherchant des infos sur le net, j’ai trouve ceci :http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2015/01/académie-des-sciences-balibar-tacle-courtillot.html

        Et le fait qu’il soit comme Claude Allègre un non-specialiste qui jouit de son statut et de sa prétention pour essayer de convaincre les foules d’un complot pour faire croire au réchauffement climatique me suffit pour ne pas lui faire spécialement confiance. Après c’est vrai qu’il avance quelques points qui méritent probablement réflexion (vie au pôle nord en l’an mille ???) et surtout vérification !

        Néanmoins, ce n’est pas parce qu’il parle bien et qu’il est contre le système établi qu’on peut lui faire une confiance aveugle. On est tous capable de prendre du temps et de se faire sa propre opinion après recherche de points specifiques !

      • Philippe PARACK Reply

        Non, il est en train de dire que le lobby pétrolier est autrement plus grand que les quelques contre-exemples que vous avez pris, et dont les retombées financières sont par comparaison insignifiantes. Comparer Nicolas Hulot et le lobby pétrolier (il suffit de voir les conflits actuels et leurs causes…) est d’un ridicule.
        Et le climato-scepticisme n’est pas l’apanage de « blogs obscurs », que j’évite et qui ne m’empêchent pourtant pas de connaître cette controverse, qui appartient au débat public (et pas cantonné au girond de conspirationnistes de tout poil).
        https://fr.wikipedia.org/wiki/Controverses_sur_le_r%C3%A9chauffement_climatique

  5. Hervé Dicky Reply

    La vidéo qui suivait celle là (vu mon point d’entrée ou grace à la courtoisie impressionnante du maitre des lieux ?) était celle de Vincent Courtillot (le climato sceptique de référence).
    Je dois avouer que je suis convaincu par les deux vidéos (qui disent le contraire l’une de l’autre) !

    La seule raison qui me rend climato sceptique sont les imprécations anti Courtillot (du type de celle de Brézin, cité par Le Monde : cette publication a déjà été réfutée, sans aucune référence).
    Pour moi, Courtillot est minoritaire DONC il raison, mais c’est quand même un peu court scientifiquement.

    • Lisez le bouquin de stéphane Foucart (L’avenir du Climat)et vous verrez que Courtillot dit n’importe quoi …et pourtant j’ai lu et relu et réécouté courtillot qui me paraissait honnête!!

  6. Hello,
    comme d’habitude, la vidéo est très bien, très claire et les détails qui suivent apportent un petit plus bien appréciable. J’ai au moins deux points qui n’ont pas été évoqué et sur lesquels je me pose quelques questions.
    Le premier concerne la concentration en CO2. Celle-ci est de 400 ppm moyennée sur la surface du globe. J’imagine bien que cette concentration doit être très hétérogène. Le CO2 dès lors, ne représente t-il pas plus à un problème respiratoire dans les zones industrialisés que son implication dans le réchauffement climatique ?
    Autre point dont j’avais déjà entendu parler mais dont je ne sais pas trop quoi en penser, c’est les cycles climatiques terrestres. Il semble établi que la Terre passe par des phases climatiques marquées qu’elle soient chaudes (Jurassique) ou froide (dernière ère glaciaire il y a 20 000 ans ? ), est-ce que le réchauffement climatique n’est pas plus du à notre présence actuellement dans un cycle dont la température est en train d’augmenter ?
    Enfin un dernier truc, lisant le commentaire de Hervé Dicky, je suis allé regarder des vidéos de Vincent Courtillot. Celui-ci défend que des articles scientifiques ont montré que l’effet du Soleil est plus important que ce qui est défendu ici (et que je prenais pour vrai), et que d’autres voient moins d’impact du CO2, concluant ainsi (et ça doit être le cas de nombreux scientifiques climato-sceptiques) que c’est le Soleil qui domine quant à l’augmentation de température observée. Quid de qui dit vrai ? Quand des articles se contredisent, qui croire ?

    Étant le « scientifique de la famille » mais pas en climatologie, et ayant beaucoup de mal à convaincre mes proches de la nécessité de changer nos habitudes et faire des efforts, j’aimerais beaucoup à avoir un maximum de pierres à l’édifice. Merci d’avance.

    • …effectivement, le 2eme point soulevé par Damien devrait être clarifié de manière plus large : tout le monde est d’accord qu’il y a un réchauffement climatique, et la vidéo le démontre si besoin était.
      Idem pour le lien avec le taux de CO2, quoique j’aimerais voir une courbe montrant la corrélation entre une glaciation et une baisse de ce taux de CO2.
      A mon avis, le seul scepticisme recevable est au sujet de son coté naturel ou causé par l’homme.
      Les variations dues au rayonnement solaire étant écartées (0.1W/m2 seulement)’ est-ce qu’il existe des données sérieuses sur les causes possibles d’une élévation *naturelle* de la température de la Terre, et éventuellement du taux de CO2, par exemple par des cycles d’activité du plancton ou des plantes, etc. ?
      Merci d’avance !

      • Pour vos questions, je pense que ma chaîne pourrait vous plaire. C’est plus chiant, moins élégant que ce que fait David mais ça va un poil plus loin (et les références dans les descriptions vous méneront vers les papiers scientifiques).

        Rapidement:
        Le CO2 s’homogénéise très rapidement dans l’atmosphère (On peut même se contenter de le mesurer qu’à un seul endroit…)
        Le climat est multi-factoriel mais on est capable d’identifier les différents facteurs (soleil, volcans, gaz à effet de serre) et donc de savoir à quel point l’homme est responsable. Ce que montre les recherches, c’est que l’immense majorité du réchauffement des dernières années est dû aux GES que l’on a émis.
        Vincent Courtillot dit beaucoup de bobards (il faudrait que je le debunk un jour).
        Lors du refroidissement de la Terre, le CO2 et le méthane diminuent http://www.insu.cnrs.fr/files/b2527.jpg (pour comprendre les mécanismes un peu compliqué derrière vous pouvez regarder ma vidéo sur les transitions périodes glaciaires/interglaciaires).
        On a beaucoup de données sur les causes naturelles d’augmentation de la température, sinon on se permettrait pas de dire que c’est l’homme.

        • « Vincent Courtillot dit beaucoup de bobards … » c’est l’affirmation de LE REVEILLEUR.
          Merci au Réveilleur d’apporter sa contribution mais vous/il ne répond pas aux questions soulevées par Courtillot.
          L’anathème n’est pas une argumentation scientifique.
          Le réveilleur est-il d’un niveau scientifique propre à rivaliser avec Courtillot pour au moins se permettre de lui apporter la contradiction.
          J’attends donc que le réveilleur soit un peu moins arrogant, plus précis et plus pertinent pour poursuivre le débat scientifique.
          merci d’avance.
          https://www.youtube.com/watch?v=uXeRbbM2AjY

  7. A. Mévellec Reply

    Sur la présentation de JM Jancovici en apparence sans faille (la déferlante de chiffres empêche de s’arrêter pour réfléchir )et de fait assez déprimante je veux lui dire que je suis tout à fait d’accord avec lui que en matière d’énergie – et j’ajoute en économie macro tout court! – ce n’est pas le prix qui compte mais la physique et les volumes (le réel et non le financier)…mais au sujet des énergies renouvelables et des solutions à la crise des énergies fossiles il nous dit pour finir que la question du financement n’ est pas un problème si on a un projet fort et mobilisateur, on trouve le financement… malheureusement pour sa démonstration, dans la foulée il rajoute qu’il faudra quand même régler des questions de priorités !!! patatras le raisonnement s’écroule et on se dit : il nous dit quoi ? que la finance est une contrainte ou pas une contrainte ? ou est vraiment la contrainte Mr Jancovici ? dans le physique ou dans le prix et le financier ? il faut choisir, j’avais cru à l’écouter depuis le début qu’elle était dans le physique, le réel bien matériel?!! et bien non pour finir Jancovici nous dit qu’elle est aussi financière! donc l’expert polytechnicien qui nous éblouit nous fascine et nous écrase de chiffres, nous embarque dans son élan dans une fausse évidence : la finance serait aussi une ressource rare et il faudrait la gérer en bon père de famille comme les ressources matérielles! L’argent comme le pétrole et le charbon se consommerait! il entrerait on ne sait par quelle alchimie dans la transformation de l’énergie dont il nous dit savamment qu’elle est le fondement de toute croissance. Je demande à M Jancovici qu’il nous explique d’ ou vient et ou va l’argent dans cette opération de transformation qu ‘est la production? et à quel moment il est absorbé par elle ??
    J’attends sa réponse avec curiosité.
    A.M.
    PS Jancovici se veut traqueur d’illusions et en celà il est utile, mais quand il bouche l’avenir il sème le désespoir… il semble ignorer les ouvertures que nous apporte le développement de l’économie immatérielle, l’économie de la connaissance, notamment la voie du bio mimétisme, combinée avec le constat « bête comme chou » que l’argent ne se consomme pas elle contient les solutions de l’avenir.

  8. Le réchauffement climatique n’est pas démontrable que par la voie scientifique, car ses conséquences sont visibles et cela en tous lieux sur la planète. Partout, des autochtones témoignent des anomalies qu’ils constatent, de ce que l’on peut appeler du « jamais vu ». La menace sur l’équilibre de la faune et de la flore est double parce que, d’une part, le phénomène aggravera la fragilisation de certaines espèces et, d’autre part, il en favorisera d’autres, ce qui implique qu’à la période des extinctions correspondra ou suivra une période des invasions : je pense, notamment, à la prolifération de méduses ou d’algues, mais à un danger plus grand encore avec l’arrivée de nouveaux virus ou de maladies bactériennes à caractère inconnu. L’homme surestime son pouvoir, car une simple altération de ses gamètes peut conduire l’humanité entière à sa perte totale. Le réchauffement climatique est un signal pour l’humanité, mais, hélas, il n’est pas le seul, et c’est à regret que j’annonce qu’à l’heure actuelle, tous les voyants sont au rouge. La poussée islamique d’un côté et la poussée nationaliste de l’autre ; un capitalisme aveugle d’un côté et un consumérisme immodéré de l’autre ; des méthodes agricoles intensives d’un côté et des produits alimentaires douteux de l’autre, etc.

    Quant à contribuer personnellement à améliorer nos conditions de vie future à l’échelle planétaire, je me propose de vous distiller mes idées. Ce qu’il y a de profitable avec les idées, c’est qu’elles sont explicables. C’est pourquoi je m’engage prochainement à vous en délivrer deux ayant renoncé, il y a peu, à en tirer profit en les vendant au plus offrant. J’espère, seulement, réussir à les expliquer suffisamment, afin qu’elles soient comprises, puis réalisées, ce qui est le but ultime de cette démarche.

    Bien à vous…

  9. Comme d’habitude video passionnante. Il manque, néanmoins deux thèmes qui n’ont pas été abordés : L’augmentation de la calotte Antarctique qui vient balancer la diminution de la calotte arctique. Mais surtout pourquoi privilégier une vision négative de l’augmentation de la température ? 2 ºou 3º de plus cela veut dire des hivers moins vigoureux, des territoires immenses rendus accueillants : Nord du Canada, Sibérie, avec des possibilités de cultures et donc de plus de nourriture. Cela veut aussi dire moins de,polution dans les villes, car moins de chauffage. Plus de carbone, c’est aussi des déserts qui reverdissent (cf. l’Australie). Pouvez vous aussi rappeler que le CO2 n’est pas un polluant, mais le gaz de la vie.

    Enfin, dans la video, vous passez assez vite sur le graphique du Giec, montrant l’écart de plus en plus important entre les modèles et la réalité observée qui reste bien calée en bas du graphique.

    • sofianmannonen Reply

      Ce n’est pas la calotte antarctique qui augmente, c’est sa banquise…

      Par ailleurs, penser qu’une augmentation de quelques degrés sera bénéfique est raisonner à courte vue: c’est faire abstraction de tous les endroits de la planète, et ils sont nombreux, où cette augmentation sera néfaste, sans compter la hausse du niveau des mers (même si ce n’était que 50 cm d’ici la fin du siècle cela poserait d’énormes problèmes à beaucoup de gens, y compris nos enfants et petits enfants qui seront probablement encore vivants à ce moment là…)

      • Je ne sais pas si c’est bien le lieu pour ce type de discussion qui ne sont pas scientifiques mais éthique ou politique.

        Craindre que des millions de personnes soient maintenues dans la pauvreté, la malnutrition à cause de politiques inconsidérées basées sur des équations non validées (regardez les courbes des estimations avec les résultats réels) et permettant à une élite auto-proclamée d’étendre son pouvoir, est-ce avoir une vision à courte vue ?

        Penser que la science est la cause de tout nos maux, au lieu de croire que le génie humain sera bien capable de gérer les externalités négatives s’il y a un réel réchauffement et s’il contient effectivement des aspects négatifs, n’est-ce pas cela penser à courte vue ? Nos descendants auront plus de connaissance, plus de richesses et seront bien mieux armés pour agir lorsque d’éventuels problèmes se présenteront.

        Depuis l’antiquité des Malthusiens nous annonce la fin du monde.

        Les territoires du Canada et de la Sibérie, pour ne parler que d’eux, ont une superficie bien plus importante que les quelques iles qui doivent être submergée en 2009, non 2010, non 2013, toujours non, 2017, ou 2035 (date maintenant suffisamment éloignées pour que les responsables des ces affirmations ne soient pas considéré comme responsables de politique inconsidérées). Donc, si ces superficies profitent plus à l’humanité, c’est « globalement positif » !

        Pour finir, voici un florilège des annonces apocalyptiques du temps passé :

        Un petit retour en arrière permet de constater que les prévisions alarmistes n’ont rien de vraiment spécifique à la période actuelle et à la source principale d’énergie que représente le pétrole.

        * Déjà au VIIIe siècle, alors que les guerres arabo-byzantines exigeaient la construction de milliers de bateaux, les intellectuels de l’époque mettaient en garde contre la déforestation de la région méditerranéenne.

        * Puis, en 1798, le pasteur et économiste britannique Thomas Malthus affirmait que des famines étaient imminentes, car, disait-il, la population augmente de façon exponentielle (2, 4, 8, 16, etc.) tandis que la production de nourriture augmente de façon linéaire (1, 2, 3, 4, etc.). En guise de solution, il prônait l’arrêt de toute aide aux nécessiteux et le contrôle démographique.

        * En 1865, l’économiste et logicien William Jevons était convaincu que les réserves de charbon étaient pratiquement épuisées et qu’il s’ensuivrait une série de catastrophes. Il écrivait : « Nous ne pouvons encore continuer longtemps à progresser au niveau actuel (1). ». Mais l’économiste n’avait pas pris en compte que des entrepreneurs, pour répondre à la demande croissante pour le charbon, allaient trouver de nouveaux gisements de charbon. Et aussi, que des inventeurs trouveraient de meilleurs moyens d’extraire le charbon et des ingénieurs des moyens meilleur marché de le transporter.

        * En 1908, le président américain Theodore Roosevelt prédisait à son tour l’épuisement des ressources naturelles.

        * En 1914, le Bureau des mines aux États-Unis estimait que la production future de pétrole était limitée à 5,7 millions de barils, soit peut-être dix ans de consommation.

        * En 1939, le Département de l’intérieur américain indique que les réserves ne dureront que treize ans.

        * En 1951, ce même Département, division pétrole et gaz, indique de nouveau que les réserves ne dureront que treize ans (2)

        * En 1968, le biologiste Paul R. Ehrlich prévoyait qu’une famine planétaire ferait périr des centaines de millions de personnes au cours des années 1970 et 1980.

        * En 1971, le Club de Rome connaissait son heure de gloire alors qu’il prétendait que des pénuries de toutes sortes apparaîtraient d’ici 1990. À la même époque, Lester Brown, fondateur et président du Worldwatch Institute, affirmait que l’âge de la sécurité alimentaire est révolu.

        * En 1972 parut un livre qui allait devenir un best-seller et avoir une influence considérable : le rapport Meadows, Halte à la croissance 3. À l’en croire, le pétrole et bien d’autres ressources seraient épuisés avant 1992.

        * Deux ans plus tard, le célèbre Paul Ehrlich confirmait ces prévisions pessimistes, en affirmant que « l’âge de la rareté est arrivé et, avec lui, une meilleure vision du futur, révélant les années sombres à venir 4 ».

        * Même pronostic en 1987, avec l’annonce de l’épuisement du pétrole dans les années 1990.

        * En 1992, la nouvelle édition de Halte à la croissance programmait la fin du pétrole pour 2031 et celle du gaz pour 2050 5.

        * En 1967, premières prévisions d’un réchauffement planétaire. Deux scientifiques prévoient le doublement de la concentration de CO2 d’ici le début du XXIème siècle et une élévation de la température moyenne de 2,5 degrés.

        Le plus surprenant, c’est le crédit incroyable qu’on accorde à des experts dont les prévisions se sont révélées systématiquement fausses, et qu’on marginalise ceux dont les prévisions s’avéreraient exactes.

        Il en va notamment de Julian Simon qui, persuadé que les ressources naturelles deviendraient moins chères avec le temps, proposa en 1980 de parier sur la baisse de leur prix. Paul Ehrlich, convaincu du contraire, accepta avec deux autres scientifiques de relever le pari. Selon eux, les prix du cuivre, du chrome, du nickel, de l’étain et du tungstène devaient croître sur une période de dix ans. Une nouvelle fois Ehrlich se trompait ; en septembre 1990, le prix de chacun de ces métaux avait baissé.

        1 Jevons, W. Stanley, The Coal Question, Londres : Macmillan, 1865.
        2 Simon, Julian, The Ultimate Resource 2, p. 165.
        3 Meadows Donella H., Dennis L. Meadows, Jorgen Randers et William W. Behrens III, Limits
        to Growth, Londres : Potomac Associates Book, 1972.
        4 Ehrlich, Paul, R., et Anne H. Ehrlich, The End of Affluence: A Blueprint for your Future, New
        York : Ballantine, 1974.
        5 Meadows Donella H., Dennis L. Meadows, Jorgen Randers et William W. Behrens III, Beyond
        the Limits, Londres : Earthcan Publications Limited, 1992.

    • Moins de chauffage mais plus de clim… Où avez-vous vu l’Australie reverdir ? 2°C de plus c’est peut-être plus agréable en hiver au Québec, mais en été au Mexique ? Et va-t-on vraiment aller dire à un habitant du Bangladesh ou des Maldives de ne pas s’inquiéter puisqu’un logement cosy l’attend au Nunavut ou en Iakoutie ?

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  11. Fomidable démonstration basée sur du vent : a partir de trois variables indépendantes le système est cahotique… La seule chose dont on peut est certain, c’est que le climat varie.

    • Frédéric Mazoit Reply

      Tiens, la variante du: on ne sait pas prédire le temps à 7 jours, comment pourrait-on dire quelque chose à 10 ans.

      Moi, je suis super hyper balaise. Je vais te faire une prédiction à 8 mois. Je suis en France le 29 novembre. Ben dans 8 mois (donc fin juillet), il fera plus chaud que maintenant. Dingue non ?

      • Bonjour,
        Ben je vais te paraitre peut-être bête, mais si comme données du problème je n’ai que cela dans l’énoncé, à savoir : Intitulé : Prédiction à 8 mois !
        Sachant que je suis en France le 29 novembre, pourrais-je dire que dans 8 mois, c.a.d fin juillet, il fera plus chaud ?
        Pour toi la réponse te semble évidente, et pourtant d’après ces données je peux te démontrer le contraire.
        Je vis en France à Toulon. la Température du 29/11 était de 18°C (http://www.accuweather.com/fr/fr/toulon/136421/november-weather/136421).
        En juillet, je serais au même endroit que cette année, à savoir à Métabief dans le Jura…Jetons voir un coup d’oeil au t° relevées ce 29 juillet 2015…….(suspens)…(http://www.accuweather.com/fr/fr/metabief/153767/july-weather/153767)
        …arf…sentence !
        14°C !
        Conclusion:
        Bien que je me trouve en France au 29 novembre, je ne peux conclure qu’il fera plus chaud en France dans 8 mois et au contraire, d’après les données il y fera plus froid !
        Ceci sans regarder les données de la France, dite coloniale !

        Donc quand on se moque de quelqu’un, on accepte dès lors de se faire moquer par un autre.
        L’équilibre étant réapparu, je te souhaite une bonne continuation 🙂
        Amicalement

    • Bien vu. Mettons donc immédiatement au chômage technique tous les mécaniciens des fluides, les biologistes, les chimistes, les géologues et tous les autres hurluberlus qui prétendent s’attaquer à autre chose que le problème à 2 corps.

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  13. 1. Tu n’as pas mentionné que les gaz à effet de serre ne sont pas tous égaux. Par exemple, le méthane est pire que le dioxyde de carbone.
    2. La fonte des glaces libère le méthane emprisonné dans le pergélisol.
    3. La combustion de combustibles fossiles libère de l’énergie solaire qui a été emmagasinée dans le sol il y a des centaines de milliers d’années (voire des millions d’années ).
    4. L’utilisation de l’énergie nucléaire libère de l’énergie emmagasinée dans la terre à sa création.
    5. Les points 3 et 4 ajoutent une certaine quantité de puissance à celle reçue du soleil. Je ne suis pas certain que l’on peut négliger ces apports dans les estimés de réchauffement climatique.
    6. Il y a l’acidification des océans.
    7. Ce n’est pas seulement l’homme qui va y goûter, mais toute la vie sous la forme que l’on connaît.
    Bref, les seuls énergies propres sont le solaire direct (panneau) et le solaire indirect (éolien et hydroélectrique) parce l’on utilise l’énergie reçu. En fait, le solaire direct est probablement moins bon que l’indirect parce que l’on change le taux de réflexion.

    Bravo pour ton travail. J’aime beaucoup tes vidéos. Je voulais mettre mon commentaire dans youtube.com, mais ça n’a pas fonctionné.

    • OK avec ce que tu dis avec deux bémols : 1_ Le coût actuel de l’énergie produite par les cellules photo voltaïque est 5 fois plus élevé et si EDF _cad nous les autres consommateurs d’électricité_ ne subventionnait pas cette production, elle n’aurait aucune chance d’exister. Pire : au niveau de nos connaissances actuelles on a aucune chance d’améliorer le rendement de ces cellules (20% pour les mono cristallines). Conclusion: ce n’est pas une énergie d’avenir. 2_ Photo et éolien sont des énergies « intermittentes » qui, en gros, ne produisent pas quand on en a besoin et dont les conséquences sur le réseau (il faut compenser quand on a besoin d’électricité en démarrant d’autres productions) sont une élévation considérable de son coût, sauf qu’à utiliser des centrales à charbons ou à gaz qui démarrent assez vite mais polluent assez fort.

  14. Ce sympathique physicien dont je suis les vidéos de vulgarisation, sur par exemple les multivers, fait un paquet d’impasses pour simplifier sa vision :
    Bien qu’il montre les prévisions des modèles comparées à la réalité, il ne dit rien des écarts qui font que nombre de scientifiques s’accordent pour dire que les modèles sont loin de modéliser la réalité complexe de notre climat
    Il ne dit rien, bien qu’on le voit sur ses courbes, du plateau de 18 ans inexpliqué,
    Il ne dit rien des mécanismes d’échange de CO2 avec l’Océan
    Il ne dit rien de la reconstitution des glaces depuis 2013
    Il ne dit rien de concentrations de CO2 avant l’an 1000
    Il ne dit rien non plus des effets bénéfiques du CO2
    Et pour ne parler que de « FAITS », j’en oublie

    Aussi il ne dit rien des conséquences de « la lutte contre le RCA » en terme de $ et d’impact sur les populations pauvres ; telle et pour ne citer qu’elle l’interdiction de vendre des centrale françaises à charbon à l’Inde _merci pour les 100 000 morts des conséquences de l’éclairage et du chauffage au bois à l’intérieur.

    Bref en bon « carbo » il simplifie le discours du GIEC et tient une démonstration qui correspond aux modèles actuels, cad très simplificatrice de notre Climat et dont on ne connait pas grand chose.

    • Que de contrevérités en si peu de mots…

      Le plateau de 18 ans inexpliqué, quel plateau ? Les températures n’arrêtent pas de grimper, tiercé de tête 2016-2015-2014 et ça n’est pas fini.

      La reconstitution des glaces, où avez-vous vu que les glaces se reconstituaient, c’est exactement l’inverse, en novembre 2016 les deux banquises cumulées n’ont jamais été aussi bas en superficie !

      Quant aux effets bénéfiques du CO2 c’est à mourir de rire (ou à pleurer), c’est ignorer qu’au delà d’une certaine concentration il n’y a plus aucun effet bénéfique, bien au contraire ; par ailleurs la température plus élevée ne favorise certainement pas l’agriculture, surtout quand cette hausse est trop rapide pour permettre aux plantes de s’adapter.

      Tout le reste des « arguments » est à l’avenant et ne mérite pas qu’on s’y attarde.

      • Bonjour,
        Désolé, mais il y a bien un commentaire sur lequel il n’est pas utile de s’attarder et c’est bien le tien.
        Tes arguments ne reflètent que ceux que racontent le GIEC et si tu avais poussé plus loin ta réflexion, tu te rendrais compte que leur modèle présentent le contraire de la réalité.
        Non, nous ne sommes pas dans les années continuellement les plus chaudes, non la superficie ne diminue pas et au contraire augmente aux pôles, quant à la soi disant concentration du CO2 humaine, il ne représente que 5% des 400PPM, alors de couloir atteindre un seuil, tu as une sacré marge si on le compare au 1500PPM historique de la planète, où la vie se portait à ravir !
        Bref, il aurait été plus intéressant de nous apporter les sources scientifiques sur lesquelles tu t’appuies, plutôt que de nous ressasser le conte de fées…euh sorcières du GIEC.
        Dans l’attente, je te conseille te faire le plein en vêtements plus chaud….les temps à venir vont allégrement se rafraichir…
        Parole d’astro…..

        Amicalement
        Gus

  15. Pingback: Faut-il croire au réchauffement climatiq...

  16. « Quant à contribuer personnellement à améliorer nos conditions de vie future à l’échelle planétaire, je me propose de vous distiller mes idées. Ce qu’il y a de profitable avec les idées, c’est qu’elles sont explicables. C’est pourquoi je m’engage prochainement à vous en délivrer deux ayant renoncé, il y a peu, à en tirer profit en les vendant au plus offrant. J’espère, seulement, réussir à les expliquer suffisamment, afin qu’elles soient comprises, puis réalisées, ce qui est le but ultime de cette démarche. »

    —————————————————————

    Cher David, je viens de finaliser l’écriture de ma première idée ; je vous la délivre en espérant que vous en ferez bon usage, soit en l’étudiant, soit en la transmettant à vos cercles scientifiques.

    Bien à vous…

    http://chaman.fr.over-blog.net/2015/11/comment-passer-du-tout-petrole-au-tout-electrique-pour-un-vehicule.html

      • « Tu as inventé l’énergie éternelle !! »

        https://sciencetonnante.wordpress.com/2015/11/27/faut-il-croire-au-rechauffement-climatique-video/#comments

        Non, j’ai inventé l’énergie récupérable ! Et on peut la récupérer de différentes manières avec un véhicule en déplacement. Le but est que cette récupération d’énergie permette à un groupe de batteries au repos de se recharger, pendant que l’autre groupe travaille et vice versa selon un équilibre idéal à définir quant au moment précis où le relais doit être pris. Avec mon système, l’entropie n’entre pas en jeu puisqu’il ne s’agit pas de consommation d’énergie, mais de transformation d’énergie. On peut récupérer de l’énergie au niveau des roues ou encore au niveau du véhicule à l’extérieur si on le munit d’ouvertures laissant pénétrer le vent ou l’air, afin d’activer des ailettes génératrices d’électricité servant à réalimenter le groupe de batteries au repos. Ce système, je le répète encore une fois, permettrait d’avoir pour un véhicule électrique une autonomie totale dont la seule limitation serait la durée de vie des groupes de batteries.

        Bien à vous…

    • Il est intéressant de réfléchir à cette idée !
      Malheureusement, il est important de commencer à la base : c’est quoi l’énergie, un transfert de cette énergie, un rendement, et pourquoi le rendement existe …

      si c’était aussi simple et poétique !

      • Pour l’instant, je ne peut que réécrire ce paragraphe complémentaire en ajoutant : pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ?

        Bien à vous…

        ————————————————-

        « Tu as inventé l’énergie éternelle !! »

        Non, j’ai inventé l’énergie récupérable ! Et on peut la récupérer de différentes manières avec un véhicule en déplacement. Le but est que cette récupération d’énergie permette à un groupe de batteries au repos de se recharger, pendant que l’autre groupe travaille et vice versa selon un équilibre idéal à définir quant au moment précis où le relais doit être pris. Avec mon système, l’entropie n’entre pas en jeu puisqu’il ne s’agit pas de consommation d’énergie, mais de transformation d’énergie. On peut récupérer de l’énergie au niveau des roues ou encore au niveau du véhicule à l’extérieur si on le munit d’ouvertures laissant pénétrer le vent ou l’air, afin d’activer des ailettes génératrices d’électricité servant à réalimenter le groupe de batteries au repos. Ce système, je le répète encore une fois, permettrait d’avoir pour un véhicule électrique une autonomie totale dont la seule limitation serait la durée de vie des groupes de batteries.

    • Lou D!sse Reply

      Chère Kristen,

      Commençons donc par le commencement : un alternateur qui produit une énergie électrique (appareil nécessaire à la recharge de batteries) freine énormément à mesure que sa production grandit.
      Vous trouverez plein d’articles détaillés sur le net concernant ce sujet, c’est de l’électrotechnique de base.

      Mettez des alternateurs sur les roues du véhicule, d’une puissance équivalente à la puissance nécessaire pour compenser la décharge des batteries et vous obtenez… un véhicule complètement immobile (enfin pas exactement, il va démarrer puis s’arrêter dès l’excitation des alternateurs).
      Mettez des micro-éoliennes (d’une puissance équivalente etc…) et vous obtenez… des « ailettes génératrices de courant » qui ne tourneront pas car trop de frein électromagnétique.

      Faites un modèle réduit d’un tel véhicule et vous constaterez aisément ce que je viens de dire.

      La seule récupération d’énergie électrique possible sur un véhicule roulant c’est en boostant la puissance de l’alternateur de charge pendant les phases de freinage, ce qui se fait déjà dans l’automobile et de plus en plus.

      Reste encore le panneau solaire sur le toit mais les coûts de base et d’entretien sont astronomiques car un panneau c’est fragile et ça doit rester très propre…

      Loin de moi l’idée de vous offenser mais je ne peux pas laisser dire de telles aberrations, bien que vos intentions semblent louables.

      Je suis tout de même convaincu que le tout électrique est préférable au moteur a combustion interne car même s’il va falloir polluer autrement pour produire l’énergie électrique adéquate, les batteries, les bornes etc… Au moins on se débarrasse de la pollution atmosphérique de nos villes (où vivent nos enfants je vous le rappelle). Ce n’est pas une solution suffisante mais c’est toujours mieux que de respirer des gaz d’échappement. L’idéal étant bien sûr de produire uniquement de l’électricité « propre »…

      Bien à vous,

      Lou.

      • Merci pour votre réponse détaillée !

        Le but de mon idée est de convertir une partie de l’énergie récupérée, pas l’ensemble, ce qui permettrait normalement au véhicule de rouler. Pour tout vous dire, je sillonne les routes tous les jours au volant de mon véhicule et si je passe une main au-dehors, je sens bien que ma main subit une force, c’est cette force que je veux récupérer sans que cela ne stoppe irrémédiablement le véhicule. Par exemple, mon système permettrait également de recharger les batteries même à l’arrêt du moment où il y a un vent favorable selon son orientation et sa puissance. A mon sens, il faut trouver le point d’équilibre entre la dépense énergétique et la récupération énergétique en tenant compte du fait que la récupération énergétique doit être inférieure à la dépense énergétique, afin de permettre au véhicule d’avancer suffisamment, sauf si on bénéficie de l’appui du vent.

        Voilà mon schéma, merci encore d’être intervenu. Il me reste, tout de même, ma deuxième idée bien plus grandiose que la première puisqu’elle permettrait de remplacer toutes les énergies existantes tout en étant une énergie propre et non dangereuse. Votre intérêt pour ma personne me pousse agréablement à ce que je la finalise par écrit pour enfin la diffuser à tous.

        Bien à vous…

        Kristen

  17. Tient, tentons une démonstration simpliste comme les aime notre ami
    1_ L’homme rejette du CO2 _Vrai
    2_ Le CO2 est un gaz à effet de serre _ Vrai
    3_ L’effet de serre réchauffe la planète _ Vrai
    4_ Les modèles du GIEC prennent principalement en compte l’effet du CO2 _ Vrai (croyez moi)
    5_ Les modèles du GIEC prévoient correctement les évolutions de température _ FAUX
    Regardez la vidéo à 13′ où vous verrez les spaghettis bleus (les prévisions des différents modèles) et les réalités en noir ; très au-dessous des prévisions.
    Si donc 1+2+3+4=5 =FAUX c’est qu’il y a un terme de faux quelque part.
    Attendons avec impatience la démonstration du contraire.

    • David Reply

      Absolument ! Nous sommes entièrement d’accord ! Vos points 1 à 5 sont très exactement ceux que j’explique dans la vidéo.

      • Heu où j’ai mal écouté ou je n’ai pas entendu parler des points 4 et 5 dans la vidéo !
        En tous cas la conclusion de ma démonstration serait opposée à la vôtre où vous concluez que sauf miracle, RCA il y a.
        La conclusion de ma démonstration est « Il y a un problème quelque part » et que donc sans être athée du Climat il faut à tout le moins être agnostique ; ce que je suis.

      • Vous auriez pu répondre que les modèles ne sont pas censés « prévoir correctement les évolutions de températures », par conséquent le point 5 est nul et non avenu.

        Notre ami JLD n’a manifestement pas compris (ou fait semblant de ne pas comprendre) qu’un modèle climatique établit des projections (et non des prévisions) en fonction de divers scénarios qui ne sont pas obligés de se réaliser ; si la réalité est autre que celle des scénarios envisagés il est normal qu’il y ait des différences ; cela dit à l’heure actuelle la réalité, contrairement à ce que pense JLD, est plutôt assez en phase avec les projections du GIEC.

    • 4 n’est pas tout à fait vrai ! Vous oubliez la prise en compte des effets positifs ou négatifs encore mal connus.

      Et 5 n’est pas non plus faux, puisqu’on se trouve tout à fait dans la courbe d’incertitude.

  18. Pourquoi seules les molecules tri-atomes sont elles responsables de l effet de serre ? Merci

  19. Merci david pour cette conclusion relativisant la position anthropocentrée dominante, position qui à mon avis fait trop souvent défaut.

    On dirait parfois que notre écosystème à besoin de nous !

  20. « Le forcage radiatif du au cycle solaire c’est 0,1W/m2, le Co2 c’est c’est 3W/m2, bon be voilà y ‘a pas de comparaison »

    Ben si il y a une comparaison : ca fait 3%. Tu peux dire que c’est négligeable et l’expliquer, mais tu ne peux pas dire que ça ne se compare pas, c’est à dire que 3%=0%. Sinon faut pas s’étonner de trainer des climatosceptiques, certaines personnes n’aiment être prises pour des com….parateurs de crottes de mouche.

    D’autre part tu parles du cycle de Schwabe sur 11 ans, mais tu n’évoques pas les cycles Gleissberg(80-90ans), Vries (150-200ans), ou de Hallstattheiz (2300ans). Si les 2 premiers ne semblent pas excéder le cycle de Schwabe, en W/m2, le 3e , qui n’est peut-être pas solaire? – pourrait avoir des valeurs un peu plus fortes. Bon d’accord ca change pas le problème du CO2. (mais on peut pas s’arrêter aux cycles de 11ans si tu parles d’un réchauffement qui date de 200ans, et comprenant 2 autres cycles et un 3e dont le maximum local arrive.)
    Mais comme dit Pierre G., le forçage rétroactif positif du dégazage des hydrates de méthane échappés du pergélisol et/ou du fond océanique risquerait de mettre le CO2 dans le 1% négligeable très bientôt. Il ne faut pas désigner un couple de coupables : l’homme et le CO2, qui risque de changer, au risque de perdre en route les motivés).
    Il faut croire au réchauffement climatique, mais tout mettre sur Homme+CO2+Serre+°C+planète, c’est un peu oublier que les poubelles sont pleines et que bruler les ordures – dont des panneaux solaires et des éoliennes obsolètes – n’est pas une solution.

    Autre équation: depuis la révolution industrielle libérale la consommation d’énergie carbonnée augmente, l’outil capitalistique démultiplie ce levier, le marxisme permet à tous d’accéder à cette énergie sans entrave et sans retenue, le communisme démultipliant cet effet: La concentration du CO2 explose à la fin de la guerre froide. Faut-il croire que le communisme permettait de refroidir la planète? (on peu en trouver d’autres http://tylervigen.com/spurious-correlations)

    • Lou D!sse Reply

      Pour ajouter à l’analyse de Marco avec laquelle je suis d’accord :

      Impact de l’homme sur la teneur en CO2 de l’atmosphère : OUI, environ 200ppm d’augmentation.
      Impact de 200ppm de CO2 en plus dans l’atmosphère sur l’effet de serre : 3W/m2 supplémentaires.

      Mais bon sang d’où sort ce 3W/m2 ??

      La mécanique des échanges énergétiques étant tellement complexe à l’échelle de notre planète, le GIEC avoue lui-même qu’il est impossible de calculer précisément cet effet à l’heure actuelle.

       » Contributions approximatives à l’effet de serre des principaux gaz, d’après le GIEC
      (d’après les valeurs issues du rapport IPCC 2001) :
      vapeur d’eau : 60 %
      dioxyde de carbone : 26 %
      ozone : 8 %
      méthane et oxyde nitreux : 6 %  »

      Je trouve la vidéo bien faite mais cette valeur sortie de nulle part m’a choqué.
      Et je suis choqué d’être le seul à être choqué !

  21. Méry claude Reply

    Très bon, comme toujours. Merci pour votre travail.
    Pour ce qui est des solutions, dommage de ne pas avoir évoqué le nucléaire, qui est une technologie maintenant mature et encore pleine de possibilités. Alors que pour les renouvelables, il y aurait un livre à écrire sur la gabegie éolienne et solaire.

  22. Excellente vidéo, avec toutefois une critique portant sur le titre : pourquoi utiliser le verbe « croire »? Le titre suivant aurait été plus approprié : Le réchauffement climatique est-il scientifiquement prouvé?

    Cela fait maintenant près de 200 ans (depuis Fourier) qu’on étudie l’effet du CO2 d’origine humaine sur les températures et actuellement rien ne réfute sa réalité, il n’est dons pas question de croire ou de ne pas croire.

  23. oui mais comment expliquer certains phénomènes? Par exemple,il faisait plus chaud au Moyen
    Age qu’aujourd’hui et les rejets de CO2 humains étaient dérisoires à l’époque. Autre étrangeté: depuis 1998, les températures sont stables alors que les rejets de CO2 sont en hausse constante.

  24. Cher David,

    Je vous retransmets mon lien qui évolue au gré de mes lecteurs qui gentiment m’encouragent ou me dissuadent selon leurs connaissances. Votre avis, à vous, me serait précieux ; mais, je sais que je ne suis pas dans vos petits papiers. Par contre, vous possédez un grand sens du respect, car pas une fois vous n’avez supprimé un de mes liens déposé chez vous, en cela, je vous suis reconnaissant.

    Bonne soirée, bien à vous…

    http://chaman.fr.over-blog.net/2015/11/comment-passer-du-tout-petrole-au-tout-electrique-pour-un-vehicule.html

    • Votre système améliore peut être l’autonomie, mais ne peut en aucun cas être viable j’en suis désolé.

      Prenons un exemple concret, deux batteries ayant la même capacité :

      – je roule jusqu’à épuiser 50% de l’énergie de la première batterie.
      – je passe à la deuxième, et je roule jusqu’à l’épuiser à 50% également. Par les système de frottement (création d’énergie thermique) et de rendement du système de récupération de l’énergie cinétique (en freinant), je ne vais pas récupérer toute l’énergie utilisée. En prenant un (très bon) rendement global de 80%, on ne récupère que 40% sur les 50% utilisé.
      – Dès lors on se retrouve avec la première batterie à 90% et l’autre à 50%. En repassant à la première batterie jusqu’à 50% on va utiliser 40% d’énergie et recharger de 32% la seconde (toujours avec notre super rendement de 80%). Donc on se retrouve à 50%/82%
      – etc, on voit que lentement on va se retrouver à 0.

      En dehors de cette simple considération, deux batteries pèsent 2x plus lourd et donc demande 2xplus d’énergie pour atteindre une certaine vitesse. Bref autant mettre une seule batterie plus lourde !

  25. Bonne vidéo, un point est assez fragile, la comparaison mercure / vénus. Quand j’étais petit, la température de vénus était attribuée à la pression énorme à sa surface du fait d’une atmosphère dense, plus grand j’ai appris la loi des gaz parfait qui justifie « avec les mains » cette explication. Dans ta vidéo tu donnes pour seule explication celle de l’effet de serre; mais quelle serait la température à la surface d’une planète ayant une atmosphère suffisamment dense de diazote par exemple pour engendrer une pression non négligeable au sol ?

  26. Très bonne synthèse, merci !
    Un truc qui me chagrine quand on regarde la courbe de température moyenne depuis 1880, c’est la « pause » dans l’augmentation de température entre 1940 et 1980. Est-ce juste la baisse de l’activité solaire (impact minime d’après la vidéo) ou y-a-t-il d’autres explications ?

  27. Bonjour,

    La question que je me pose et dont je n’entend jamais parler, c’est la production de vapeur d’eau et donc d’eau qui s’est ajouté sur terre depuis la révolution industrielle, ainsi que la baisse du niveau d’oxygène résultant de la combustion des énergies fossiles. Avez vous des éléments là dessus ?
    Merci

    jp.allaume@gmail.com

  28. Bonjour,

    Avant tout, bravo, pour ton immense énergie dépensée à vouloir vulgariser les expressions mathématiques en expressions plus humaines.
    Cependant, je suis relativement déçu sur celui-ci !
    Le titre était toutefois très prometteur et permettait d’entrevoir l’impartialité de la démonstration !
    Que nenni, les dès étaient déjà pipés dès le commencement…

    Tu ne t’attardes en aucun cas à montrer mathématiquement si le réchauffement climatique existe , qu’il soit humain ou pas d’ailleurs, mais seulement à montrer physiquement, par la voie mathématique, que l’homme produit du CO2…. Wouaw..
    Relier Directement cette production à un réchauffement climatique est un grand pas que tu as franchi allégrement, en omettant pas mal d’inconnus et de connus dans tes équations.
    Certes, pour les inconnus tu en parles en les minimisant (rétro actions négatives) mais pour les connus …Rien…
    Qu’en est-il des quelques lois de thermodynamiques, chimies, que l’on t’enseigne en 6éme en te disant que tout système physique tend à perdre de l’énergie pour acquérir une stabilité. Qu’une action engendre toujours une action opposée de même intensité…et plus tard, l’entropie….
    Bref, vos raisonnements mathématiques sont justes et implacables, mais ne doivent être en aucun cas dirigés dans vos intentions.
    Je vous cite:
    à 13″38, vous faites une analogie dirigée… »vous voulez sauter par la fenêtre du 6éme étage… » Là , pas de but, pas de pourquoi, ni de savoir quel est mon intention. Si mon intention est de tombé pour m’écraser, mon action est parfaite !
    Si mon but est de me jeter par la fenêtre avec l’intention de ne pas tomber, alors c’est stupide, rétro action négative ou pas !
    Votre comparaison, par conséquent, assimile la volonté de chuter (production de co2) par l’action de tomber (augmentation des températures) en criant tout en chutant que ce n’était pas votre but (stop à la prod. de co2) !
    En plus clair, le co2 c’est mal !
    Et pourtant à 17″20, vous parlez d’un temps fort sympa, où les vies animales et végétales se portaient à merveille…le jurassique , et vous précisez qu’à l’époque le CO2 s’élevaient à 1500PPM !!!!!!
    Ici, déjà, on accuse personne de surproduction de CO2?
    Mais l’on voit bien 2 phénomènes identiques pourtant non ?
    De la vie ! Et quelle vie, comparée à notre époque !

    Ensuite, le gros gros hic, c’est que vos références de datas vous sont toutes fournis par le GIEC !
    Un vrai scientifique devrait pourtant savoir qu’en aucun cas, une donnée unilatérale ne peut qu’être dirigée. Rappelle toi de la métaphore du cylindre dans ces cas-là !
    Ce qui est assez marrant d’ailleurs, c’est quand l’on compare les datas de ceux qui ont les engins pour les observations, et les datas de ce qui les reçoivent !
    Je vous conseilles de vous tourner vers ceux qui ont les engins, c’est à dire des données brutes.
    Vous vous apercevrez vite que les données du GIEC, ne correspondent pas (et je parle de gros là, plus de 60%), avec les données de la NASA, ou celles du NOAA.
    Pire, certaines courbes sont carrément à l’inverse des données !
    Cela en est une honte même !

    Tout ce que je peux vous apporter en conseil, et que de vous dire que lorsque vous êtes persuader d’une chose, essayer de la démontrer par un quelconque moyen , ne vous fera rien apprendre, comprendre si ce n’est que votre propre foi.
    Essayer de démontrer par tous les moyens que ce que disent vos détracteurs est VRAI, vous permettrez non seulement de comprendre plus profondément si votre foi est incorrecte, voire incomplète, mais surtout , si vous ne pouvez pas l’améliorer.

    Si des scientifiques climato-sceptiques existent, ils serait donc vain de leur apporter les mêmes arguments mathématiques, puisque tous ont les même bagages !
    Demandez-vous alors pourquoi ils existent !
    On n’accouche pas d’un être de rien ….

    Quoiqu’il en soit, bravo encore et longue continuation dans ton entreprise, laquelle reste plus qu’honorable, puisque tournée envers les autres.

    Amicalement
    Gus

    (P.S: Je tutoie toute personne identique à moi…Ne pas y voir d’impolitesse, je fais pareil avec mes parents :))

  29. Quelques réflexions d’un néophyte :

    1/ Qu’il y ait eu réchauffement climatique de 1 à 2 degrés au cours du 20ème siècle, personne ne le conteste à priori. Toutefois, si on pouvait mesurer avec autant de précision les variations de température au cours des siècles précédents, on aurait sans doute bien des surprises. L’influence du soleil et de l’orbite terrestre me semblent des facteurs bien négligés, notamment.

    2/ Que l’on soit capable de prévoir le climat dans 50 ans me paraît en revanche totalement présomptueux. On n’est déjà pas capable de prévoir la météo au delà de 3 jours!

    La climatologie est une science jeune et ses outils également.

    3/ Il y a un espèce de dogmatisme du réchauffisme. Ne peuvent travailler au GIEC ou obtenir des fonds publics pour leurs recherches que ceux qui sont favorables à la thèse du réchauffement climatique. Les autres sont délaissés et frappés d’ostracisme. Pourquoi de grands scientifiques climato-sceptiques sont raillés et écartés des grands médias? La thèse du « réchauffement climatique à venir si on ne fait rien » relève malheureusement pour l’instant plus de la politique que de la science, selon moi.

    Bref, laissons travailler sereinement (tous) les scientifiques en leur donnant un maximum d’indépendance et évitons de tirer des conclusions hatives. Cela n’empéche pas d’essayer de trouver d’autres formes de production énergétique plus respectueuses de l’environnement.

    • 1) si en tant que néophyte vous avez déjà songé au rôle du Soleil et des variations de l’orbite terrestre, vous pourriez faire aux climatologues la politesse de penser qu’eux aussi y ont peut-être songé.

      2) vous confondez la météorologie et la climatologie. Cette dernière est peut-être jeune, mais le GIEC va quand même bientôt fêter ses 30 ans. Au bout de combien de temps estimerez-vous que vollà c’est bon on a assez de recul pour commencer à tirer quelques conclusions ? Alors inévitablement au bout d’un moment commence à émerger un certain dogmatisme, comme il y en a sur le mouvement perpétuel ou l’existence des atomes (après tout la théorie atomique n’a pas deux siècles, on pourrait attendre encore un peu avant de trancher…).

      3) Prétendre que les climato-sceptiques seraient privés de médias est risible quand à chaque débat on oppose un représentant de chaque « camp », ce qui est loin de représenter leurs populations respectives. Si vraiment la thèse du réchauffement était un complot fomenté par les pouvoirs publics, comment expliquer qu’à chaque COP on constate la même chose, à savoir: AUCUN gouvernement n’a vraiment envie de faire quoique ce soit qui aille dans le sens des recommandations du GIEC ? Pourquoi est-ce à chaque fois un calvaire d’arracher de vagues promesses de mesures non coercitives ?

      • Bonjour,

        1) Faudrait maintenant qu’ils arrêtent d’y songer, et qu’ils mettent en application alors… !

        2) Pour ce qui concerne l’atome, le recul est plus important. On suppose que c’est soit Leucippe soit Démocrite qui le nomma : atomos (insécable). Cela date du 5ème siècle avant JC tout de même.
        Et pour rappel, un théorie reste une théorie, sinon cela devient un principe. Elle n’a donc pas de relation avec le temps !
        Sinon on en serait toujours a démontrer la théorie d’Archimède !
        Donc oui, la Théorie du RCA reste une théorie !

        3)En quoi, je te cite: « Prétendre que les climato-sceptiques seraient privés de médias est risible » l’est-il ?
        Le cas de François Verdier est un beau exemple de quelqu’un qui souligne des évidences, des incompatibilités, des partis pris etc…, sans remettre en cause le réchauffement et qui se fait virer aussitôt !
        Pour rappel, il était le directeur de la météo sur les chaines publiques et apparaissait sur F2.

        Quoiqu’il se passe, sur les prétendues effet de serre, et lorsque l’on regarde les données astronomiques, on ne peut que constater que nous rentrons dans une ère glaciaire.
        Si ce recul est suffisant à tes yeux 🙂

        Amicalement
        Gus

      • Vous partez d’une prémisse fausse : Vous considérez le GIEC comme une société savante, ce qu’il n’est pas. C’est une structure politique, dépendant de l’ONU, comptant plus de 2000 personnes, dont seulement 600 scientifiques. Scientifiques qui se tireraient une balle dans le pied s’ils disaient que le réchauffement climatique d’origine anthropique n’avait pas lieu. D’ailleurs certains courageux l’ont fait, ils ont été proprement virés.

        Il s’agit d’un problème scientifique, donc ne pas être septique est le contraire d’une attitude scientifique, c’est une attitude doctrinaire. Plusieurs théories s’affrontent : de la confrontation avec la réalité viendra la lumière. Pour le moment, a part l’augmentation du CO2 et l’augmentation des température à la fin du millénaire, aucune des catastrophes annoncées n’a pointé le bout de son nez pourtant annoncées comme devant survenir dès 2008-2009.

      • @Phil: Je ne prends pas du tout le GIEC pour une société savante puisque le I est là pour « intergouvernemental ». Il dépend partiellement de l’ONU mais a précisément été créé en dehors de l’ONU sous l’impulsion du G7.Pourtant si vous allez écouter des conférences à l’AGU par exemple, qui, elle, est une société savante, vous entendrez surtout les mêmes sons de cloches qu’au GIEC.

        Je souligne au contraire qu’il est étonnant de soutenir que les conclusions de ce dernier lui sont dictées, de manière doctrinale, par les Etats, quand précisément les Etats renaclent au possible à appliquer ses recommandations.

      • @Gus Gus: le commentaire auquel je répondais parlait bien de « grands scientifiques climato-sceptiques ». Permettez que je ne classe pas un présentateur météo dans cette catégorie.

      • @Gus Gus:
        1) Il faut vraiment prendre l’ensemble des climatologues pour des imbéciles pour croire, vraiment, que le Soleil ou l’orbite de la Terre ne sont pas pris en compte dans les modèles climatiques.
        2) Quand je parlais de théorie atomique comme exemple, je ne parlais évidemment pas du concept en abstrait que pouvaient en avoir certains philosophes grecs, mais de la théorie un peu plus construite et vérifiable au XIXème siècle. Mais peu importe je rebondissais juste sur la question de la climatologie « science jeune ».

        On n’a décidé de rien à propos du réchauffement en 1988 parce qu’effectivement à l’époque on n’avait pas assez de recul, et on commençait tout juste à se poser la question. Mais là 27 ans plus tard il serait temps de commencer à accepter les réponses qui ont émergé. Evidemment peut-être qu’on se trompe encore, mais il vient toujours un moment où on doit commencer à faire en fonction de ce qu’on sait actuellement. Il faut savoir admettre quand on ne sait rien, mais inversement on ne peut pas non plus repousser indéfiniment toute conclusion au motif que dans 10 ans on aura un peu plus de précision, de données, de modèles. Dans le même genre de mélange politico-scientifique, on peut aussi exiger de laisser encore 20 ou 30 ans aux chercheurs pour être vraiment vraiment sûrs que la cigarette n’est pas bonne pour les poumons avant de prendre quelque mesure que ce soit.

        3) Le fait que la démarche scientifique impose le scepticisme ne signifie pas que pour autant toutes les opinions se valent. Si quelqu’un affirme que « les atomes n’existent pas », « les griffons existent », « les espèces n’évoluent pas », « les équations de Maxwell sont fausses », « le Big-Bang n’a pas eu lieu », il est dans son droit mais il n’est pas non plus dans une position simplement symétrique, et équivalente, à celui qui dirait le contraire. L’injonction au doute n’implique pas l’absence de consensus établi. Ou alors à chaque lancer de sonde spatiale on donne le même temps de parole aux tenants de Newton/Einstein et à ceux de Ptolémée ?

        Et je reviens du coup à ma question première: si le GIEC n’est pas scientifique mais totalement biaisé par des volontés politiques, pourquoi les COP sont-elles régulièrement des échecs ? Le gouvernement américain, par exemple, choisirait donc EXPRES de virer les climatosceptiques (qui lui disent que tout va bien continuez comme ça le gaz de schiste c’est super) et de ne financer que les chercheurs qui vont venir en permanence lui casser les noix en lui serinant que son modèle économique n’est pas idéal ? Etrange masochisme…

        4) Certes à très grande échelle, et depuis un bon bout de temps, on est globalement dans une ère glaciaire. Ca nous fait une belle jambe: personnellement je suis content de ne pas cohabiter avec des scorpions géants. Il est d’ailleurs étonnant que, dès qu’il s’agit d’évoquer des climats très anciens, qui-étaient-beaucoup-plus-chauds-que-maintenant-et-pourtant-c’était-pas-notre-faute, là tout le monde veut bien faire confiance aux climatologues.

        • 1) » Il faut vraiment prendre l’ensemble des climatologues pour des imbéciles pour croire, vraiment, que le Soleil ou l’orbite de la Terre ne sont pas pris en compte dans les modèles climatiques. »
          Bé, je suis impatient de voir un modèle en tenir compte tiens ! Surtout dans les modèles de prévision …MDR

          2) »On n’a décidé de rien à propos du réchauffement en 1988 parce qu’effectivement à l’époque on n’avait pas assez de recul »…
          1987 année ou tout va bien
          1988 année où tout va mal !
          Cela s’appelle du bullshit 🙂

          « on ne peut pas non plus repousser indéfiniment toute conclusion au motif que dans 10 ans on aura un peu plus de précision, de données, de modèles. »
          Repousser quoi ?
          Descendre notre part mondiale de production de CO2 de 5% à 4% ?
          Re bullshit !

          « pour être vraiment vraiment sûrs que la cigarette n’est pas bonne pour les poumons avant de prendre quelque mesure que ce soit. »
          je dis rien mais … :
          https://jacqueshenry.wordpress.com/2015/12/17/letrange-protection-de-la-cigarette-contre-la-maladie-de-parkinson/
          Mais si tu voulais faire un parallèle entre la cigarette et le CO2, alors je te répondrais que je ne vois pas en quoi le CO2 est mauvais pour la vie.

          3) » Si quelqu’un affirme que « les atomes n’existent pas », « les griffons existent », « les espèces n’évoluent pas », « les équations de Maxwell sont fausses », « le Big-Bang n’a pas eu lieu », il est dans son droit  »
          Affirmer quelque chose et démontrer quelque chose est loin d’être équivalent !

          4) »Et je reviens du coup à ma question première: si le GIEC n’est pas scientifique mais totalement biaisé par des volontés politiques, pourquoi les COP sont-elles régulièrement des échecs  »
          Il me semble évident qu’ils ne sont là que pour se partager les recettes et les bénéfices. Puisque je n’ai vu aucun constructeur automobile, ni de manne pétrolière, ni les véritables personnes pollueurs à cette fameuse cop.

          « Il est d’ailleurs étonnant que, dès qu’il s’agit d’évoquer des climats très anciens, qui-étaient-beaucoup-plus-chauds-que-maintenant-et-pourtant-c’était-pas-notre-faute, là tout le monde veut bien faire confiance aux climatologues. »
          Bé là on parle pas de climatologue puisque cela ne concerne pas leur domaine d’analyse prévisionnelle.
          Pour analyser une carotte, un chimiste suffit.

      • @Gus « un chimiste suffit ». Haha. C’est vrai les Experts Miami font ça très bien et très vite tous les samedis soirs. Si pour vous la climatologie n’est qu’un grand bricolage fumeux, jetez un oeil à la géochimie, ça va vous faire un choc.

        • Je ne connais pas les « Experts Miami » et je ne savais pas non plus qu’ils étaient expert en climatologie tout en faisant des carottes…

          « Si pour vous la climatologie n’est qu’un grand bricolage fumeux »
          Je serais curieux de voir où tu peux tirer cela de mes réponses.
          Je ne peux que te conseiller de relire attentivement ce que je dis.

      • @Gus: de la part de quelqu’un qui à « poumon » répond « Parkinson » c’est un reproche curieux. Mais j’admets, j’ai extrapolé. Vous n’avez pas dit « bricolage fumeux ». Juste que les climatologues ne sont pas capables de prendre en compte le principal facteur responsable du climat, que les spécialistes des climats anciens sont chimistes et pas paléo-climatologues, et que tous les résultats obtenus par les climatologues sont biaisés.

        • « de la part de quelqu’un qui à « poumon » répond « Parkinson »
          Bé non je répond à cigarette ici.D’ailleurs ma phrase est sans équivoque ensuite:
          « Mais si tu voulais faire un parallèle entre la cigarette et le CO2, alors je te répondrais que je ne vois pas en quoi le CO2 est mauvais pour la vie. »

          « Juste que les climatologues ne sont pas capables de prendre en compte le principal facteur responsable du climat »
          Je n’ai jamais dis qu’ils en n’étaient pas capables non plus.
          Tu progresses et arrives bientôt avec la réalité de ce que je dis…

          « que les spécialistes des climats anciens sont chimistes et pas paléo-climatologues, et que tous les résultats obtenus par les climatologues sont biaisés. »
          Pas dis ça non plus
          Je t’aide …allez 🙂
          Il suffit d’un chimiste pour analyser un carottage.
          Fin de phrase…aucune liaison avec un climatologue donc.
          Les résultats obtenus par les climatologues sont biaisées, cela ne veut pas dire que ceux sont eux qui les biaisent ou que TOUS le sont.

          Je ne pense pas que mes phrases exprimes des extrémités,de l’incompréhension ou des inversions de sens, lorsqu’on les lit.
          Si tel est le cas, je m’en excuse.

    • « dès qu’il s’agit d’évoquer des climats très anciens » > « Bé là on parle pas de climatologue ». Moi je dirais que si, et même de « paléo-climatologue ». Et figurez-vous qu’eux aussi font des modèles. La reconstitution d’un climat ancien (surtout si on remonte plus loin que les calottes polaires) ne se résume pas à placer une bulle d’air dans un spectro de masse et attendre le résultat.

      Quelqu’un comme Jean Jouzel, par exemple, est plutôt géochimiste de formation, s’est intéressé aux climats anciens avec les carottes de glace puis aux changements climatiques récents. Doit-on le considérer comme un chimiste sérieux ou comme un climatologue aux modèles douteux et suppôt du méchant GIEC ?

      • Dès que l’on parle de climats anciens, on fait appelle aux palèo-climatologues.
        Z’ont faits quels études?
        Oui effectivement…chimiste.
        Ce spécialiser en expert de telle ou telle branche, n’en fait pas autre chose que des chimistes.
        Il n’existe à ma connaissance aucune école de climatologie.
        Je peux me tromper, depuis le temps , ils(GIEC) doivent bien avoir de quoi faire 2/3 ans de formations non ?

        « Doit-on le considérer (Jean Jouzel) comme un chimiste sérieux ou comme un climatologue aux modèles douteux et suppôt du méchant GIEC ? »
        Sa formation étant bien chimiste, il n’y a aucune autre considération à avoir.
        Qu’il se serve de cette connaissance afin de faire un métier qui l’intéresse, n’en changera pas sa formation de base.
        Et tu aurais beau rajouter autant de préfixe à chimie (al, bio…) que ça n’en changerait toujours pas la matière et le savoir qu’il en a.

        Pour répondre quant à ses modèles douteux, il faudrait d’abord définir ce qu’est un bon ou mauvais climatologue.
        Quoiqu’il en soit , tout climatologue, sait que l’homme produit à hauteur de 5% de CO2 mondiale annuelle.
        Tout climatologue ayant des connaissances en chimie, en thermodynamique et en astronomie, sait que même si l’homme disparaissait du jour au lendemain, il y aurait encore une production de 95% naturelle de ce même CO2.
        Tout chimiste sait que le CO2 est non seulement indispensable à la vie, mais lui est profitable !
        Tout astronome sait que le climat étudié depuis plus de 500 000 ans est dû aux faits astronomiques uniquement et en particulier au soleil. Et depuis 2014, il sait maintenant, que depuis 400 000 ans, la corrélation qui lie T° et CO2 est à l’encontre de ce que dit le GIEC !
        LE CO2 SUIT SCRUPULEUSEMENT LES HAUSSES DE T° ET NON L’INVERSE !
        Tout thermodynamicien sait que le CO2 n’a jamais accouché d’un effet de serre sur terre depuis que la terre est terre !

        Donc, certes l’homme émet 5% des émissions mondiales de CO2 annuellement.
        Certes nous sommes passés à 400PPM.
        Mais les données nous disent aussi que la température mondiale moyenne depuis 2000, a baissé de 1.115°C sauf en Australie où elle a augmenté de 0.654°C (datas 2014).
        Ceux sont des faits. Que faire, que dire, que penser avec?
        Rien faire n’est plus tolérable non plus.
        Mais agir sur les vrais problèmes serait, selon moi, plus significatif, que de nous jouer du pipeau avec de fausses causes, et d’enterrer sans autre forme de procès, une partie de la masse scientifique qui ne corrèlent pas leur datas comme eux.
        Qu’en est-il des vrais problèmes de pollution ?
        Où sont les constructeurs auto à cette cop21? où est shell, total et compagnie ?
        Où sont passées les ‘déforesteurs de vie’ pour notre bio carburant?
        Et le plastique? allons…tout est fantastique…
        Cop21 dis-tu….?
        Vivement la 22 !

      • On ne va pas refaire tout le débat depuis le début, mais je trouve quand même votre conclusion étrange: pourquoi voudriez-vous inviter Peugeot, Shell ou Total à une COP alors qu’ils (ou plutôt nous, leurs clients) contribuent très positivement au bien-être de « la vie » en facilitant l’émission de plein de CO2 ?

  30. ne devrait on pas renommer la lutte contre le réchauffement climatique en adaptation de l’homme à une température plus élevé?

    Moi, deux choses me dérangent : la main mise des politiques dans un débat scientifique et le manque de recul de nos données: 2 siècles sur 4.5 milliards d’années, c’est un peu léger

    Dans les faits, dans mon village à 20 km au Nord de Montpellier situé en haut d’une colline, vous y trouvez des galets (donc la mer auparavant)
    Entre l’obscurantisme et le politique, j’ai finit par être sceptique

    Je ne demande qu’à être convaincu

  31. Jean-Pierre B Reply

    J’ai bien aimé ta vidéo David, pour son didactisme mais permet moi de te faire quelques reproches sur certains points (je suis conscient que le sujet est très complexe et que pour des raisons de clarté tu as dû faire de nombreuses simplifications).
    Déjà, le titre « Faut-il croire … » est très gênant, en science on ne croit pas, on suppose, on théorise, on démontre, on observe … la croyance n’a pas de place en science.
    Le fait est qu’il existe une corrélation absolument incontestable entre la température de l’atmosphère et sa teneur en CO2 comme l’ont montré Lorius et al. (dont Jouzel) dans leur travail pionnier d’analyse des bulles de gaz piégées dans les glaces de Antarctique … MAIS … il apparaît clairement que l’augmentation (et, très important, la diminution) de la teneur en CO2 surviennent plusieurs centaines d’années APRÈS l’augmentation (et la diminution) de température ! L’explication donnée par Lorius (un événement astronomique a provoqué une faible augmentation de température qui a été très amplifiée par le CO2 produit par les plantes ou le dégazage des océans consécutivement à cette augmentation initiale de température…) me paraît oiseuse car, dans ce cas, pourquoi la concentration en CO2 chute-t-elle plusieurs centaines d’années après la chute de la température? Si corrélation il y a, elle semble inverse à celle proclamée par le GIEC et Jouzel.
    La pose constatée dans l’augmentation de température observée depuis 10-15 ans (le « hiatus » selon de GIEC) montre clairement l’inadéquation des modèles mathématiques utilisés par le GIEC. En science, quand les prédictions que permettent une théorie ne sont pas validées par l’observation, il est d’usage rejeter cette théorie et d’en soumettre une autre à la vérification… le GIEC fait exactement l’inverse, il valide des modèles dont les prédictions s’écartent de plus en plus de l’observation ! Aberrant !
    Le traitement par les média et les politiques français des thèses climatoseptiques est proprement scandaleux. Une émission récente sur France 2 (Envoyé spécial) qui devait traiter de cette question n’a présenté que (1) des illuminés qui prétendent qu’il n’y a rien à faire puisque c’est Dieu qui est aux manettes et (2) des industriels (et leurs employés) impliqués dans l’exploitation des énergies fossiles. Scandaleux, aucun scientifique invité, il y en a pourtant (des physiciens notamment, voir par exemple le site « pensée unique en science ») qui auraient pu donner des arguments scientifiques sérieux allant à l’encontre de la doxa du GIEC popularisée par les médias. Le traitement des thèses des climatiseptiques par les médias français est proprement scandaleux, il frise l’hystérie collective, ne parlons pas de certains politiques pour lesquels ce sont des connard (dans le texte) et je me flatte d’être l’un d’eux … en m’accordant un droit à l’erreur 😉

    • Bonjour,

      Je m’interrogeais sur ton post et sur mes précédents commentaires, en ce sens que tu apportes des sources sur le fait de la corrélation entre CO2 et T°, chose que je n’ai pas faite volontairement.
      Ma question, laquelle je sais, ne concerne pas le sujet (désolé) est la suivante.
      Penses-tu que la crédibilité de nos dires respectifs est plus importante de ton coté ou pas, sachant que nous avons le même fond? Et pourquoi ?

      Amicalement
      Gus

      • Jean-Pierre B Reply

        Bonsoir Gus, j’ai lu tous tes posts précédents et je suis d’accord avec la plupart des idées que tu avances. Le but de mon post n’est pas d’être plus crédible que toi :-), il était destiné à montrer la faiblesse de l’argumentation pour certaines des grandes « certitudes » avancées par le GIEC avec 2 exemples : la relation concn en CO2/température et le « hiatus ». J’aurai pu aussi parler du climategate démontrant que la fameuse « crosse de hockey » de Mann résultait de manipulations illicites (scientifiquement) de données. L’incontestable correlation existant entre concn-CO2 et température de l’air observée dans les données paléoclimatiques m’a toujours émerveillée. L’hypothèse que les climatologues du GIEC ont avancé pour expliquer que la croissance de la température de l’air précède celle de concn-CO2 permet de prévoir que la décroissance de température devrait avoir lieu simultanément ou après celle de concn-CO2 … ce qui n’est absolument pas ce qui est observé! Cela sent l’interprétation pilotée par une idée préconçue, pourtant cet argument est toujours avancé sur un site « réchauffiste » (SkepticalScience, CO2 lags temperature). De plus d’autres forages que ceux de l’Antarctique, notamment au Groenland, ont montré que les variations de cncn-CO2 précèdent celles de la température (donc allant dans le bon sens … pour le GIEC) … Mais il n’y a pas, pour le GIEC, de quoi crier victoire, cette observation montre la complexité des phénomènes observés, et l’absence de connaissances permettant de les interpréter. Ce qui est plutôt rassurant quant-à la valeur des prédictions apocalyptiques que distille le GIEC sur notre avenir … et qui se sont, de fait, toujours avérées fausses … heureusement. Certains membres du GIEC devraient faire un peu plus de science et beaucoup moins de télé.

        Amicalement,
        J-PB

        • « Le but de mon post n’est pas d’être plus crédible que toi  »
          => oui je sais, et ma question n’est pas dans ce sens si tu la relis …
          Elle concerne pas l’intention de tes propos qui en font une source quasi inépuisable de références, mais justement la finalité de ce que cela en procure.
          En ce sens, les gens qui t’ont lu et les mêmes gens qui m’ont lu, en ont-ils retirés plus d’approbation dans tes affirmations sourcées plutôt que dans les miennes non sourcées?
          Ma question reste la même (et est toujours hors sujet), ta crédibilité est elle plus importante que la mienne, sachant que nous disons tous les 2 la même chose, mais différemment ? et pourquoi ?
          🙂

          P.S! et bonne année 🙂

      • Jean-Pierre B Reply

        OK Gus, nous avons deux façons de présenter la même chose, pour ma part, je ne peux m’empêcher d’argumenter un minimum quand j’avance quelque chose … désolé c’est ma nature :-). Mais pour répondre à ta question -suis-je plus crédible que toi pour cette raison-, à vrai dire je n’en sais rien. Pour le militant « réchaufiste catastrophiste », aucun espoir; pour quelqu’un d’ouvert comme il y en a sur ce blog peut être … et encore, j’en suis de moins en moins convaincu dans la mesure ou il n’y a eu aucune réaction aux arguments que j’ai avancé 🙁
        Bah, comme le dit David en fin de sa video, quelle importance à tout cela, quoiqu’il arrive la terre et la vie s’en sortiront :-))
        Joyeuse fin d’année (vite, il ne reste pas beaucoup de temps !) et bonne année à toi Gus et à ceux qui nous lisent !

        Jean-Pierre

  32. Très bonne vulgarisation qui nécessite une suite 😉 quand on sait que les politiciens au pouvoir n’ont qu’un mandat de 5 ans et l’instabilité politique en ces temps de crise / récession économique.
    Que pouvons nous faire individuellement qui si appliqué massivement aurai autant voir sans doute plus d’impact que l’impact des décisions politiques qui tardent a venir ?
    Aider la recherche scientifique pour les énergies émettant moins de GES oui clairement.
    Privilégier le vélo ou les transport en commun, oui bien sur mais aussi une alimentation moins riche en animaux qui émettent du méthane comme le bœuf ou la vache et qui nécessite une déforestation pour avoir de grandes zones de pâturages.
    Les GES émis par l’agriculture dépasse ceux issu de l’ensemble des transports (voiture, camion, avion …).

    https://espritlogique.wordpress.com/2015/09/01/pourquoi-je-suis-devenu-vegetarien/

  33. Il manque en fait pas mal de facteurs et d’arguments. Des connaissances minimales en astrophysique permettent de faire pencher la balance du côté climatosceptique.

    • Bonjour,
      Et pourtant si tu relisais tous les posts du dessus, tu en trouverais pleins des arguments minimums en astrophysique !

      Bonne relecture 🙂
      Amicalement
      Gus

      • Bonjour,

        Oui, mais hélas peu de pertinents. (Même si j’ai apprécié ta rectification sur l’effet de l’élévation de température entrainant du dégazage de CO2)

        J’ai vu nulle part par exemple :
        -La diminution de la calotte polaire australe de Mars (20% depuis 1985)
        -L’élévation de température des satellites de Jupiter et Neptune

        Ciao

      • Peu de pertinents?
        Rien que celui de l’élévation du CO2 suivant celle des températures, est suffisante.
        Car elle montre que l’homme s’acharne à réduire une conséquence et non la cause !
        Elle devrait en toute logique clore le débat des pro RCA !

        Quant à l’élévation de T° des satellites de Jupiter et Saturne, je vois pas en quoi il y aurait un rapport avec la Terre, étant donné qu’elle n’est pas un satellite de la Lune, mais du Soleil ?

        Peut-être as-tu une ou des interventions plus pertinentes à nous montrer. Dans ce cas là, il ne s’agit pas de dire que nous n’en n’avons pas ou peu apporter, mais plutôt de venir les compléter.
        Parce que ceci, figure toi, a un nom sur le net. Cela s’appelle du trollage.

        Amicalement
        Gus

      • Évidemment que c’est pertinent mais n’importe qui d’informé sait cela.

        Le rapport ?? C’est la corrélation sans implication qui signifie une origine commune.

        (A l’origine mon commentaire s’adressait au vidéaste, je n’avais pas lu les commentaires)

  34. Merci pour votre travail de vulgarisation.

    Je me permets de vous soumettre la vidéo ci-dessous en espérant que vous puissiez m’indiquer ce qui ne conviendrait pas dans l’argumentation du scientifique Vincent Courtillot nonobstant le petit reportage d’introduction non à propos et l’intervention de conclusion très militante.

    entre 3:40 et 51:45
    https://www.youtube.com/watch?v=G7JO8qcdHZw

    ou directement
    https://www.youtube.com/watch?v=uXeRbbM2AjY

    En vous remerciant

  35. Pingback: Changements Climatiques - Blog de Quentin PEREIRA

  36. Bonjour!
    Je viens de regarder votre vidéo sur le réchauffement climatique, qui me paraît très instructive et précise. Mais , toujours un mais, comme dans toutes les analyses connues, la terre est considérée comme un système fermé.

    Limite du système: système solaire…?
    Et les aérosols ?
    Le rayonnement cosmique ?
    variation de l’activité solaire ?
    Variation du champ EM de la terre ?

    J’aurais beaucoup aimé si ces questions aussi avait été ébauchées dans votre raisonnement.

    Dans tout les cas de figure, je ne peut que vous dire merci pour les vidéos et ,surtout-tout, les divers sujets que vous abordez; c’est génial.
    Cordialement
    F. Torres

    SS:Quantifions l’humanité.
    Si nous comparons la masse de l’humanité(et toute son activité incluse) à la masse terrestre…?

    Pour rappel…
    E=Mc²

  37. Bonjour,

    Une erreur s’est peut être glissée:
    Forcage radiatif: 5.35 LN (C/C0) et non 5.35LOG(C/C0) (d’après la source du texte: wikipedia).

    Sachant que j’étais en train d’utiliser cet article + vidéo comme base pour reprendre le calcul, une correction serait à mon avis pertinente!

    Merci beaucoup pour tes articles! 🙂

    • David Reply

      Pour moi « log » c’est le log naturel ! (sinon je mets log10 !)

      • Salut. Ton blog tombe super bien, car si avant d’avoir vu la première fois la formule utilisée dans le modèle climatique, j’avais des doutes sur les climato-sceptiques, après avoir vu la formule, je me range de leur avis, et je te donne à réfléchir, et j’espère à me répondre à mes arguments physiques:
        – il ne peut pas y avoir un log dans la formule parce que la valeur peut descendre de beaucoup dans les négatifs. Il n’y a presque pas de borne, parce que l’on peut toujours faire une serre assez grande qui ne contient qu’une molécule à coté d’une serre qui contient que du CO2. La borne max est la moitié de la surface de la Terre, chaque moitié soit vide de CO2, soit pleine.
        – la formule définit, avec ses paramètres, un instrument, permettant de comparer l’effet de serre de deux gaz différents: Il est composé de 2 chambres fermées juxtaposé, du volume nécessaire à se sensibilité, et avec le paramètre 5,35 devant le log, un volume de 1m3 suffit. Donc, en juxtaposant deux serres composés de deux mélanges gazeux différents, on doit voir un changement de température qui suit cette loi, 5,35ln(c/c0). On doit même pouvoir en tirer de l’énergie, la différence par rapport au milieu extérieur, si la concentration en gaz à effet de serres des 2 chambres est choisit judicieusement. Par exemple, deux fois plus que l’atmosphère d’un coté, et deux fois moins que l’atmosphère de l’autre coté. Là, on doit avoir une chambre plus chaude que l’extérieur et l’autre plus froide.
        Et ce qui me fait me ranger du coté des climato-sceptiques, c’est que je doute de l’existence d’un tel effet aussi fort, il ne serait pas passé inaperçu dans les labo de physique.
        Si l’effet de serre n’existe pas, c’est parce que le serro-mètre, l’appareil de mesure physique qui permet de comparer, même à l’aveugle deux gaz dit « à effet de serre », n’existe pas.
        Construisez un serro-mètre, on met un mélange de gaz d’un coté, un autre mélange de gaz de l’autre coté, à l’équilibre, on doit constater une différence notable de température. Si ce truc là marche, alors ok, je crois dans l’effet de serre, sinon, non.
        Sur d’autre forum en physique, on me prend la tête avec les matériaux de la serres, mais ma réponse c’est de dire que le principe d’Archimède, ne marche pas que dans la baignoire d’Archimède, il marche dans toutes les baignoires.
        D’autre part, juste pour donner un ordre de grandeur, par mètre carré, le CO2 condensé en liquide c’est une couche de 4mm de liquide et de 3 m gaz pur je crois
        Merci aussi de m’avoir lu.

        • sub de co lille 1965, ma compétence est nulle en physique et ici je me contente de lire, je ne juge pas évidemment. par contre si vous me parlez de comptabilité ou de gestion, je pourrai exprimer mon point de vue, en précisant bien mon diplôme, mon expérience. ici je lis bcp de commentaires de « spécialistes » il serait bon d’avoir pour chaque commentaire le/les diplômes et les expériences professionnelles (même en condensé)

    • Bonjour,
      Quel bull shit cet article !
      Dire que des scientifiques sont payés à faire des corrélations abracadabrantesques, qui de surcroit se classeront dans un contexte scientifique, est une honte !
      Il serait bon de savoir où se classe ce rédacteur d’absurdité dans son propre graphe ^^
      Ensuite il lui reste à faire la corrélation entre les branches où l’on trouve un scientifique !
      Faire de même avec tous universitaire, puis les bacheliers, les non-instruits scolaires, les religieux, les apolitiques…..
      Totalement absurde
      On pourrait même prêter une attention particulière entre les scientifiques droitiers qui se grattent l’oreille avec la main gauche , puis ceux avec la mains droite, puis reproduire cette corrélation avec les gauchers., pour enfin tirer une conclusion sur le SOI DISANT RCA ^^
      Bref, le seul biais ici, reste bien l’auteur de cet article, qui apparemment n’a rien de mieux à faire de son instruction scientifique acquise, que dans sortir du globiboulga.

      Amicalement
      Gus

      • Bonjour Gus Gus.

        Évidemment qui dit corrélation dit méfiance avant d’en tirer des liens de causalité!

        Ce que je trouve intéressant c’est que les graphiques donnés indiquent ce que l’on connaît tous quand les politiques s’expriment sur des mesures: aujourd’hui si le président annonce une mesure, immédiatement des politiques de droite vont dire qu’elle est nulle, quoiqu’ils en pensent. Pire certains pourraient la trouver bonne mais ils diront quand même qu’elle est nulle.

        Pourquoi? Ben…c’est le job qui veut ça!

        Je trouve que cet article illustre cette idée de manière assez claire. En tous cas ce qui est remarquable c’est l’influence du parti d’appartenance dans la réponse!

        • Mais c’est bien cela le problème. Tu n’as aucun politique qui ne s’exprime autrement que par la directive « bien pensante » de leur parti !
          Si chacun pouvait s’exprimer en leur âme et conscience, alors tu t’apercevrais que la statistique reste corrélé avec la réalité.
          C’est à dire qu’il y en aurait en moyenne autant dans chaque camps, avec une répartition normale des pour et des contres.

          De toute façon ce genre de statistique ne sert qu’une chose:
          Éloigner un peu plus l’humain de ce qu’il devrait être, tout en lui faisant comprendre qu’il faut qu’il soit le meilleur , le plus fort, le plus instruit…, le plus etc…

          Je ne peux conclure que cet article n’a rien de clair, puisqu’il ne peut être aucunement conclusif.
          Tout juste un passe-temps, un amusement, de la détente intellectuelle…
          Mais dans ce loisir, il serait intéressant (pour voir si on peut en tirer quelque chose) de définir ce qu’est un démocrate et un républicain.Ensuite, de définir la frontière qui les séparent. Enfin dénombrer les scientifiques totaux, pour pouvoir calculer le nombre d’apolitiques dans chaque partis. Constater si ce nombre est inférieur au nombre de politisés et le quantifier.
          Car s’il en est supérieur, alors il marginalise la statistique.
          Enfin, et à ce moment, les conclusions pourront fuser !
          🙂

          Amicalement
          Gus

  38. Bonjour,

    Merci pour cet exercice intéressant de vulgarisation.

    Deux remarques concernant la vidéo :

    – L’analogie à la minute 14 est fallacieuse. Si la situation était aussi simple que « ne rien faire c’est comme se suicider », alors oui arrêtons aujourd’hui de consommer toute énergie fossile. Le problème c’est que tous les indicateurs de niveau sont liés positivement à la consommation d’énergie, consommation d’énergie qui provient aujourd’hui quasi-exclusivement de sources fossiles. Alors que sauter d’un batiment, ça n’apporte rien de positif :). L’enjeu aujourd’hui c’est de trouver le chemin optimal d’évolution de la consommation d’énergie fossile et d’évolution d’émissions de CO2, ce qui ne peut se faire que par une analyse bénéfice-risque. Or la réponse est loin d’être évidente, et l’inégalité d’accès à l’énergie sur la planète renforce encore plus la complexité de cette analyse : quand on en a peu, le bénéfice de consommer plus d’énergie est d’autant plus élevé (et, au sein de la consommation d’énergie, l’énergie fossile est peu chère et dense énergétiquement-). Les « économies d’énergie », la rénovation thermique des bâtiments, la voiture 2L/100 ou électrique, les énergies solaires et éoliennes, c’est aujourd’hui avant tout des problématiques de riches. En ce sens, je trouve que votre vulgarisation sur ce point là n’est pas satisfaisante intellectuellement.

    – Concernant le scénario RCP 8.5 que vous présentez à 14min50 comme le scénario « où l’on se tourne les pouces » : avez-vous déjà regardé les hypothèses sur lesquelles repose ce scénario, notamment la consommation d’énergie associée ainsi que l’évolution du PIB mondial (pour ce dernier, se référer à la famille A1 de scénarios du SRES sur laquelle est calqué le scénario RCP 8.5) ? En deux mots, consommation d’énergie fossile en 2100 à un niveau 3x supérieur au niveau actuel (et toujours en croissance !), et un PIB mondial multiplié par 15 par rapport à aujourd’hui (et bien plus dans les pays pauvres). Grosso modo un type au Bangladesh en 2100 a le niveau de vie d’un américain d’aujourd’hui. Bref, tout le monde est très riche (en moyenne mondiale le PIB/capita serait à 70 000$ en dollars constants de 1990). Alors certes les températures montent de 5°C, mais dans ce scénario l’hypothèse sous-jacente c’est que tout le monde passe ses journées à faire ses courses dans des malls ultraclimatisés :).

    Je finis par une synthèse de ces deux paragraphes qui portaient en apparence sur des points différents mais qui en réalité se rejoignent : si vous demandez à quelqu’un si’il accepte d’être aussi riche qu’un américain quitte à se prendre 5 ouragans par an sur la tronche, la réponse est déjà connue, elle s’appelle la Floride, lieu de destination privilégié des retraités américains… pour son climat.

    Bonne journée.

    PS : j’ai écrit le même commentaire sur youtube ne sachant pas à quel endroit (sur youtube où ici) il est préférable de commenter.

  39. Bravo pour votre video sur la question du réchauffement climatique .
    Je vous envoie ce message sans savoir si votre temps vous permettra de me répondre.
    Je fais un travail sur le problème climatique depuis 35 ans et au début je ne savais pas pourquoi j’investissais mon temps libre de cette façon … J’ai donc suivi mon chemin sans programme préétabli ni savoir où cela me mènerai et je n’avais pas encore réfléchi au climat .
    Je voulais faire le test de mesurer l’infiltration de l’eau dans un canal qui suit une courbe de niveau. Un paysan m’a prêté sa pioche et j’ai fait un bief de 200 m environ à partir d’un ruisseau. Le maire du village qui a été informé m’a convoqué au conseil municipal et m’a permis de faire mes essais sur 200 hectares de forêts qui avaient pris feu en 1962….Quelques années après , avec des volontaires nous avons fait 10 km en 4 secteurs et altitudes différents du Parc Régional du Pilat….Des projets plus officiels avec des organismes officiels ont pris forme et une association , les biefs du Pilat ,a été créé en 1999 et grâce à internet la gestion globale de l’eau est née comme une approche de la relation eau/climat et cela m’a permis de d’élargir des contacts dans le monde entier et surtout de mieux comprendre le rôle de l’eau sur le climat mais pas comme vous en parlez dans votre vidéo. En effet j’ai constaté que les scientifiques qui parlent du climat en parlent comme gaz à effet de serre mais pas dans la globalité de l’espace où l’eau circule . Je veux parler de l’eau souterraine et de l’évolution de la sécheresse souterraine causée par des activités humaines et aggravée « positivement  » par le réchauffement climatique.
    Voilà mon parcours , je vous invite sur le site des biefs du Pilat ( explications, photos , vidéos )
    La réhydratation des sols secs de la planète est une urgence de la planète . J’aimerais vous en parler et avoir votre avis .
    Cordialement,
    Jean-Marc HAUTH

  40. Cathelineau Reply

    Bonjour,
    Je suis jardinier amateur donc intéressé par tout ce qui touche à la vie des plantes, le climat, l’eau, la qualité du sol et l’air dans lequel elles trouvent leur atome de carbone; elles nous laissent l’oxygène. Grâce à cet atome de carbone, les plantes construisent des molécules complexes, les briques de la vie qui vont nourrir des milliards d’animaux parmi lesquels 7 milliards d’êtres humains.
    Tout cela, tout ce foisonnement de vie nous est donné exclusivement par le gaz carbonique, le tant décrié CO2.
    J’aimerais que les réchauffistes se mettent bien dans la tête que sans CO2 il n’y a rien à manger sur Terre. Organiser une lutte contre le CO2, c’est se tirer une balle dans le pied, c’est une quête mortifère.
    Je ne suis pas loin de penser que le CO2 n’est pas responsable des changements climatiques puisqu’il n’y a pas de corrélation entre la courbe des températures (en baisse de 1940 à 1970, stables depuis 20 ans) et celle des émissions de CO2 (en hausse constante depuis 200 ans).
    Les calculs que vous qualifiez vous-même de simples et qui sont repris dans les modèles actuels donnent tous une augmentation de température. Que dire alors des modèles réalisés dans les années 70 par vos ainés qui prévoyaient avec le même aplomb une baisse préoccupante des températures avec le risque d’un retour à la glaciation.
    Je crois que, dans un cas comme dans l’autre, les modélisateurs ont une chance sur deux d’avoir raison… un peu comme la météo.
    Il me semble qu’un peu d’humilité face aux lois de la Nature serait la bienvenue.

    H

  41. Pingback: La science dans… Waterworld [#37] – ASTROCOHORS Europe

  42. Justo Fontaine Reply

    Dommage que le déroulement de la démarche n’ait de scientifique que le nom ! Le sophisme des 3 points, sous-entendu 1 implique 2, qui implique 3, montre en tout cas un bien médiocre logicien..
    Les seules données citées proviennent du GIEC, qui je le rappelle, est un groupement politique, et non pas scientifique.
    Où est l’ouverture d’esprit, la curiosité et le doute propre à la démarche scientifique ?
    A quel moment parle-t-on de la manipulation des données et des esprits évidente qui a lieu sur ce sujet ? Si les choses sont aussi simples et évidentes, pourquoi manipuler les gens ?

    Pour une vraie video scientifique partant de la feuille blanche sur le sujet, voyez cette video très facile à suivre, et qui ne vous prend pas pour des gens limités : https://youtu.be/azpTPUA8jE0

    • Votre lien ne fonctionne pas, pouvez-vous l’actualiser ?

      Merci,

  43. Un livre vient de paraître, d’un chercheur du CNRS, François GERVAIS, directeur de laboratoire, un de plus qui réfute la responsabilité de l’homme et du CO2 dans le réchauffement planétaire. Moi, je ne suis pas scientifique au point de discerner parmi tous ces spécialistes qui ont des théories complètement opposées. Alors si l’un de ces scientifiques voulait bien examiner la thèse de l’autre et en faire la critique, je trouverais ça sympa

  44. Frank Wolff Reply

    Bonjour, au sujet de la « climatologie de comptoir » vers 10’30, je ne m’explique pas pourquoi l’équilibre radiatif de l’atmosphère n’est pas affecté par le flux solaire, comme l’est celui du sol ?

    L’atmosphère ne capte-t-elle et ne réémet-elle pas une partie de cette énergie ?

  45. Luc B. Ménard Reply

    Un chercheur scientifique, le Dr Peter L. Ward (géophysicien), affirme que c’est physiquement impossible que le CO² réchauffe la planète. Il dit que c’est moins d’O³ pas plus de CO². Il met en évidence le rôle des volcans et la réduction de la couche d’ozone pour l’expliquer. Je l’idée intéressante. Je me demande ce que vous en pensez, si vous avez le temps de me répondre. Il y a des références sur le web.

    • Gaël BERNARD Reply

      C’est toujours un peu la même question. Le site que tu indiques mentionne le même François Gervais que j’avais cité plus haut, qui est très souvent disqualifié pour la seule raison qu’il ne croit pas aux modèles du GIEC. On lit par ailleurs qu’il existe bien d’autres scientifiques à l’origine de critiques fondées contre ces mêmes conclusions officielles du GIEC, avec notamment la pétition Oregon, signée par plus de 30.000 chercheurs. Il est bien difficile de trouver une réalité objective quand on ne fait que lire tous ces articles, même si on exerce un peu son discernement. C’est pourquoi, il me semblait intéressant qu’un scientifique comme David, qui défend la thèse du GIEC en prétendant que les preuves sont évidentes et les démonstrations simples, regarde les thèses contradictoires, les analyse et nous donne son avis. Mais apparemment, ça ne semble pas l’intéresser…

  46. Pingback: Quel est le lien température/CO2 ? - Le dernier carbone - Climat

  47. Pingback: What is the relation between CO2 and temperature? - The last carbon - Climate

  48. Je cherche assez désespérément la réponse à deux questions :

    – dans la vidéo science étonnante on apprend qu on est passé depuis le début de l ére industrielle de 250 à 400ppm soit de 240 à 240watt/jour /m3 . Comment cette évolution de 1% permet une hausse de 1 degré ? On nous dit par ailleurs que l’effet de serre total augmente la température de la terre de 33 degré et que la vapeur d eau est de loin le GES le plus puissant . Ces grandeurs me semblent aussi flous que déterminantes et jamais explicitées
    2/ chacun admet que les cycles astronomiques jouent un rôle dans les cycles’ glaciation / inter glacière ( inclinaisons de la terre, éclipse, precesssion des équinoxes ) mais PERSONNE ne dit jamais si ces cycles vont actuellement dans le sens de la glaciation ou de la poursuite d une interglaciaire.. et c est pourtant un sujet majeur . Merci de vos avis / lumière

    • Il semblerait que nous soyons à la veille d’une glaciation (nous sommes dans une ère interglaciaire). Le problème c’est que « à la veille », en temps geologiques, ça peut représenter un temps fort long (quelques millénaires ). Cette info ne nous est donc pas d’un grand secours.

      • Merci quand même ZL . Mais justement j aimerai beaucoup avoir la réponse à la 1 er question . Je ne suis pas du tout climato-septique mais j aimeriez vraiment comprendre comment 1 % de hausse de l’effet de serre fait 1 dégrée de hausse de la température du globe . Je veux bien croire, me mobiliser et agir mais j aimerai comprendre non pas le phénomène de l effet de serre et de son origine humaine ( c est incontestable) mais son intensité . Et là franchement ça n est pas vraiment clair .. pas plus que le discours qui a été fait par certain expliquant les variations passée de la température par la hausse du Co2 alors que dans le passé de la planète 🪐 les variations de températures PRÉCÈDENT la hausse du CO2 . Merci de vos lumières si vous pouvez

  49. Pingback: Quelle intermittence pour l'énergie solaire ? - Le dernier carbone - Energie

  50. Christian Bernardi Reply

    Regarder cette page https://www.esrl.noaa.gov/gmd/ccgg/trends/gl_trend.html Apparemment, je ne suis pas le seul à m’étonner que la consommation de pétrole n’aie aucune influence sur le taux de CO2. La NOAA, tente une explication. Le moins que l’on puisse dire est qu’ils sont embarrassés.
    Si David pouvait nous apporter son point de vue. J’en ai un, mais ce n’est qu’une intuition.

    • Lord Nelson Reply

      Il me semble que l’évolution du taux de CO2 est assez bien corrélée avec la température de surface des océans. Ce serait donc la confirmation d’une hypothèse avancée par le Pr Courtillot : la hausse de température de l’océan provoque l’augmentation du CO2 dans l’air, elle n’en est pas la conséquence.

    • Dolin Ralm Reply

      Le lien que vous avez partagé ne mentionne ni la consommation de pétrole, ni d’explications de la NOAA.
      La consommation de pétrole participe mathématiquement à une augmentation du CO2. Le pétrole est une matière organique et sa réaction de combustion donne principalement de l’eau et du CO2. Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme.
      Plus de données ici concernant la consommation d’énergie fossile (ça augmente !) : https://ourworldindata.org/fossil-fuels#fossil-fuel-consumption

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