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La maladie de Parkinson touche aujourd’hui plusieurs millions de personnes à travers le monde. Une étonnante technique découverte à Grenoble dans les années 90 permet d’en limiter les symptômes en stimulant électriquement certaines zones profondes du cerveau.

La maladie de Parkinson

La maladie de Parkinson est une maladie neuro-dégénérative qui provoque des troubles moteurs que l’on peut classer en 3 grandes familles : des tremblements au repos (le symptôme le plus connu), une rigidité musculaire et une difficulté ou lenteur à exécuter des mouvements.

Les causes de cette maladie ne sont pas à ce jour élucidées, mais semblent résulter de l’interaction entre des facteurs génétiques et des facteurs environnementaux. Toutefois le mécanisme physiologique de perturbation des mouvements dans la maladie de Parkinson est mieux compris : les troubles moteurs résultent d’un dérèglement de la sécrétion de dopamine. La dopamine est un neurotransmetteur, c’est-à-dire un messager chimique permettant la communication entre certaines zones du cerveau.

Avez-vous déjà remarqué que la coquille des escargots s’enroule presque toujours dans le même sens ? Si l’on regarde un escargot à partir du sommet de l’enroulement de sa coquille (qu’on appelle l’apex), la rotation se fait systématiquement dans le sens des aiguilles d’une montre. On dit que les coquilles des escargots sont « dextres ».

Mais en réalité, si l’on y regarde de plus près, une très petite proportion des coquilles d’escargots sont enroulés dans l’autre sens, on les appelle alors les senestres. C’est une forme rarissime, environ 1 cas sur 20 000 pour une espèce d’escargot comme le classique Helix Aspersa Aspersa dit « petit-gris ». Les coquilles senestres sont donc une rareté qui font le bonheur de certains collectionneurs qui les recherchent activement. Sur l’image ci-contre, vous avez un escargot dextre et un escargot senestre (respectivement à gauche et à droite, le monde est mal fait…)

Difficile de passer à côté, la NASA vient d’annoncer avec tambours et trompettes la mise au jour d’une « nouvelle forme de vie », soi-disant basée sur l’arsenic.

Mais il semble que cette découverte suscite déjà la polémique chez les scientifiques du domaine, et n’étant pas très compétent sur le fond, je me garderai bien de commenter le caractère solide ou pas de cette annonce.

Pourtant c’est une bonne occasion de revoir quelques principes de biochimie et de se replonger dans la classification périodique des éléments de Mendeleev, alors n’hésitons pas !

Il y a quelques semaines, je vous avais parlé de la théorie des jeux, à travers l’exemple du dilemme du prisonnier. Et j’ai bien fait ! Car cela va me permettre d’aborder aujourd’hui un thème fascinant à l’interface entre biologie, sciences sociales et économie : la neurobiologie de la confiance envers les autres.

Comment mesurer la confiance envers les autres ?

La notion de confiance est à la base de nombreuses interactions sociales, et les économistes du comportement ont mis au point une expérience pour permettre de l’étudier et de la quantifier. Dans cette expérience, appelé Jeu de l’Investissement, on fait participer deux joueurs : l’un est l’Investisseur, l’autre est le Dépositaire, et chacun reçoit initialement 10€.

L’Investisseur a alors le choix de confier tout ou partie de cette somme au Dépositaire. La somme confiée par l’Investisseur est triplée avant d’être donnée au Dépositaire. Puis le Dépositaire à son tour a le choix de redonner tout ou partie de cette somme à l’Investisseur. Le jeu ne dure qu’un seul tour.

Ces derniers temps dans l’actualité, on a beaucoup parlé des cellules souches embryonnaires ,et des questions éthiques découlant des travaux de recherche ou des traitements médicaux basés sur leur utilisation. C’est l’occasion pour moi de revenir sur ces concepts et surtout de vous parler des travaux extraordinaires du japonais Shinya Yamanaka (en photo ci-dessus), et qui pourraient bien à terme révolutionner ce domaine. Il vient d’ailleurs semble-t-il d’échapper de peu au prix Nobel, et cela…

Le pouillot verdâtre (Phylloscopus trochiloides) est un petit oiseau d’une dizaine de centimètres, que l’on trouve dans les forêts d’Asie centrale et de Sibérie. Dans ces régions, on distingue plusieurs sous-espèces de pouillot verdâtre, qui diffèrent par leur plumage et leur chant, mais surtout par leur implantation géographique. Quand on compare deux sous-espèces voisines géographiquement, on retrouve un certain nombre de caractères communs : les allures des plumages et la structure des chants sont proches par…

L’ornithorynque est une bizarrerie de l’évolution, dont on dit parfois qu’il est la preuve que Dieu (ou Darwin) a de l’humour. Outre son aspect visuel pour le moins déroutant, il combine de manière étonnante des caractéristiques des mammifères et des reptiles. Le séquençage de son génome a été l’objet d’un article de la revue Nature en mai 2008 [1]. Des restes de reptile L’ornithorynque est un petit mammifère semi-aquatique qui vit dans l’est de l’Australie,…