Bonjour David,
Merci pour toutes ces vidéos pédagogiques et très intéressantes;
je voudrais savoir si vous pouvez nous faire une vidéo sur l’informatique quantique?
Merci d’avance.
Cordialement
Merci David,
Ce que vous présentez est simplement vertigineux. J’en retiens fondamentalement que la complexité émerge de la simplicité, au point même de simuler des comportements biologiques. À l’instar des atomes qui ne sont qu’une centaine pour fabriquer toutes les structures que nous observons dans l’univers, vivantes ou non.
Contrairement à Feynman qui pensait que les lois de la physique sont fondamentalement d’une très grande complexité, je reste persuadé que les lois complexes de la physiques émergent en réalité de lois très simples … encore à découvrir.
À titre d’exemple il est remarquable de constater qu’avec l’infinité des trajectoires autorisées par les mathématiques, tous les astres de l’univers n’en suivent qu’une seule : le mouvement keplerien. Et encore mieux, la vitesse de tout orbiteur keplerien n’est que l’addition de deux vitesses uniformes, l’une de rotation, l’autre de translation (R. Hamilton, 1845). Ainsi toute la complexité de ce que nous observons dans le ciel résulte d’une simplicité géométrique déroutante.
Encore merci pour votre travail. Vivement la suite !
Cordialement
Incroyable. L’imagination des humains est sans limite. Il faut du génie pour avoir l’idée de transformer le jeu de la vie « discret » en mode continu.
Ce me donne l’idée d’une version « quantique » du jeu d’échecs? Où les pièces auraient une probabilité de présence sur une case, où les pièces pourraient être à la fois vivantes et mortes,…
Bonjour M. Louapre,
Encore une vidéo passionnante, parfaitement bien expliquée, d’une qualité rare sur Youtube ou les réseaux sociaux, et ce commentaire pourrait être fait pour toutes vos vidéos.
J’ai été un peu surpris que vous ne fassiez pas explicitement de lien avec votre vidéo sur la lyfe et vos propres travaux en la matière.
Il est vrai qu’après avoir lu le papier assez incroyable de M. Bert Wang-Chak de 2019, je note qu’il n’utilise pas le terme de lyfe et préfère parler de vie artificielle, mais il inclut dans sa classification systèmatique inspirée de la biologie un règne (kingdom) Turing qui correspond aux simulations de systèmes de réaction diffusion, soit exactement ce sur quoi vous avez travaillé.
D’ailleurs je pense que la plupart des idées qu’il développe dans son papier sont transposables à l’étude de la vie artificielle/ lyfe dans les systèmes de réaction diffusion.
Vous aviez montré que certaines formes étaient stables dans votre modèle, et même résistantes aux perturbations et capables d’apprentissage. De plus il s’agit dans les deux cas de systèmes continus. Même les patterns ont pour certaines une ressemblance (je pense à la première que vous montrez dans votre vidéo sur Lenia).
Il serait intéressant de voir si au final ces systèmes ne présentent pas une forme d’équivalence, par exemple si l’on peut générer par réaction diffusion des orbiums et toutes les espèces identifiées dans Lenia. Cela irait dans le sens d’une certaine universalité des formes ou d’une évolution convergente « cross system », ce qui est déjà l’idée que développe M. Wang-Chak en comparant ses trouvailles avec des formes biologiques. Il fait explicitement l’hypothèse que ces ressemblances pourraient ne pas être fortuites mais découler de contraintes formelles communes, notamment liées au déplacement. En gros une asymétrie avant-arrière avec une symétrie droite gauche serait favorable à mouvement rectiligne.
Tout ça est assez passionnant. Le fait que ces bestioles artificielles puisse exhiber des comportements qui nous semblent déjà « intelligents » (trouver son chemin dans un labyrinthe) au bout de seulement quelques années de recherche paraît assez vertigineux. Est-ce à dire que dans encore 3 ans ces recherches aboutiront à des bestioles capables de communiquer, d’adopter des comportements sociaux, voire de posséder une théorie de l’esprit etc ? Ou bien au contraire va-t-on rapidement atteindre un pallier du fait que le système au sein duquel évoluent ces bestioles est considérablement plus simple que notre environnement, un peu comme ce qu’on rencontre avec l’IA en deep learning (ex. semi échec des voitures pilotées par IA). Cette dernière hypothèse me paraît crédible car on peut constater par comparaison aux autres systèmes d’automates cellulaires, que les formes obtenues sont d’autant plus limitées que le système est simple (même si théoriquement GoL est Turing complet, ainsi que peut être tous les autres, encore faut-il qu’il y ait un programmateur pour en tirer partie). Peut être faut il impérativement un système très complexe pour générer des bestioles du même niveau de complexité que nous.
8 Comments
Je trouve ça super intéressant ça me fait penser un petit peu au mécanisme bio cellulaire voilà je trouve ça vraiment bien fait✌️❄️🌷
Très intéressant.
Bonjour David,
Merci pour toutes ces vidéos pédagogiques et très intéressantes;
je voudrais savoir si vous pouvez nous faire une vidéo sur l’informatique quantique?
Merci d’avance.
Cordialement
J’en ai déjà faite au moins deux !
Merci David,
Ce que vous présentez est simplement vertigineux. J’en retiens fondamentalement que la complexité émerge de la simplicité, au point même de simuler des comportements biologiques. À l’instar des atomes qui ne sont qu’une centaine pour fabriquer toutes les structures que nous observons dans l’univers, vivantes ou non.
Contrairement à Feynman qui pensait que les lois de la physique sont fondamentalement d’une très grande complexité, je reste persuadé que les lois complexes de la physiques émergent en réalité de lois très simples … encore à découvrir.
À titre d’exemple il est remarquable de constater qu’avec l’infinité des trajectoires autorisées par les mathématiques, tous les astres de l’univers n’en suivent qu’une seule : le mouvement keplerien. Et encore mieux, la vitesse de tout orbiteur keplerien n’est que l’addition de deux vitesses uniformes, l’une de rotation, l’autre de translation (R. Hamilton, 1845). Ainsi toute la complexité de ce que nous observons dans le ciel résulte d’une simplicité géométrique déroutante.
Encore merci pour votre travail. Vivement la suite !
Cordialement
Incroyable. L’imagination des humains est sans limite. Il faut du génie pour avoir l’idée de transformer le jeu de la vie « discret » en mode continu.
Ce me donne l’idée d’une version « quantique » du jeu d’échecs? Où les pièces auraient une probabilité de présence sur une case, où les pièces pourraient être à la fois vivantes et mortes,…
Je pense essayer de faire une version de cette simulation en C#, peut-être même un compute shader sous unity ?
Bonjour M. Louapre,
Encore une vidéo passionnante, parfaitement bien expliquée, d’une qualité rare sur Youtube ou les réseaux sociaux, et ce commentaire pourrait être fait pour toutes vos vidéos.
J’ai été un peu surpris que vous ne fassiez pas explicitement de lien avec votre vidéo sur la lyfe et vos propres travaux en la matière.
Il est vrai qu’après avoir lu le papier assez incroyable de M. Bert Wang-Chak de 2019, je note qu’il n’utilise pas le terme de lyfe et préfère parler de vie artificielle, mais il inclut dans sa classification systèmatique inspirée de la biologie un règne (kingdom) Turing qui correspond aux simulations de systèmes de réaction diffusion, soit exactement ce sur quoi vous avez travaillé.
D’ailleurs je pense que la plupart des idées qu’il développe dans son papier sont transposables à l’étude de la vie artificielle/ lyfe dans les systèmes de réaction diffusion.
Vous aviez montré que certaines formes étaient stables dans votre modèle, et même résistantes aux perturbations et capables d’apprentissage. De plus il s’agit dans les deux cas de systèmes continus. Même les patterns ont pour certaines une ressemblance (je pense à la première que vous montrez dans votre vidéo sur Lenia).
Il serait intéressant de voir si au final ces systèmes ne présentent pas une forme d’équivalence, par exemple si l’on peut générer par réaction diffusion des orbiums et toutes les espèces identifiées dans Lenia. Cela irait dans le sens d’une certaine universalité des formes ou d’une évolution convergente « cross system », ce qui est déjà l’idée que développe M. Wang-Chak en comparant ses trouvailles avec des formes biologiques. Il fait explicitement l’hypothèse que ces ressemblances pourraient ne pas être fortuites mais découler de contraintes formelles communes, notamment liées au déplacement. En gros une asymétrie avant-arrière avec une symétrie droite gauche serait favorable à mouvement rectiligne.
Tout ça est assez passionnant. Le fait que ces bestioles artificielles puisse exhiber des comportements qui nous semblent déjà « intelligents » (trouver son chemin dans un labyrinthe) au bout de seulement quelques années de recherche paraît assez vertigineux. Est-ce à dire que dans encore 3 ans ces recherches aboutiront à des bestioles capables de communiquer, d’adopter des comportements sociaux, voire de posséder une théorie de l’esprit etc ? Ou bien au contraire va-t-on rapidement atteindre un pallier du fait que le système au sein duquel évoluent ces bestioles est considérablement plus simple que notre environnement, un peu comme ce qu’on rencontre avec l’IA en deep learning (ex. semi échec des voitures pilotées par IA). Cette dernière hypothèse me paraît crédible car on peut constater par comparaison aux autres systèmes d’automates cellulaires, que les formes obtenues sont d’autant plus limitées que le système est simple (même si théoriquement GoL est Turing complet, ainsi que peut être tous les autres, encore faut-il qu’il y ait un programmateur pour en tirer partie). Peut être faut il impérativement un système très complexe pour générer des bestioles du même niveau de complexité que nous.