Aujourd’hui, un peu d’évolution et de paléontologie !
Je l’ai dit à la fin de la vidéo, il y a quelque chose de volontairement un peu daté dans la présentation que j’ai choisie, et qui est directement inspirée du livre « La vie est belle » de Stephen Jay Gould.
Si l’on suit Gould, le caractère merveilleux de la faune de Burgess vient principalement du fait que pour la classer, on a du créer un grand nombre de nouveaux groupes et de nouveaux embranchements. Tout cela peut faire débat car cela dépend un peu de la manière dont on définit un embranchement, et donc du nombre d’embranchements que l’on avait au départ. Question reliée : on peut se demander s’il est bien raisonnable de décider de la création d’un nouvel embranchement dans le seul but d’y mettre une unique espèce fossile.
J’ai choisi de présenter dans la vidéo les 7 grands embranchements tels qu’on les définissait à l’époque de Walcott. En réalité on en reconnait maintenant beaucoup plus, plutôt de l’ordre d’une trentaine. La question du nombre d’embranchements supplémentaires qu’il a fallu créer suite à la réinterprétation des fossiles de Burgess est elle aussi sujette à discussion. J’ai retenu le chiffre d’une dizaine, mais à certains endroits Gould (pas avare sur la question) nous annonce une vingtaine !
Bref, précisons un peu de quoi on parle. La notion d’embranchement peut en gros se définir à partir de celle de « plan d’organisation anatomique ». La logique veut alors que si l’on rencontre une espèce fossile présentant un plan d’organisation anatomique encore jamais vu, il faille lui attribuer un nouvel embranchement; ce qu’il a donc fallu faire avec Anomalocaris, Opabinia et Hallucigenia notamment.
Mais au cours des années 80, à l’époque où Gould écrivait son best seller, puis dans les années 90, une nouvelle manière de regarder ces fossiles a été développée, qui relativise d’une certaine manière les « extraordinaires » plans d’organisation des animaux de Burgess. Une troisième interprétation de ces fossiles, ou une seconde réinterprétation, en somme.
Pour bien la percevoir, il va falloir nous plonger dans la méthode cladistique, et je vais m’efforcer de suivre l’analyse de K.Brysse dans son article de 2005 « From weird wonders to stem lineages : the second reclassification of the Burgess shale fauna ».
Dans la méthode de classification systématique traditionnelle, on cherche à grouper et séparer les espèces sur la base de similarités dans certains caractères, en particulier morphologiques. Et à ce petit jeu, certains caractères sont considérés comme ayant plus de poids que d’autre. Le plan d’organisation anatomique en est un; ainsi si on dégotte un animal avec un plan d’organisation anatomique unique, cela suffit à en faire un embranchement à part entière. Et les appendices étranges d’Anomalocaris ou d’Opabinia les distinguent par exemple clairement des arthropodes, et les propulsent au statut d’embranchement à part entière.
Mais dans la méthode de la cladistique, il y a deux changements importants : tout d’abord, on n’accorde pas une importance particulière à certains caractères plutôt qu’à d’autres. Tous les caractères sont mis sur le même plan; en particulier le plan d’organisation anatomique sera un caractère comme les autres. En outre, en cladistique, le seul truc qui compte vraiment pour établir une classification, ce sont les caractères dérivés partagés, aussi appelés synapomorphies. En particulier le fait de posséder un caractère ancestral plutôt que dérivé ne peut servir de fondation à définir un groupe.
Prenons un exemple : dans la classification traditionnelle, on peut distinguer les oiseaux, les mammifères et les reptiles. Il existe un certain nombre de caractères morphologiques et comportementaux forts qui permettent de décider dans lequel de ces 3 groupes une espèce doit se trouver.
Ce qui distingue les mammifères des autres, c’est un ensemble de caractères dérivés, qui n’étaient pas possédés par l’ancêtre commun des vertébrés. De même les oiseaux (qui sont des dinosaures) se distinguent des reptiles par un certain nombre de caractères dérivés, différents des caractères ancestraux que leurs ancêtres communs possédaient.
En revanche pour un cladiste, les reptiles ne semblent se définir que par la rétention de caractères ancestraux plutôt que la présence de caractères dérivés spécifiques. En cladistique on ne peut pas définir les reptiles comme « tout amniote qui n’est pas devenu un oiseau ou un mammifère ». Ils ne forment dont pas un groupe bien défini.
Pour comprendre la seconde réinterprétation des fossiles des schistes de Burgess basée sur la cladistique, il faut évoquer deux autres concepts. Tout d’abord, celui de groupe couronne. L’idée est simple : prenez un ensemble d’espèces encore vivantes aujourd’hui, considérez l’ancêtre commun à toutes ces espèces, ainsi que tous ses descendants. Vous obtenez ainsi que le groupe couronne de l’ensemble de départ. Par exemple le groupe couronne des oiseaux, c’est l’ensemble des descendants du dinosaure qui fut l’ancêtre commun de tous les oiseaux. Ainsi le dodo, bien qu’éteint, fait partie du groupe couronne des oiseaux.
Maintenant considérons un dinosaure classique, mettons le tyrannosaure. Ce dernier est plus proche des oiseaux que de n’importe quelle autre espèce vivante aujourd’hui (en particulier plus proche des oiseaux que des reptiles ou des mammifères). On dit alors que le tyrannosaure fait partie du « stem group » (groupe tronc) des oiseaux, c’est-à-dire du groupe des espèces éteintes, qui ne sont pas dans le groupe couronne des oiseaux, mais qui sont plus proches des oiseaux que de n’importe quelle autre espèces vivante aujourd’hui. Comme souvent, un bon dessin vaut mieux qu’un long discours.
Sur ce dessin (merci wikipédia), deux groupes couronnes sont en rose. Les animaux du groupe jaune sont éteints, hors du groupe couronne de droite mais plus proche de lui que du groupe couronne de gauche.
Avec cette philosophie, il est possible de reclasser les bizarres espèces de Burgess comme de « simples » membres de groupes-troncs d’animaux existants. Ainsi Anomalocaris et Opabinia sont « simplement » des stem-arthropodes, tandis qu’Hallucigenia n’est qu’un stem-Onychophore. Là aussi, petit dessin issu de la publication que je commente :
Dans la cladistique, les plans d’organisation anatomiques originaux de ces espèces deviennent presque insignifiants, puisque ce sont des caractères dérivés mais qui ne sont partagés par personne d’autre, et en particulier par aucune autre espèce qui aurait eu des descendants jusqu’à nous.
Cette nouvelle manière de voir fait un peu disparaître de la magie de Burgess, puisque ce qui apparaissait comme un bouleversement dans la systématique classique se trouve relégué au rang de simple cul-de-sac de l’évolution.
Tout de même pour donner mon avis, je trouve que cette présentation, quoi qu’irréprochable sur le plan méthodologique (et bien plus ferme que la systématique classique) présente justement l’inconvénient de donner un poids démesuré aux espèces vivantes actuellement. Si Anomalocaris (ou ses descendants) avait survécu jusqu’à nous, il serait un groupe majeur…mais pas de chance pour lui, son règne aura été de courte durée.
Cela rejoint d’ailleurs une des thèses —pas mal contestée — que Gould développe dans le livre et que j’ai choisi de ne pas évoquer. Pour lui, si la « pelouse » de Burgess a finalement été réduite à seulement quelques embranchements ayant survécu jusqu’à nous, c’est avant tout…le fait du hasard. Gould spécule qu’une violente extinction a du décimer la plupart des bizarreries de Burgess pour ne laisser que quelques plans d’organisation anatomiques, mais que cette sélection a probablement été le fruit du hasard plus que d’un avantage évolutif. Pour Gould, si on revenait 550 millions d’années en arrière, et si l’on rejouait le « film de la vie » avec des conditions très légèrement différentes, alors le résultat serait différent car peut-être les plans d’organisations ayant survécu « par chance » auraient été différents. C’est d’ailleurs cette idée (contestée aujourd’hui, je le répète) qui donne son titre au livre, en référence à « Life is Beautiful », un classique du cinéma américain où un homme au bord du suicide est sauvé par un ange qui lui montre ce qu’aurait été la vie de son entourage s’il n’avait pas été là.
Comments
Bonsoir,
Merci pour cet article particulièrement intéressant.
Cat
Bonjour David,
Super vidéo comme à ton habitude.
Le sujet est fascinant et, je pense, fascinera encore pour longtemps les générations à venir.
Cependant, ayant poursuivi sur les précisions que tu apportes derrière la vidéo, et ayant essayé de bien discerner ta conclusion, je n’arrive toujours pas à la comprendre. Je m’explique en reprenant les parties concernées :
« Cela rejoint d’ailleurs une des thèses —pas mal contestée — que Gould développe dans le livre et que j’ai choisi de ne pas évoquer. Pour lui, si la « pelouse » de Burgess a finalement été réduite à seulement quelques embranchements ayant survécu jusqu’à nous, c’est avant tout…le fait du hasard. »
=>Ici, nous parlons de chance, donc de hasard concernant la pensée de Gould sur cette évolution.
« Gould spécule qu’une violente extinction a du décimer la plupart des bizarreries de Burgess pour ne laisser que quelques plans d’organisation anatomiques, mais que cette sélection a probablement été le fruit du hasard plus que d’un avantage évolutif. Pour Gould, si on revenait 550 millions d’années en arrière, et si l’on rejouait le « film de la vie » avec des conditions très légèrement différentes, alors le résultat serait différent car peut-être les plans d’organisations ayant survécu « par chance » auraient été différents. »
=>Tu développes sa pensée sur ce hasard.
« C’est d’ailleurs cette idée (contestée aujourd’hui, je le répète) qui donne son titre au livre, en référence à « Life is Beautiful », un classique du cinéma américain où un homme au bord du suicide est sauvé par un ange qui lui montre ce qu’aurait été la vie de son entourage s’il n’avait pas été là. »
=>Et là, tu compares le hasard avec « Life is beautiful » qui ne traite en aucune façon du hasard.
Comment puis-je corréler cette idée (contestée aujourd’hui), avec le titre de son Livre?
Il n’y a aucun lien existant entre les 2……Mais je peux me tromper 🙂
Amicalement
Gus
Bonjour,
Voici mon interprétation :
– L’ange lui montre ce qu’aurait été la vie s’il (= l’Homme) n’avait pas été là. (C’est à dire, tout aussi « belle »)
– L’idée du livre étant que notre survie résulte d’un facteur chance « montre », pour l’auteur, que la vie est belle.
Le vrai titre est Wonderful Life, je ne pense pas que l’auteur voulait faire une vraie analogie entre sa thèse et le film, mais peut-être avoir une vision plus réaliste, terre-à-terre.
Bonjour Merry,
je te remercie de ton explication, cependant, la vie est belle avec ou sans chance (sans me parait plus judicieux toutefois !).
Quoiqu’il en soit, et malheureusement, la chance interviendra constamment chez l’homme pour l’aider à comprendre ce qu’il ne peut expliquer.
Un peu comme la classification des « dinosoria » en 1842 par “Sir” Richard Owen, de la Royal Society et surintendant du département d’histoire naturelle du British Museum, 12 ans avant la quelconque découverte d’un fossile de cette soi-disant branche…..quelle chance ^^
Amicalement
Gus
Salut Gus,
Je reviens simplement là-dessus :
« Un peu comme la classification des « dinosoria » en 1842 par “Sir” Richard Owen, de la Royal Society et surintendant du département d’histoire naturelle du British Museum, 12 ans avant la quelconque découverte d’un fossile de cette soi-disant branche…..quelle chance »
1842, Richard Owen invente le terme de dinosaures. Jusque là, ok. 12 ans avant la découverte d’un fossile, donc 1854, selon toi. Sauf que des fossiles de dinosaures ont été découvert avant la date de 1842 (ce qui est logique au fond : comment un paléontologue pourrait décrire un groupe qu’on n’a pas découvert ?).
Dernière chose, si tu utilises la formule « cette soi-disant branche », cela signifie-t-il que tu ne donnes aucun crédit à l’existence des dinosaures ?
DP
Bonjour Mike59
Comme précisé à Del Poyo, je ne me suis pas ‘retrouvé’ sur ce blog.
Je n’ai simplement pas trouvé de pdf, de leurs écrits, hormis ce site.
Mais il n’y est pas question de religion du tout. Et encore moins dans les falsification de la renaissance.
Néanmoins, j’ai trouvé fort rigolo de m’indiquer le site de M Gigantoraptore, un garçon de 10 ans, passionné par le darwinisme, en guise de site scientifique. 🙂
Quoiqu’il en soit, désolé pour les propos religieux du blog trouvé, mais je ne l’ai pas lu, puisque me basant sur les écrits.
Cependant faire abstraction de la forme et s’intéresser au fond sera toujours plus utile au savoir, que de fuir pour ne pas développer. 🙂
Amicalement
Gus
Hey mon biologiste préféré… 🙂
Et non ce n’est pas selon moi.
Si l’on enlève la découverte de l’iguanodon de 1822, qui selon moi, fait plutôt parti des lézards géants, le premier fossile de dinosaure découvert date de 1954 par Ferdinand Vandiveer Hayden lors de son exploration de la vallée du Missouri, puis 4 ans après un autre par William Parker Foulke, dans des marnières du New Jersey.
Cette découverte marqua le début d’une chasse aux fossiles de dinosaures aux États-Unis. La lutte acharnée entre Edward Drinker Cope and Othniel Charles Marsh fut connue sous le nom de « guerre des os » (Bone Wars). Leur querelle dura presque 30 ans, et finit en 1879 quand Cope mourut après avoir dépensé toute sa fortune dans cette quête.
Bref, quand tu mets le nez dans la paléontologie sur les dinosaures en particulier, tu rencontres des choses étonnantes.
Beaucoup d’histoire de faux dans ce domaine. Il existe même en chine 2 entreprises qui créent des fossiles de cet embranchement.
Bref, dans le livre de David Wozney, “Dinosaures : Science ou Science Fiction”, mais aussi dans les écrit du journaliste paléontologue Wayne Grady (“Projet Dinosaure ») il y a des faits que j’ai corrélé avec d’autres qui n’ont rien à voir avec la paléontologie, mais les faux dans l’histoire de la renaissance.
La Falsification avec l’archéologie et la paléontologie, et le début du darwinisme naissant, a d’un coup donné une croissance fulgurante à ces 2 matières.
Évidemment, tout n’est pas à retenir comme argumentaires dans ces écrits, mais il reste néanmoins beaucoup de faits troublants
Pour en conclure, le soi-disant, n’est pas là pour donner aucun crédit (encore dans l’extrême ? 😉 ), mais pour montrer mon doute.
Je te mets tout de même un lien où se trouve résumé à la sauvage quelques paragraphes des bouquins précités ne fais pas attention au blog, je n’ai pas trouvé de pdf de passages des ces bouquins…désolé… :().
https://ordo-ab-chao.fr/canular-dinosaures-ils-nont-jamais-existe-partie-1/
Amicalement
Gus
P.S: Alors…Bien ce nouveau job? 🙂
Oh la Gus, comment vous êtes vous retrouvé à lire ce blog. C’est pas du tout le genre à douter de la bonne manière par scepticisme, mais plutôt à accorder les connaissances à la religion. Il est nettement fait référence à la bible, et ça, c’est pas bon du tout dans une démarche scientifique. Je ne suis pas spécialiste de Paléontologie, mais ça m’a l’aire nettement de monter en épingle des trucs que l’auteur juge bizarre pour appuyer ses propos.
Si on veut éviter les sources « officiels », il y énormément de source indépendante de gens passionné, le blog de science étonnante en fait bien sur partie. Concernant la Paléontologie, j’aime bien les chaines YT stop science (ne pas affaire attention au nom, c’est bien de la science), et M Gigantoraptore. Mais surtout, dés qu’il y a une référence à la religion pour appuyer un propos, moi je fuis en courant.
Salut Gus,
Tu commences par «pas selon toi», mais la phrase d’après tu nous dis que selon toi, l’iguanodon n’est pas un dinosaure. La tournure est amusante. Et révélatrice puisque l’iguanodon est bien un dinosaure, il n’y a pas d’avis personnel à émettre là dessus. Maintenant je t’invite à regarder l’année de découverte du megalosaurus… bref, dis ce que tu veux, les dinosaures ont été découverts bien avant que l’on invente le terme. Je te rappelle aussi que des fossiles, on en découvrait déjà à l’antiquité.
Bien à toi
DP
Salut Del Poyo,
En fait la découverte de ton mégalosaurus , ce qui signifie « grand lézard »,daterait de 1815 et aurait été nommé par William Buckland, un excentrique professeur de géologie de l’Université d’Oxford en 1924.
Or pendant plus d’un siècle, et ce jusqu’en 1964, tout le monde croyait que Eustreptospondylus, fossile d’Oxford, était celui d’un Megalosaurus : les fossiles de ces deux dinosaures avaient été retrouvés au même endroit, près d’Oxford, et tous deux possédaient quasiment la même structure squelettique. L’erreur a été démontrée par le spécialiste anglais des fossiles Alick Walker.
Cependant lorsque l’on regarde la découverte du seul et unique fossile de Eustreptospondylus, il remonte après la création de la branche dinosauria, dans les années 1950. Troublant une fois de plus.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Eustreptospondylus
Sinon je ne suis pas non plus en train de dire que les fossiles n’existent pas, puisque je possède chez moi 2 ammonites datées de la période Mésozoïque (entre -300 et -250 millions d’années), pesant respectivement 18 et 13 kg.
Je me suis focalisé sur l’embranchement des dinosaures.
Les seules découvertes paléontologiques antiques de cette branches ne font ressortir que les légendes: griffons, dragons..et j’en passe. Mais rien de concret aux 4 coins du monde, si toutefois celui-ci est carré, jusqu’à la moitié du 19ème siècle… 🙂
Heureusement que nous parlons du cambrien, car quoiqu’il se passe, les dinosaures ne sont pas encore là…
Amicalement
Gus
Salut Gus,
En fait, je ne vois pas où tu veux en venir. On discute de quoi là ? Tu nous dis que la branche des dinosaures a été « crée » bien avant que l’on découvre les premiers fossiles de dinosaures. Or ce n’est pas vrai.
C’est amusant de constater avec ton exemple la manière dont tu arrives à détourner le propos. Tu confonds la réalité de l’existence du fossile avec la nomenclature. Il est vrai que le fossile d’Eustreptospondylus a été classé au départ en temps que Megalosaurus. Ceci rend-il la découverte de ce fossile de dinosaure moins réelle ? Peu importe le nom qu’on leur a donné, les fossiles de dinosaures étaient connus bien avant que l’on invente le terme dinosaure.
En relisant ton commentaire, on se rend bien compte que tu confonds le nom donné à un clade et le fossile à classer quelque part. Je te rappelle d’ailleurs que le terme Eustreptospondylus a été créé en 1964 justement et qu’il avait été réassigné tout début des années 1900 en tant que Streptospondylus, pour sa proximité morphologique avec un spécimen en France (classé sous le genre Streptospondylus).
DP
PS : histoire de te taquiner, ce n’est pas parce que tu as des fossiles chez toi que tu reconnais que ça en sont 😉
Salut Dp,
« En fait, je ne vois pas où tu veux en venir. On discute de quoi là ? Tu nous dis que la branche des dinosaures a été « crée » bien avant que l’on découvre les premiers fossiles de dinosaures. Or ce n’est pas vrai. »
=>Si ce n’est pas vrai alors donne un exemple. Puisque tout le reste de ton discours se base sur cette véracité.
Et c’est bien parce que j’ai des fossiles chez moi que je te dis que cela en est, sinon je te parlerais de vulgaires cailloux morphologiques et non plus de fossiles ….simple logique taquine .
🙂
Amicalement
Gus
Je vais faire très simple, tu dis toi même que le fossile de l’iguanodon (qui est un dinosaure), date de 1822. Tu dis toi même qu’un fossile datant de 1815 avait été pris pour un Mégalosaurus mais était en fait un Eustreptospondylus. Ce fossile, de 1815 n’en reste pas moins un dinosaure. Pour faire simple, relis nos échanges, et tu verras qu’on a bien découvert des dinosaures avant de nommer cette branche (1842).
Et je te rappelle que la phrase « selon moi l’iguanodon n’est pas un dinosaure » alors que ça en est bien un, n’a aucune valeur. Tout comme ta classification très personnelle du vivant qui est à des années-lumière de la vision qu’en ont les scientifiques : il ne s’agit pas de toi et de ton opinion, mais bien d’un consensus scientifique (par exemple, les bactéries ne sont pas des « sortes » d’animaux) 😉
Amicalement,
DP
Ce qui est assez fascinant avec toi, c’est que tu es persuadé que systématiquement ce que je te ramène en étude, fait passer cette étude pour mienne.
Si tu veux avoir ta classification du consensus scientifique officialisé alors très bien. Cela me convient.
Mais si vraiment tu t’intéresses à ce que je viens d’en dire, alors tu arrêtes d’en parler avec moi, mais avec les paléontologues qui stipulent tous ce que je viens de t’énumérer.
Pourtant, j’ai essayé encore une fois de t’anticiper et de te prévenir.: Je ne sors pas cela de mon chapeau….
Donc moi et mon opinion, ne sont là que pour appuyer, montrer, faire prendre conscience aux gens comme toi, que lorsqu’ils affirment quelque chose, il ne suffit pas de se contenter de répéter un vulgaire « ce que j’ai appris », mais essaye au minimum de voir si ce qui est dis est plausible, vrai et démontrable, plutôt que de vouloir le comparer à ce qui est déjà étudié, non remis en question, et passé de théorique à principe, sans aucune démonstration.
Maintenant tu as eu pas mal de pistes que j’ai fournis pour aller faire par toi même tes propres jugements.
Et en parallèle , n’oublies pas les faux de la Renaissance….Sans cela, il te manquerait des brides du puzzles des dinosaures….
Amicalement
Gus
Ok, mais d’une, je ne me contente pas de « ce que j’ai appris » comme tu sembles le dire, et de deux, mais de quoi tu parles ?? Franchement mec, au lieu de parler par énigme, annonce toute de suite la couleur. Dis nous ce que tu penses, annonce les faits, les conclusions, dis nous où tu veux en venir, avec toi j’ai l’impression que tu donnes les pièces d’un puzzle au fur et à mesure, et c’est à nous d’essayer de comprendre ta pensée. Mec, si tu exposes une opinion, une idée, une « vérité », tu l’affirmes, et arrête de tourner autour. Pour étayer ce que je dis : je n’ai honnêtement toujours pas compris finalement si tu nous dis que les dinosaures existent ou pas, si l’iguanodon est un dinosaure ou pas, si les fossiles de dinosaures découverts sont des faux, bref, on ne comprends rien ! Arrête de faire ton messie, et dis les choses. Je veux bien regarder plus loin ce que tu nous dis, mais tu nous dis quoi ?
Juste pour revenir sur l’iguanodon que toi, et je ne sais quelles études, pensent que c’est un gros lézard plutôt qu’un dinosaure… Sais tu seulement ce qu’est un dinosaure ? Ne réponds même pas à cette question, je n’attends aucune réponse.
Quand à la classification du vivant, en fait, je préfère juste ne plus en parler avec toi, parce que tu es à des années-lumière de comprendre ce qu’il en est.
Voilà, je t’invite simplement à dire les choses comme tu les penses, et d’arrêter de tourner autour du pot en croyant semer des petits cailloux que les gens doivent péniblement suivre pour arriver à comprendre ton raisonnement.
Très bonne vidéo ! Ca fait plaisir à voir 🙂
Concernant le principe de la contingence, en quoi est elle contestée et par qui ?
Merci d’avance
Très bonne vidéo comme toujours..
Pour une présentation de la classification il y a cette conférence. https://www.youtube.com/watch?v=e2hw_i2I4LY (il y a aussi une première partie. )
A bientôt
Super vidéo, comme d’habitude !
Pour une fois qu’elle est dans mon domaine, j’ai quelques petites questions et remarques:
– Il me semblait que les trilobites, bien qu’existant lors de la faune de Burgess, n’étaient pas si nombreux que ça a cette période
– Dans ta vidéo, à 2:05, tu dis l’ère cambrienne, mais ce mot est réservée aux ères primaires, secondaires et tertiaires (bien que ces noms soient un peu obsolètes -> Paléozoïque, Mésozoïque, Cénozoïque)
– Il me semble que parmi les argument qui peuvent expliquer l’apparition de cette faune, on retrouve la fin de la « snowball earth » (ou une autre glaciation), qui ouvre pleins de possibilités sur le plan écologique, en plus de provoquer des effets fondateurs qui favorisent la spéciation
Concernant le billet, je trouve dommage d’utiliser du vocabulaire anglo-saxon plutôt que les versions plus courantes de groupe monophylétique, paraphylétique et de groupe frère. Mais je trouve ça super d’avoir des tentatives de vulgarisation de la théorie de l’évolution.
Enfin, au niveau de la cladidistique, il me semblait qu’il y avait de toute façon un choix des caractères (il est impossible de tout mettre), et que ceux qui présentait le plus grand risque de convergence (comme toutes les innovations liées au mode de vie des organismes n’étaient souvent pas pris en compte. Et même si ce n’est pas le cas, je doute qu’on puisse vraiment appliquer cette façon de faire à des fossiles, qui, comme tu le dis, ont de grandes chances d’être les seuls à partager leurs innovations (ce qui rejoint la partie ou tu donnes ton avis).
Voila, ca fait beaucoup de choses, si tu as la temps de répondre ca serait super, sinon je comprendrais 🙂
Et continues tes vidéos, ça fait maintenant un moment que je te suis, et c’est toujours agréable à regarder, en plus d’être de la bonne vulgarisation toujours rigoureuse sur le plan scientifique
PS: L’analogie de la pelouse est vraiment limite, elle est vraiment dans le bouquin de Gould? A la limite on peut parler de plusieurs branches de l’arbre qui poussent au même endroit, mais il faut pas oublier que tous ces organismes qui apparaissent ont un ancêtre commun, ce qui est pas du tout montré par l’image de la pelouse.
Bonjour,
Tout d’abord merci pour cette vidéo et ce billet très intéressant.
J’ai déjà posté un message d’encouragement sur la plateforme Youtube, mais je tenais à rebondir sur le dernier paragraphe de ce post.
« Gould spécule qu’une violente extinction a du décimer la plupart des bizarreries de Burgess pour ne laisser que quelques plans d’organisation anatomiques, mais que cette sélection a probablement été le fruit du hasard plus que d’un avantage évolutif. Pour Gould, si on revenait 550 millions d’années en arrière, et si l’on rejouait le « film de la vie » avec des conditions très légèrement différentes, alors le résultat serait différent car peut-être les plans d’organisations ayant survécu « par chance » auraient été différents. »
-> Je ne suis que novice dans la matière, mais je sais que la science suppose une multitude d’extinctions massives lors de notre évolution. Il est très claire qu’en suivant la théorie de l’évolution et donc de la sélection naturelle, chaque extinction à redistribué les cartes de l’évolution de manière arbitraires et que quelque paramètres aurais probablement donnée un monde très différent de celui que nous connaissons actuellement.
En revanche, ce qui me turlupine voyez-vous, c’est cette idée de hasard. Je me suis fait l’image que pour moi le hasard est une notion réel pour un être fini (comme nous) qui ne peut être omniscient, elle est donc relative. Mais d’une manière logique, absolue, le hasard n’existe pas, car si nous considérons l’hypothèse (abjecte) d’un être omniscients, alors il aurais la capacité de tous anticipé.
Et même si cette idée peut paraître tatillons, je pense qu’elle change énormément de choses dans l’interprétation de cette énoncé.
Car pour moi, la finalité de l’évolution, est de s’adapté à sont environnement. Si nous considérons volontiers les contraintes émise par notre planète dans la réalisation d’un écosystème, il nous faut parfois plus d’imagination pour l’inscrire dans un contexte beaucoup plus grand et parfois beaucoup plus long, qui est que notre planète est elle même composante d’un système (du stellaire). Peut ont donc décemment faire la distinction entre des contraintes naturelles « proches » que nous pouvons tous observé tous les jours, et des contraintes naturel plus lointaine, qui forme un contexte d’une plus grande échelle ?
Je fait ici référence à des cataclysme de type météore, mais cela marche aussi pour les mécanisme interne à notre planète (comme les volcans qui sont, à ma connaissance, le premier protagoniste en terme d’extinction).
Je vous souhaite un bon courage pour la suite, dans l’espoir de voir plus de contenue de cette richesse.
Cordialement,
Ygg.
« le hasard n’existe pas, car si nous considérons l’hypothèse (abjecte) d’un être omniscients, alors il aurais la capacité de tous anticipé. »
Tu peux toujours assimiler un phénomène aléatoire à une suite de causes, comme si, quand tu lances un dé, tu disais qu’en connaissant tous les paramètres du lancer tu pouvais prédire le résultat. Le problème ici est que les phénomènes mis en jeu (mutation et recombinaison aléatoires de l’ADN) sont extrêmement complexes et nombreuses, et cette question est actuellement plutôt d’ordre philosophique (déterminisme). Parce que dans ton hypothèse, ça voudrait dire qu’un être omniscient pourrait prédire toute l’évolution, mais aussi chacun de tes faits et gestes dans l’avenir (parce qu’on reste un gros tas de réactions chimiques prévisibles selon cette hypothèse), donc qui tout ce que tu as fait et fera est déjà prédéterminé.
De plus, je ne dirais pas que l’hypothèse de l’existence d’un être omniscient est abjecte, mais plutôt qu’elle n’est pas testable scientifiquement et donc qu’elle reste une histoire de croyance personnelle.
« Car pour moi, la finalité de l’évolution, est de s’adapté à sont environnement. »
En fait l’évolution n’a pas de finalité. C’est un ensemble de phénomènes aléatoires (plus ou moins, cf question d’avant, mais en tout cas elles sont aveugles), dont la plupart ne sont même pas viables, et qui parfois, et très rarement, apportent un avantage à son porteur, qui lui permettra d’avoir plus de descendants que la moyenne. La mutation se transmet alors, et se répand (plus ou moins). Je sais que cet énoncé est trivial, mais tu peux voir que ce ne sont que des phénomènes de cause à effet, qui sont purement mécaniques et qui n’ont pas d’objectif en soi. Je sais que ça parait être du pinaillage, mais c’est en réalité une question épistémologique très importante : l’évolution n’a pas de but!!! Par contre son effet est de souvent produire des individus plus adaptés à leur environnement (et encore, ce n’est pas toujours vrai, je te met un exemple à la fin de mon pavé, pour ne pas surcharger ici parce que ce n’est pas essentiel), mais cela n’est absolument pas une finalité, juste une conséquence de la sélection naturelle, qui n’est qu’une petite part de la théorie de l’évolution.
« Si nous considérons volontiers les contraintes émise par notre planète dans la réalisation d’un écosystème, il nous faut parfois plus d’imagination pour l’inscrire dans un contexte beaucoup plus grand et parfois beaucoup plus long, qui est que notre planète est elle même composante d’un système (du stellaire). »
Sur ce point, tu as parfaitement raison. On raisonne souvent selon le principe d’actualisme (les conditions du passé sont similaires à celles de l’actuel) parce qu’on en sait beaucoup plus sur l’actuel que sur le passé, mais il existait évidemment (et plus on remonte loin et plus c’est vrai) des phénomènes hors de notre imagination et qui ont eu des impacts conséquents sur l’évolution. Mais bon, on fait de notre mieux 🙂
Voila, j’espère t’avoir fourni au moins quelques éléments de réponses à ta question. Si tu veux en savoir plus sur les reflexions à mener autour de la théorie de l’évolution, je te conseille l’excellent (mais pas très facile à lire) Guide Critique de l’évolution de Guillaume Lecointre.
Pour mon histoire, un ancêtre commun de plusieurs groupes de primates (dont l’homme donc) vivait dans des arbres où poussaient des agrumes. Cet ancêtre commun a (aléatoirement) eu une modification sur un gène permettant de synthétiser la vitamine C. Mais il s’en foutait, il bouffait des agrumes tout le temps. Cette perte de capacité à synthétiser de la vitamine C n’ayant aucun impact sur lui, il s’est reproduit autant que les autres. Et le hasard veut que lui (ou ses descendants) se sont probablement plus reproduits que les autres (encore une fois, par hasard ou pour une raison sans lien avec cette histoire), et ce gène s’est répandu dans toute la population (qui de toute facon s’en foutait). Sauf que des millions d’années plus tard, cette espèce avait donné plusieurs espèces différentes, qui ne vivaient pas toutes dans les agrumes, mais qui restaient incapables de fabriquer de la vitamine C, dont nous.
Et voila la raison pour laquelle on peut chopper le scorbut. A cause de l’évolution.
Bref, tout ca pour dire que non, l’évolution n’apporte pas que des avantages. Et je donne cet exemple parce qu’il nous touche directement, mais c’est loin d’être le seul dans le vivant.
Salut,
Merci de ta réponse !
Alors, je vais essayé de réparé les quiproquos !!!
Ils est parfois difficiles d’expliqué certaines choses avec des mots, surtout tard le soir ^^
Sur l’idée du « déterminisme » je crois qu’ont est tout à fait d’accord en faite, c’est même plus ou moins se que je dis.
En réalité, je fait juste la distinction entre deux notion (cela me paré primordiale afin de mieux comprendre pour quoi le mot hasard pourrait existé, si les lois de la logique que tous est liées),
En absolue, tous serais liée par la logique, nous retrouvons là notre principe de déterminisme.
En relatif, ont se place du point de vue d’une intelligence donc fini, et le hasard deviens TOUS ce que l’ont ne sais pas, et que l’ont ne peut calculé(anticipé).
Pour ce qui est de mon hypothèse d’une entité omnisciente (à l’intérieur de notre univers), c’est une hypothèse que je me suis faite, faut comprendre la définition que je donne à inintelligence (bon c’est mon interprétation).
En gros, c’est une possibilité de stocké, calculé et déduire une conclusion (un résultat) d’une ou plusieurs information données (bon le stockage c’est à débattre, mais sa change rien au principe).
Bref, en gros, chaque éléments va créé une information (juste par son existence) et une nouvelle flaupé (celons le fonctionnements) d’informations, lors du traitement d’une seul information.
Comme ces dites information serons présente dans l’univers, et bein elles vont démultiplier ce flux d’informations qui existé au préalable ! Et donc rebelote !!! Faut rajouté ENCORE du calcule ..
J’essais parfois quand même de me contredire, et j’ai également vue cette épisode qui traite de l’infinie et de l’hôtel de Hilbert, ou l’ont propose d’alterné la place de chaque éléments, ce qui, en effet, pourrait permettre de logé ce flux d’information, mais par contre, ne donnerais jamais de fin autre traitement de ces informations, et donc ont tomberais dans une boucle infinie.
La finalité … aïe aïe ..
Méa coulpa, le terme était pourris, je me suis même dis en relisant tons message, que je n’assumé pas cette phrase ..
Bon, ne pas assumé, c’est pas avancé, donc reprenons les choses là où elles en étaient !
Déjà, c’est ironiquement parce que je ne voulais PAS utilisé le terme de « bute » que je relis au terme de volonté (que j’aime pas ^^) mais bon, tu semble partagé cette même conviction, donc je me fatiguerai pas à expliqué pourquoi.
Parfois j’utilise le mot « vecteur » pour signifié une direction (bcp plus approprié dans le contexte).
Ont pourrais alors dire, que le « vecteur » d’évolution est « motivé » par l’adaptation à sont contexte.
Ce que j’ai eu peine à expliqué, c’est cette opposition dans la phrase de « fruit du hasard » à « avantage évolutif », alors que justement, cette avantage évolutif viens de ces paramètres non contextuelles (hasardeux), et que c’est par la suite le contexte qui leur donne leur légitimité ou non. Le rôle de la météorite ou du superVolcan, c’est justement de redistribué ces cartes. Grâce à sont intervention, peut être que les espèce suivante à évolué aurons de meilleurs atouts ? En tous cas ils en auront des différences, et à force de cataclyse, un jour, une espèce développer, par exemple, un nouveau système d’évolution, qui sera lui appelé « conscient » et qui permettra à cette même espèce de passé de chasseur cueilleur à ingénieure aéronautique en l’espace de 7000ans contre les 500 ou 600Millions d’évolution entre elle et l’explosion du cambrien !!!! ;P
En gros, le contexte qui nous dépasse, crée une dynamique ultra importante dans l’évolution, c’est même pour moi un des principaux moteurs.
Voilà, j’espère avoir était claire, j’essaie de passé suffisamment de temps pour expliqué ma vision des choses, faut comprendre que par exemple, pour moi le terme de « déterminisme » et plutôt ressent, et que si cette pensé correspond à une vache près au idées que je m’était faites, tout seul dans ma piaule à tourné en rond, il n’en était pas forcements de même avec le vocabulaire. Et j’ai parfois tendance à faire du détournement de mot (comme avec « absolue/relatif » qui viens de l’informatique). Donc voilà, prenez toujours avec des pincettes se que je dis, car c’est pas toujours ce que je « voulais »(<- ça c'est relatif :P) dire !
Bonne journée à vous !
Très bon complément à la vidéo, merci!
Bonjour David,
Tour d’abord merci de ne pas succomber à la mode de la barbe 🙂
Ensuite ce que je tenais à faire remarquer c’est que la science n’est pas un long fleuve tranquille. Les scientifiques font forcément souvent des erreurs et des interprétations hasardeuses; mais avoir l’esprit scientifique c’est aussi avoir l’esprit critique. Et peu à peu on s’approche de la réalité.
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Bonjour,
Vérification faite, le titre du film est « It’s a wonderful life » dont le titre du livre a repris la dernière partie, et non « Life is beautiful » qui existe aussi mais renvoie à d’autres films.
Mis à part cela, article intéressant et instructif (présentation simple de la cladistique pas toujours évidente à comprendre lorsque présentée sous son aspect technique).