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avril 2015

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Nouvelle vidéo sur la chaîne, sur un sujet que j’avais déjà traité dans ce billet il y a quelques années : les phénomènes physico-chimiques à l’oeuvre dans le pastis.

http://www.youtube.com/watch?v=YjrrpMN3vIg

Pour ceux que ça intéresse, je vous conseille de jeter un oeil à la publi sur la vodka que je cite dans la vidéo : « Structurability: a collective measure of the structural differences in vodkas. » [1]. Le papier analyse différentes vodkas par RMN, et essaye de trouver une signature des différences (supposées) de goût. Vu que la composition de base est strictement identique (40% ethanol, 60% eau), les différences (si elles existent) doivent venir d’autre chose.

Cela fait maintenant quelques semaines que mon temps et mon énergie vont plutôt dans la réalisation de vidéos que dans l’écriture de billets de blog. Pour ceux qui préfèrent la forme écrite à Youtube, j’ai décidé de me rattraper en vous proposant en alternance avec les vidéos une petite série de 3 billets consacrés aux éléments de base de la cosmologie théorique, une discipline pas si imbitable qu’on le croit ! Comme d’habitude, l’idée est que ces billets soient lisibles avec des connaissances de lycée.

Le billet de cette semaine commence avec le Big-Bang, et les deux suivants seront consacrés respectivement au destin de l’Univers, et au mystère de l’énergie noire.

L’équation d’Einstein

Toute la cosmologie moderne est fondée sur la théorie de la relativité générale d’Einstein. J’ai déjà eu l’occasion de l’écrire de nombreuses fois ici, la grande idée d’Einstein a été d’expliquer l’attraction gravitationnelle non pas par une « force » comme le faisait Newton, mais en disant que si les objets massifs s’attirent, c’est parce qu’ils courbent l’espace-temps autour d’eux.

courbure

Pour pouvoir concrétiser cette idée, Einstein avait besoin d’une équation qui permette de quantifier ce lien, c’est-à-dire qui relie la courbure de l’espace-temps à la masse. Cette équation, il la trouva en 1915 après de nombreuses tentatives infructueuses. Là voici, et on l’appelle tout simplement l’équation d’Einstein

$latex R_{\mu\nu} – \frac{1}{2}Rg_{\mu\nu} = \frac{8\pi G}{c^4} T_{\mu\nu}&s=3&fg=0000aa$

Ma nouvelle vidéo sur la chaîne parle d’un sujet que j’ai déjà traité sur le blog : le paradoxe de Simpson. Les habitués des lieux n’apprendront donc probablement pas grand chose de nouveau, mais une petite piqûre de rappel ne fait jamais de mal !

http://www.youtube.com/watch?v=vs_Zzf_vL2I