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janvier 2013

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nanoparticulesLes nanoparticules vont peut-être un jour révolutionner la science des matériaux ou le traitement de certaines maladies. Et pourtant à l’heure actuelle, le manque de connaissances sur leur toxicité potentielle commence à provoquer de légitimes inquiétudes dans l’opinion publique.

A l’occasion de ma lecture d’un petit livre  sur le sujet « Développons les nanomatériaux ! » [1], publié dans la collection Sciences Durables, j’ai choisi de vous dire quelques mots sur les notions scientifiques qui se cachent derrière ces mystérieuses nanoparticules.

Et comme ce sont bien sûr les dangers potentiels associés à ces matériaux qui préoccupent nos concitoyens, je vais m’attacher à décrire en quoi ces particules sont spéciales et pourquoi elles requièrent une attention particulière en matière de toxicologie.

L’état végétatif est un état physiologique encore très mal compris. Il se rencontre à la suite de traumatismes crâniens ou au sortir d’un coma. On peut le définir comme un état éveillé, mais sans aucune manifestation volontaire ou consciente.

Grâce à des techniques récentes d’IRM, on a pu se rendre compte que pour certains patients, l’état végétatif pouvait présenter une activité cérébrale qui se rapproche de celles d’un état de conscience minimale, voire même jusqu’à entamer un début de communication avec eux !

Ces découvertes vont peut être nous amener à devoir réviser la notion d’état végétatif.

C’est en cours de philo que j’en ai entendu parler pour la première fois ! Notre prof nous faisait un cours sur la logique et ses fondements, et c’est alors qu’elle le mentionna : le fameux théorème de Gödel, celui qui prouve que quoi qu’on fasse, il existe des énoncés mathématiques vrais, mais indémontrables. Les mathématiques resteront à tout jamais un édifice imparfait !

J’en fus évidemment tout retourné et fasciné : comment était-il possible qu’un truc pareil existe ? Comment prouver ce résultat pouvait même être du domaine de la science ?

De même que l’on croule désormais sous les « journées mondiale de » (« de la radio », « du tricot », « sans Facebook », etc.), il est de plus en plus fréquent de voir que les années aussi sont dédiées à un thème. Par exemple, l’ONU a très officiellement proclamé 2013 « année mondiale de la gestion de l’eau », mais aussi « année mondiale du quinoa » ! (Il faut se rappeler que 2008 avait déjà été « année mondiale de la pomme de terre »…)

Et comme la science est au moins aussi importante que le quinoa, je me suis dit que, moi aussi, j’avais le droit de décréter une « année de », et j’ai choisi que 2013 soit l’année des blogs de science !

Alors à tous mes lecteurs et tous ceux qui je l’espère le deviendront cette année, je souhaite une bonne année 2013 sous le signe de la science ! Et pour accompagner tout cela, voici quelques liens vers mes blogs scientifiques francophones favoris :