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juin 2012

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On ne compte plus le nombre de livres ou de personnes qui vous vantent les bienfaits de la méditation. Depuis plusieurs années, une équipe conjointe de l’université de Dalian en Chine et de l’université d’Oregon aux USA tente de mettre en évidence, de manière scientifiquement rigoureuse, les bienfaits de la méditation .

Alors pour se faire une idée sur la question, voici un petit tour d’horizon de quatre de leurs papiers les plus importants, qu’on peut penser plutôt sérieux car tous publiés dans la prestigieuse revue PNAS (Proceedings of the National Academy of Science).

Dans mon billet d’il y a quelques semaines, je vous ai proposé de partir à la chasse aux arcs-en-ciel. J’ai notamment mentionné que l’arc apparaît sous un angle d’environ 42° par rapport à l’axe qui relie le soleil à l’observateur.

Il se trouve qu’en écrivant ce résultat, je me suis dit qu’il devait découler de manière évidente de la loi de Descartes appliquée à l’intérieur de la goutte, un truc du genre arccos de 1/n où n est l’indice de réfraction de l’eau qui forme les gouttes. Mais en scientifique fainéant et peu rigoureux, je n’ai pas vérifié…

Les vertèbres cervicales, ce sont les os situés dans la partie supérieure de notre colonne vertébrale, et qui forment la structure du cou. Nous en possédons exactement sept. D’ailleurs tous les mammifères en possèdent sept !

Tous ? Oui, oui ! Tous ! De la petite souris à l’immense girafe, du dromadaire à la baleine, du chat à l’homme, il existe plus de 5000 espèces de mammifères, et toutes possèdent 7 vertèbres cervicales…toutes sauf le paresseux !

Eh oui, à cette règle des 7, le paresseux  fait figure d’exception, car il en possède entre 8 et 10 ! Le grand naturaliste Buffon déclarait d’ailleurs au XVIIIème siècle à propos de cet animal qu’il était

« une espèce d’excès ou d’erreur de la nature car de tous les animaux même des plus grands et de ceux dont le corps est le plus long relativement à leur grosseur, aucun n’a tant de chevrons à sa charpente »

La poix, c’est cette espèce de matière noire gluante et collante dérivée du pétrole (on parle alors de bitume) ou de la résine de certains types de bois. A première vue, la poix ressemble à un solide. Mais en réalité c’est un liquide visqueux … trèèèèès visqueux !

Cette propriété est mise en évidence par la célèbre expérience de la goutte de poix, connue comme l’une des plus longues expériences scientifiques de l’histoire.