Archive

août 2011

Browsing

Il y a un an, je publiais mon tout premier billet consacré à l’ornithorynque. Histoire de m’aider à faire mon petit bilan annuel, je vous avais sollicité avant l’été pour répondre à un sondage.

Ce billet est donc tout d’abord l’occasion pour moi de remercier tous mes lecteurs. Faire perdurer un blog au delà des premiers mois n’est pas chose facile, et ce serait mission impossible sans vos visites, vos commentaires et vos encouragements.

Je voudrais en profiter aussi pour évoquer l’avenir du blog et quelques petites évolutions présentes ou futures.

Tous les liquides ne s’écoulent pas de la même manière. Si vous observez l’eau d’un fleuve, vous pouvez voir que son écoulement est en permanence le siège de multiples tourbillons. Au contraire, l’huile qui s’écoule hors d’une bouteille ne tourbillonne pas du tout.

Étonnamment, la frontière entre ces deux situations est assez mince, et on peut la percevoir au moyen d’une quantité appelée nombre de Reynolds. Comme nous allons le voir, la compréhension de la transition entre les deux comportements fait encore l’objet de recherches pointues [1].

Suite de ma série sur le tourisme estival, au cours d’une petite semaine à parcourir les châteaux de la Loire, j’ai pu visiter le château d’Ussé, dit « Château de la Belle au Bois Dormant ».

J’ai été frappé par une chose : il s’agit d’un château tout à fait normal, mais pour mes deux filles, cette visite fut infiniment plus intéressante que les autres châteaux. Et ce simplement parce qu’on leur avait dit que celui-ci était « celui de la Belle au Bois Dormant ».

Un comportement économiquement irrationnel, mais à méditer !

C’est l’été, peut être me lisez-vous dans votre chaise longue, alors je ne vais pas vous assommer avec un billet compliqué, mais plutôt vous parler de tourisme. Il y a deux ans, mes vacances m’ont amené  à visiter la grotte de Lascaux, ou plutôt sa fidèle reproduction, puisque l’original est mise sous protection pour tenter de limiter sa dégradation.

En regardant attentivement les peintures datées d’il y a environ 17 000 ans, j’ai été absolument abasourdi par un détail qu’on retrouve sur beaucoup des dessins de la grotte. Il est particulièrement apparent sur celui-ci :

Rien ne vous surprend ?